Le 8 janvier dernier, le président du Venezuela Nicolas Maduro a annoncé une nouvelle hausse du salaire minimum de 50%, et ce alors que la guerre économique menée par la classe capitaliste continue de provoquer de sérieuses difficultés dans le pays profitant de la faiblesse des prix du pétrole.
« Cette défense du revenu salarial des travailleurs est destinée à l’équilibrer. Tant qu’il y aura cette guerre, nous continuerons une politique audacieuse, juste pour chercher une harmonie, un équilibre entre l’emploi et les revenus, » a signalé le président.
En 17 ans de Révolution Bolivarienne, les gouvernements de Chavez puis de Maduro ont réalisé 35 augmentations de salaire alors qu’en 40 ans de Gouvernements de droite, il n’y en a eu que 9 !
Dans le même temps, l’opposition compradore de la Table de l’Unité (MUD) groupée autour du grand patronat continue de violer la constitution et de provoquer des troubles dans le pays. Entretenant un climat de tentative de coup d’État permanent. Chacun pourra observer qu’alors que la MUD dispose depuis 2015 de la majorité absolue à l’Assemblée Nationale, elle n’a pris absolument aucune action concrète pour faciliter la vie des vénézuéliens, sont but unique étant de renverser le président Maduro pour pouvoir remettre la main sur les richesses pétrolières du pays.
Dans ce contexte, ressemblant beaucoup aux manœuvres précédant le coup d’État US de Pinochet contre Salvador Allende (lire ci dessous), le président Nicolas Maduro a nommé un « commando anti-coup d’État » rassemblant plusieurs personnalités des institutions vénézuéliennes : le vice-président exécutif Tareck El Aissami présidera le Commando Anti-coup d’État qui comprendra aussi la vice-présidente pour la Souveraineté Politique, la Sécurité et la Paix, Carmen Meléndez, la chancelière Delcy Rodríguez et les ministres de la Défense Vladimir Padrino López et de l’Intérieur, de la Justice et de la Paix, Néstor Reverol ainsi que le député Diosdado Cabello, le directeur du Service Bolivarien du Renseignement Militaire (SEBIM) Gustavo Gonzalez López, le commandant général de la Milice Nationale Bolivarienne Vega González, le directeur de la Police Nationale Franklin García Duque et le directeur du Contre-espionnage Militaire Iván Rafael Hernández Gala.
Revue de presse hebdomadaire sur le Venezuela
www.initiative-communiste.fr vous propose une sélection d’information par nos amis de la lettre d’info de Vivavenezuela
- Venezuela : l’opposition veut-elle un remake du coup d’Etat contre Allende? – Investigation
- Venezuela: L’Assemblée Nationale déclare l' »abandon de poste » de Nicolas Maduro – Cubadebate
- L’accord Colombie-OTAN est dirigé contre le Venezuela et vers le pillage des ressources naturelles – Investigation/Resumenlatinoamericano
- Venezuela : Augmentation du salaire minimum de 50% BolivarInfos/TelesurTv
- Le vice-président vénézuélien signale que la droite à l’Assemblée Nationale ne respecte pas la Constitution – Mouvementcommuniste
- Venezuela : L’Assemblée Nationale nomme illégalement une nouvelle direction – BolivarInfos/TelesurTv
- Venezuela : Ramos Allup, le grand perdant de 2016 – BolivarInfos/MisionVerdad
- Venezuela: Prestation de serment du Commando Anti-coup d’Etat – Telesur
Réponse de l’ambassadeur du Venezuela Hector M. Mujica au journal Les Échos
Lundi 5 décembre le journal « Les Échos » a publié un article intitulé « LeMercosur suspend le Venezuela, victime de son idéologie ». En lisant le titre de cet article écrit par Hervé Guyader (Président du Comité français pour les droits du Commerce international), on pouvait penser qu’on allait lire une analyse technico-juridique étayant les raisons ou les arguments de la mesure prise par les pays « fondateurs » du Mercosur (Argentine, Brésil, Paraguay et Uruguay) à l’encontre de l’appartenance du Venezuela à l’Organisation.
