Le Gouvernement de Nicolás Maduro rejette formellement le rapport de l’ONU. Caracas réagit en assurant que le rapport -qui reproche au président Nicolás Maduro des crimes de lèse humanité-est « rempli de mensonges ».
Le rapport présenté par une Mission Internationale de l’Organisation des Nations Unies (ONU), élaboré à distance le 16. 09.2020, sans aucune rigueur méthodologique, par une mission fantôme dirigée contre le Venezuela et contrôlée par des gouvernements subordonnés à Washington, dit sur Twitter le chancelier vénézuélien, Jorge Arraza, en guise de réaction du Gouvernement à ces signalements.
Arraza assure que l’exécutif ne reconnait « aucun mécanisme politisé et inquisitorial, créé à des fins idéologiques par des pays qui battent les records en matière de Droits de l’Homme, pour agresser le Venezuela et tenter d’endommager la relation avec le Bureau de la Haute Commission de l’ONU pour les Droits de l’Homme, et avec Michelle Bachelet, coopération constructive et coordonnée », selon les termes du chef de la diplomatie.
Au Venezuela, l’association venezuelienne des juristes a condamné le rapport de la mission de l’ONU, observant notamment :
« La mission indépendante de détermination des faits créée pour contrôler la situation des droits de l’homme en République Bolivarienne du Venezuela est composée de personnes originaires du Royaume Uni, du Portugal et du Chili, c’est-à-dire de pays qui, ces dernières années, ont toujours été dans une situation d’affrontement et d’opposition au Gouvernement du Président Nicolás Maduro, ont reconnu le député Juan Guaidó comme président par intérim du Venezuela et participent activement au blocus économique de notre pays. L’approbation de la résolution 42/25 porte atteinte aux piliers fondamentaux du multilatéralisme et du fonctionnement du Conseil des Droits de l’Homme consacrés dans la Charte des Nations Unies et dans les résolutions pertinentes de leur Assemblée Générale. Conformément à la résolution 60/251 de l’Assemblée Générale, la promotion et la protection des droits de l’homme doivent être basées sur les principes de coopération et sur un vrai dialogue et obéir à l’objectif de renforcer la capacité des États membres à respecter leurs obligations en matière de droits de l’homme au bénéfice de toute l’humanité. La résolution 42/25 constitue de façon évidente une atteinte à ces principes maintenus de façon pacifique à l’ONU. »
Rappelons également que l’auteur principal du rapport est Francisco Cox, avocat chilien du sinistre Joino Novoa, haut fonctionnaire de la dictature d’Augusto Pinocho et proche de Sebastian Pinera, président chilien dont chacun peut constater avec la féroce répression qui frappe les manifestations se déroulant actuellement au Chili qu’il n’a que faire des droits de l’homme. Dans une lettre à la haute commissaire des Nations Unies Michelle Bachelet, un groupe d’avocats chilien s’est d’ailleurs publiquement ému de la « condition discutable d’avocat expert en droits de l’homme » Francisco Cox étant donné qu’il affirme « catégoriquement et sans aucun sérieux dans son analyse ou sans aucune objectivité concernant les principes du droit international et des droits de l’homme qu’au Chili, il n’y a pas eu de crimes contre l’humanité. »
Pour I.C Antoine LUCI d’après sources d’agences
Surpris que le Portugal apparaisse comme étant un instigateur « habituel » des mauvais coups contre le Venezuela.
Concernant le Chili et le Royaume Uni, off course !!
Des précisions ?
Merci.