Le PRCF a déjà eu l’occasion de dénoncer l’importance de la réaction fasciste au sein du mouvement d’EuroMaidan, soutenu et poussé en avant par les impérialismes occidentaux.Il est vrai que ces derniers ont d’ores et déjà prété allégeance à l’OTAN, à l’UE et au USA, et se sont déclarés prêtes à mettre en œuvre avec zèles les mesures d’austérités et de libéralisation demandés par le FMI :
- l’augmentation de l’âge de retraite de deux ans pour les hommes (jusqu’à 62 ans) et de trois ans pour les femmes (jusqu’à 63 ans).
- privatisation de toutes les mines publiques et l’annulation des subventions pour le secteur du charbon, la levée des privilèges pour les entreprises du service public, les transports et autres services communaux,
- la cessation du soutien de la nutrition scolaire et médicale gratuite, ainsi que de la fourniture de manuels scolaires gratuits.
- l’annulation de la fiscalisation simplifiée et des privilèges pour le remboursement de la TVA pour les agriculteurs, ainsi que le retour au paiement de cette taxe pour le secteur pharmaceutique. Il est également prévu de lever le moratoire sur la vente des terrains agricoles pour les fermiers et decouper les subventions pour les producteurs de porc et de volaille.
- le FMI exige de l’Ukraine d’augmenter le prix du gaz pour les entreprises communales de 50%, et de 100% pour les particuliers. Les tarifs d’électricité doivent également augmenter de 40% pour tous les consommateurs.
- Pour terminer, il est proposé de libéraliser les tarifs des services publics, de les rendre « marchands » et de les rattacher au tarif du gaz
Dans un traitement à sens unique du sujet digne des pires heures de la guerre froide, les médias « libres » imposent un bourrage de crane occultant toutes informations sur les exactions des néonazis et de l’extrême droite qui font partie des nouvelles autorités de Kiev. Chaque citoyen se doit donc de participer à la ré information.
Le 22 février, ces gens si tolérants et pacifiques selon les médiacrates de l’oligarchie capitaliste saccageaient le siège du parti communiste d’Ukraine à Kiev et d’autre bâtiments du KPU (Lviv, Loutsk Rovno). Rappelons que ce dernier n’a fait parti d’aucun gouvernement
Par exemple, le 18 mars derniers, les « démocrates » qui sévissent à Kiev viennent de déposer au parlement une proposition de loi visant à interdire le parti communiste d’ukraine (KPU). Drôle d’idée de la démocratie !
Ceux qui pratiquent la langue de Shakespeare trouveront également diverses informations sur les agressions fascistes en Ukraine ici.
Nicolas Maury sur son site internet informe également que des militants communistes ont été torturés par les nazis de Pravy Sektor, bras armés du gouvernement putschiste de Kiev.
Le Premier secrétaire du Parti communiste Petro Simonenko, a annoncé cette terrible nouvelle lors d’une visite de travail à Kharkov. Alexander et Michael Kononovich ont été torturés, soumis à des chocs électriques, passés à tabac par le bras armée du gouvernement des putschistes de Kiev, Pravy Sektor – article et traduction Nico Maury
« Ce qui est clair c’est qu’en Ukraine un régime fasciste national a été établit, ils répriment toute opposition et instaurent une censure féroce contre les idées différentes, contre le droit d’une personne a avoir un point de vue différent de celui imposé aujourd’hui par des hommes masqués armés. C’est l’image du pouvoir actuel » déclare Petro Simonenko, leader communiste ukrainien. Il a rappelé que le 18 mars des députés fascistes de « Svoboda » ont fait irruption dans le bureau du Président de la première chaîne de télévision nationale et qu’ils ont frappé et forcé ce dernier a écrire une lettre de démission.
La terreur et la violence fasciste règne en Ukraine
« Le dernier exemple en date des actions des bandits nationalistes c’est déroulé en Volhynie, la tyrannie et l’anarchie règne en Ukraine. Dans le bâtiment du Comité régional du Parti communiste plusieurs dizaines de militants de « Pravy sektor » ont pris en otage nos camarades. »
‘Il s’agit de deux frères jumeaux – Alexander et Michael Kononovich » déclare le chef du Parti communiste . Selon des témoins, les terroristes étaient armés et ont menacé, la violence physique, tous ceux qui résistaient. Michael et Alexander ont été capturé dans le siège du Parti par les nazis de « Pravy Sektor », les voyous les ont soumis à des chocs électriques, les ont passé à tabac, ont filmé la scène et les ont menacé de les tuer sur-le-champ si ils ne se mettaient à genoux, et si ils ne renonçaient publiquement a soutenir le Parti communiste et ne déchiraient pas leurs cartes du parti. »
Soumis à des chocs électriques, et passés à tabac parce que communistes
« Malgré les menaces et la torture, Michael et Alexander Kononovich ont refusé de répondre aux exigences des terroristes. Ils ont au contraire affirmés leurs principes et leurs convictions profondes. Ces jeunes patriotes de la région de Volhynie sont prêts à faire beaucoup pour sa prospérité. Actuellement ils ont été libéré mais leurs ravisseurs occupent toujours les lieux, se sont des bandits armés » déclare Petro Simonenko.
« Ni la police ni le SBU n’ont intervenu contre les actions des ultra-radicaux néo-nazis de « Pravy Sektor », ils ont refusé d’ouvrir une enquête pour enlèvement, prise d’otages, torture et tentative de meurtre. « Les extrémistes criminels en Ukraine enlèvent des personnes, capturent des bâtiments, volent des banques, les forces de l’ordre servent pratiquement les intérêts de « Pravy sektor », »Svoboda « et des groupes armés de bandits qui mènent des pillages à travers le pays. «
La police et le SBU n’interviennent pas, ils laissent faire
« Toutefois, ce n’est pas surprenant, car toutes les structures de pouvoir sont solidement tenues par représentants des partis et des organisations nationalistes et néo-nazis. Comme vous le savez, le chien ne mange pas de chien » déclare Petro Simonenko. Le chef du Parti communiste a également fait appel à la communauté mondiale progressite pour demander à leurs gouvernements de cesser de soutenir ce pouvoir pro-fascistes en Ukraine, cette dictature policière détruit l’intégrité du pays.