Comme nous pouvions l’attendre d’un non spécialiste dans la matière, nous avons dû constater avec tristesse qu’aucune explication n’était donnée. L’article montre une incapacité profondément enracinée à analyser et interpréter l’objet de sa réflexion. Ce que nous avons lu, c’est un ensemble d’imprécisions et d’ambiguïtés. Ses positions de départ sont « contaminées » par un excès d’a priori. Dommage, mais c’est toujours pareil : attaques éhontées, sans aucun souci d’éthique ou d’honnêteté intellectuelle, contre la Révolution bolivarienne et le processus complexe, difficile et longuement souhaité de création de la « Grande Patrie » en Amérique Latine et dans les Caraïbes.
Dans l’article figurent également des qualificatifs offensants envers l’État vénézuélien et envers de grandes figures de notre histoire. Je n’ai peut-être pas le droit de l’exprimer, mais comme le rappelait Ignacio Ramonet dans un article récent : « Voltaire a défini la tolérance comme suit: « Je ne suis pas d’accord avec ce que vous dites, mais je me battrai jusqu’à la mort pour que vous ayez le droit de le dire ». J’espère que ce principe élémentaire sera respecté et en ma qualité d’Ambassadeur de la République bolivarienne du Venezuela en France, j’appelle à la déontologie journalistique pour demander très respectueusement qu’il me soit permis d’apporter des considérations visant à montrer les imprécisions et les manipulations exposées dans l’article de M. Guyader.
La rédaction de l’article, biaisée et tendancieuse, est en elle-même préoccupante, car elle affirme que la suspension illégale et illégitime par les Etats fondateurs du MERCOSUR se base sur le fait que le Venezuela n’aurait pas « respecté ses engagements, dont la libre circulation des marchandises et la clause démocratique ».Je me permets de vous signaler que cette affirmation est absolument fausse.
Il est facile de vérifier dans la presse internationale que les déclarations des fonctionnaires des États fondateurs faisaient référence de façon générique, à un non-respect présumé par le Venezuela de l’adéquation aux règles du MERCOSUR. Les représentants des pays fondateurs ne se sont jamais prononcés officiellement sur le non-respect auquel se réfère M. Guyader. A partir de cette généralité, ambiguë et tendancieuse, non démontrée par les faits, plusieurs agences de presse et des médias se sont fait l’écho d’une information fausse et manipulée qui cherche à discréditer mon pays auprès de l’opinion publique internationale. Ce comportement ne nous étonne plus dans une époque où prévaut l’action du Big Brother médiatique visant au formatage des cerveaux et à l’annulation de l’esprit critique dans les médias et dans l’opinion publique.
Dans ce sens, l’Ambassade tient à apporter les précisions suivantes:
La République Bolivarienne du Venezuela a été accusée par des personnalités politiques des États fondateurs du MERCOSUR de ne pas avoir intégré les accords du l’Organisation régionale, ce qui est absolument faux.
Il faut souligner que depuis son adhésion à l’Organisation, en 2012, le taux d’adéquation du Venezuela au règlement est de 95%, ce qui représente un taux d’incorporation réglementaire nettement supérieur, dans une période de seulement quatre (4) ans, à celui des autres États membres de l’Organisation depuis vingt-cinq (25) ans.
Ces déclarations sont des attaques qui s’inscrivent dans le cadre de la méprisable campagne internationale qui prétend agresser et assiéger le Venezuela sur tous les fronts : politique, économique et social.
Dans le domaine juridique, il est important de préciser qu’il n’existe aucune règle dans le MERCOSUR qui permette d’appliquer une sanction à l’encontre du Venezuela pour un retard dans l’adéquation réglementaire ou commerciale. Il faut également rappeler que le Protocole d’adhésion du Venezuela prévoit qu’il se déroulera sur les principes « d’équilibre, de flexibilité et de progressivité ».
La seule sanction prévue dans le règlement du MERCOSUR à l’encontre d’un des États Membres se trouve dans la clause démocratique du Protocole d’USUHAIA, qui, depuis son existence, a été appliquée une seule fois, au Paraguay, en 2012. Cette clause, dont le fondement juridique est la protection de l’État de Droit dans les États Membres, n’a jamais été invoquée à l’encontre du Venezuela, justement en raison de la carence absolue d’éléments vérifiables pour son application.
