Devant les horreurs de la junte fasciste pro-UE en action la chape de plomb de la propagande de guerre des « médias libres » de l’Axe Euro Atlantique ne peut rester sans fissures. Si www.initiative-communiste.fr alerte sur ce qui se passe dans l’Ukraine d’Euromaidan, dans cette Ukraine aux ordres des oligarques à la main de l’UE et de leurs milices nazies, par instant la réalité filtre entre deux reportages de bourrage de bourrage de crâne. Après France Culture lire ici, c’est un reportage de ARTE qui révèle que la junte de Kiev a diffusé via un site internet une liste de 32 000 personnes avec leurs coordonnées de personnes à abattre. Dans la foulée, c’est un journaliste qui a été assassiné. La junte de Kiev vient également de promulguer une loi interdisant le communisme, faisant la promotion des collaborateurs durant la seconde guerre mondiale. En Ukraine, l’Union Européenne montre son vrai visage, celui du soutien au fascisme.
L’Ukraine, et avec elle Hollande et l’Union Européenne ne sont pas du tout Charly
On ne manquera pas d’observer que le 11 janvier à Paris, le président Hollande a fait défilé à ses coté en tête du défilé l’oligarque Poroschenko placé à la tête de l’Ukraine en vertu du coup d’état de février dernier, le chef de la junte qui a plongé l’Ukraine dans la guerre. L’ONG pro-américaine Amnesty International décrit dans un récent rapport les méthodes d’une des milices de cette junte (officiellement reconnue puisque intégrée à la Garde Nationale, unité de l’armée faisant actuellement l’objet d’entrainement par des formateurs américains notamment) qui applique les valeurs de l’UE et des USA
« Utilisant les locaux d’une ancienne colonie de vacances comme prison improvisée, Secteur droit a semble-t-il pris des dizaines de civils en otage, les torturant et extorquant de larges sommes d’argent à ces personnes et à leurs familles. Nous avons alerté les autorités ukrainiennes au sujet de ces allégations en particulier mais n’a reçu aucune réponse.
Nous avons découvert que les deux camps soumettent à des détentions arbitraires des civils qui n’ont commis aucun crime, mais qui sympathisent avec le camp adverse. Nous avons parlé à des civils qui avaient été arrêtés et frappés simplement parce qu’ils étaient en possession de photos de l’EuroMaïdan sur leur portable, ou parce qu’ils avaient le numéro de téléphone de séparatistes.
Dans certains cas, ces civils sont capturés car ils représentent une monnaie d’échange contre d’autres prisonniers, mais il est également possible que ce soit simplement afin de les punir pour leurs opinions. Il s’agit d’une pratique choquante et illégale qui doit cesser immédiatement. » Amnesty International
Ces jours derniers, des soldats des troupes de Kiev ont diffusé sur les réseaux sociaux des photos de prisonniers fait dans le donbass à qui ils ont coupés les doigts, se vantant de ces actes de barbarie.
L’Union Européenne a déjà versé plus de 11 milliards d’euros pour permettre à Kiev de mener la guerre contre le Donbass. Pourtant Joanne Mariner, conseillère sur les crises à Amnesty International, estime que ces exactions ne pouvaient être ignorées par Kiev.
Est-ce que ces révélations sont une surprise pour l’Europe, soutien de Kiev dans le conflit ?
Je l’espère. Cela serait désastreux si l’Europe soutenait Kiev tout en ayant connaissance de ces faits. Les médias occidentaux ont longtemps porté leur attention sur les violences commises par les séparatistes prorusses, le contenu du rapport devrait servir d’électrochoc.
Si c’est une surprise pour l’Europe, peut-elle en être une pour les dirigeants de l’Ukraine ?
Il est très peu probable que les exactions des soldats ukrainiens soient commises sans que leurs supérieurs en aient vent. Notre rapport met en lumière que tous les prisonniers tombés aux mains des Ukrainiens que nous avons rencontrés ont laissé une trace à un moment ou un autre dans le système judiciaire : ces détenus ont eu droit à des avocats et ont été présentés à un juge mais dans certains cas, bien plus tard qu’à l’habitude. Et il semble que rien n’a été fait par les gradés de l’armée pour empêcher ces séances de tortures physiques (passages à tabac) et psychologiques (simulacres d’exécution, actions pour empêcher les prisonniers de dormir) et les exécutions sommaires. source : Libération
Reportage du journal Télévisé d’ARTE : La chasse aux russes
« A Kiev, les menaces de mort contre des activistes pro-russes sont désormais mises à exécution. Un site a publié une liste de 32 000 personnalités « à abattre », restée en ligne pendant un mois. Et même si à ce jour, rien ne prouve formellement la culpabilité des nationalistes ukrainiens, leurs méthodes sont de plus en plus agressives » source Arte