Nous avons appris qu’une opération de répression massive s’était déroulée vendredi 30 août 2024 à 7h à Séoul contre nos camarades du Parti de la Démocratie Populaire (PDP). Selon les informations rapportées par nos camarades : « Le 30 août, vers 7 heures du matin, le département d’enquête de sécurité de la police métropolitaine de Séoul a perquisitionné et saisi les bureaux et les domiciles des membres du Parti de la Démocratie Populaire de manière illégale, violente et contraire aux droits de l’homme. Auparavant, le tribunal du district central de Séoul avait délivré des mandats d’arrêt contre le premier chef du parti et d’autres personnes pour violation de l’article 7, paragraphes 1, 3 et 5 de la loi sur la sécurité nationale ».
En effet, la loi dite de « Sécurité nationale » continue d’être l’instrument principal de répression fasciste en Corée du Sud. Cette loi qui criminalise toute forme de lien, réel ou, le plus souvent, supposé, avec « le communisme ou le régime nord-coréen », sert de justification au régime fascisant de Séoul pour réprimer les syndicats et toutes formes d’opposition réellement de gauche populaire et anti-impérialiste en Corée du Sud. Nos camarades du PDP en savent quelque chose : le camarade Kim Byeong-dong, responsable du PDP dans la région de Gyeonggi, a été condamné à 2 ans de prison cette année à cause de ses activités politiques anti-impérialistes. Fait que nous avons déjà dénoncé.
Le PDP est un parti qui lutte contre l’exploitation inhumaine et la répression dont sont victimes les travailleurs par la techno-dictature capitaliste de Séoul, honteusement présentée par les médias aux ordres comme un modèle de « démocratie libérale » en France. Un régime épouvantable que fuit massivement la jeunesse sud-coréenne préférant émigrer vers n’importe quel pays. Nos camarades du PDP mènent également le combat contre l’occupation militaire impérialiste de leur pays par les Etats-Unis et pour l’indépendance et la réunification de la péninsule coréenne. Les camarades du PDP organisent depuis plus de 2000 jours un piquet devant l’ambassade étasunienne.
Cette répression s’inscrit dans un contexte d’augmentation des exercices militaires conjoints entre les Etats-Unis, la Corée du Sud et le Japon contre la Corée Populaire et la Chine (RIMPAC) et de la mise en place d’une version « est-asiatique » et indo-pacifique de l’OTAN. Le président fascisant Yoon Suk-yeol a massivement réprimé les grèves des chauffeurs routiers en décembre 2022 et réprime actuellement la grève des travailleurs de Samsung. Comme bon nombre de dirigeants du régime de Séoul, il est un fondé de pouvoir de l’impérialisme étatsunien qui multiplie les menaces et les exercices militaires contre la République Populaire et Démocratique de Corée, jetant à la poubelle tous les efforts de paix menés par son prédécesseur. Preuve, une nouvelle fois, que l’ordre hégémonique des Etats-Unis et de leurs affidés représente le principal danger pour la paix mondiale, du Donbass à la Péninsule coréenne en passant par Gaza et la mer de Chine.
Le PRCF et la JRCF dénoncent la répression contre les militants du Parti de de la Démocratie Populaire et appelle à l’arrêt immédiat de cette répression fasciste. De même, nous nous faisons les porte-paroles de la paix en péninsule de Corée et du retrait des forces de l’OTAN du Pacifique asiatique.
Communiqué du PRCF et de la JRCF – samedi 31 aout 2024