Ces arguments sont facilement vérifiables si l’on souhaite faire une analyse sérieuse, rigoureuse, cohérente et rationnelle sur l’appartenance du Venezuela au MERCOSUR, comme on peut l’espérer d’un profane en la matière. Espérons que dans une analyse future l’auteur observera, par exemple, que vingt-cinq ans après la fondation de l’Organisation, l’Argentine n’a incorporé dans sa législation intérieure que 37% des règles du MERCOSUR ; le Brésil en a incorporé 42,22%, le Paraguay 38,12% et l’Uruguay 42%.
Il est étonnant que le Président du Comité Français pour les droits du Commerce international ait négligé dans son analyse que la suspension arbitraire du Venezuela du MERCOSUR n’a pas respecté les règles du Droit international public qui préconisent, en cas de différend, l’activation des mécanismes de conciliation pour la solution de controverses comme étape préalable à tout contentieux judiciaire. Aucun de ces mécanismes n’a été respecté par le États « fondateurs » du MERCOSUR, ce qui montre l’illégalité et l’illégitimité d’une décision qui ne peut avoir d’autre justification que des motivations politiques, en violation manifeste de l’institutionnalité et de la légalité de l’Organisation.
M. Guyader utilise des qualificatifs péjoratifs, offensants et inacceptables pour se référer à l’ancien Président Hugo Chavez et à la figure historique toujours en vigueur de Simon Bolívar, qu’il qualifie de « dictateur ». Il est vrai que, vu le manque de précision, nous n’arrivons pas à savoir qui de Bolívar ou de Chavez est qualifié de dictateur dans l’article. Peu importe, ce n’est pas la première fois que nous faisons face à des attaque perfides et infondées. Cependant, il faudrait rappeler à M. Guyader que s’il s’agit de Chavez, ce « dictateur » a été à l’origine d’un profond processus démocratique progressiste au Venezuela, avec le soutien massif du peuple vénézuélien qui s’est traduit par dix-sept (17) victoires électorales sur les dix-huit (18) consultations qui se sont tenues au Venezuela pendant plus d’une décennie.
Il est certain que le Venezuela affronte des problèmes sérieux économiques et de redéfinition de son modèle de production. Nous ne le nions pas. Mais il est important de souligner qu’une grande partie de ces problèmes a un caractère conjoncturel, notamment en raison de la chute sensible des revenus du pétrole et de la guerre économique menée par des acteurs internes et étrangers qui cherchent non seulement un changement de gouvernement au Venezuela, mais un changement du modèle démocratique, de participation populaire et citoyenne qui fait l’originalité du projet bolivarien, en cherchant l’asphyxie de l’économie nationale et la destruction de processus inédits d’intégration en œuvre dans Notre Amérique depuis deux décennies, pour surmonter les asymétries, créer des complémentarités et renforcer l’inclusion sociale: l’Alliance Bolivarienne pour les Peuples de Notre Amérique (ALBA), la Communauté des États Latino-américains et des Caraïbes (CELAC), Petrocaribe, l’Union des Nations du Sud (UNASUR) et le renforcement du MERCOSUR.
Je ne prétends pas en ces quelques lignes débattre avec M. Guyader, un auteur reconnu, fervent défenseur des politiques de flexibilisation économique donc néolibérales. Il a bien entendu le droit de penser comme il l’entend. Je n’aspire qu’à lui montrer que son avis sur les relations du Venezuela avec le MERCOSUR manque de fondement (éthique et légal), présente des imprécisions et s’inscrit de toute évidence dans une ligne informative qui cherche à donner une vision déformée de la réalité vénézuélienne. Je finirai en lui rappelant la parabole bien connue : Avant de chercher la paille dans l’œil de l’autre, commençons par retirer la poutre qui est dans notre œil.
Nous, les Vénézuéliens, poursuivrons notre projet : éradiquer la pauvreté, créer plus de démocratie et une démocratie meilleure, construire plus d’écoles, d’universités, d’espaces culturels, de logements dignes, créer et renforcer des espaces régionaux plus vastes et inclusifs, dans le cadre du respect du droit international et de notre souveraineté.
En vous remerciant de me permettre d’exprimer notre point de vue, veuillez agréer, Monsieur, les assurances de ma considération distinguée
Hector Michel Mujica Ricardo
Ambassadeur de la République Bolivarienne du Venezuela en France et auprès des Principautés d’Andorre et de Monaco.
Source: BolivarInfos
Venezuela : l’opposition veut-elle un remake du coup d’État contre Allende?
Au delà de la propagande systématique des médias contre le gouvernement vénézuélien, il convient de s’intéresser aux actions menées par l’opposition, qui détient le pouvoir législatif depuis 1 an. Faire appel aux forces armées, accuser le Président d’avoir violé la Constitution, ou encore annoncer sa destitution…L’opposition semble s’inspirer de l’Assemblée Nationale chilienne, durant les mois ayant précédé le coup d’État contre Allende. Un drôle de programme pour des soi-disant défenseurs de la démocratie !
Gagnants et perdants de la crise économique
Contrairement à ce qu’elle avait promis le jour des élections en décembre 2015, l’opposition vénézuélienne n’a rien fait pour « en finir avec les queues ». (1) Depuis, elle n’a pas considéré opportun de soutenir les initiatives du gouvernement dans le cadre de la guerre économique non plus. Au lieu de cela, l’opposition a, grâce à l’appui des médias, multiplié les appels à l’aide au monde entier, pour dénoncer la gestion de la crise économique du gouvernement Maduro et l’accuser de tous les maux.
Le récit dominant impose une lecture unidimensionnelle: le gouvernement bolivarien porte l’entière responsabilité de la crise. Tout se passe comme si, du jour au lendemain, la droite découvrait que les revenus de l’État vénézuélien ont toujours été fortement dépendants des cours du pétrole. « Qu’aurait fait l’oligarchie si elle devait gouverner le pays avec le pétrole à 24 $ le baril? » – demanda le Président Maduro à des opposants « enhardis par l’ivresse du pouvoir ». (2)
Pour rendre les choses encore plus compliquées, l’économie ne s’est pas diversifiée et la plupart des produits continuent à être importés. Cela a permis que l’oligarchie s’accapare des denrées et spécule sur leur prix. Souvenons-nous que l’oligarchie chilienne avait également provoqué la pénurie afin de semer le mécontentement dans la population et ouvrir la voie aux putschistes.
Nier la réalité de la guerre économique est une stratégie politicienne qui a fait long feu. Le résultat d’un sondage montre que 66% des Vénézuéliens pensent que « l’opposition parle uniquement de renverser Maduro, mais elle n’a pas encore présenté de plan pour résoudre les problèmes économiques ». Et le même sondage indique également que 68 % des Vénézuéliens « seraient d’accord pour que l’opposition aide le président Maduro à résoudre les problèmes économiques du pays ». (3)
Une table de dialogue éclair?
Invitée à maintes reprises par le gouvernement, l’opposition a été obligée de participer à la table de dialogue soutenue par l’UNASUR, le Vatican et des personnalités comme l’ex-président espagnol Rodriguez Zapatero. Lors d’une de ces discussions, elle avait donc indiqué vouloir « travailler ensemble dans le domaine économique et social, afin de combattre toute forme de sabotage, boycott ou agression à l’économie vénézuélienne ». (4) Comme on dit dans ces cas, mieux vaut tard que jamais…
Mais en refusant de continuer à assister à la table de dialogue, la droite a manqué une chance historique, qui consistait à exercer une opposition constructive et à soutenir les initiatives en faveur des plus démunis. (5) Car, au milieu d’innombrables difficultés, la Révolution Bolivarienne a continué la mise en œuvre de son ambitieux programme social, notamment dans le domaine de la santé et du logement à travers les Missions Barrio Adentro et Vivienda.
Et face à la guerre économique des oligopoles comme Polar, le gouvernement a également consolidé les « Comités Locaux d’Approvisionnement et de Production » (CLAP), comme une réponse urgente à la crise. A titre d’exemple, en 2016 la distribution d’aliments a atteint une moyenne de 30 000 tonnes hebdomadaires à travers de 21 000 comités déployés à l’échelle nationale.
En 2017, il est prévu d’augmenter la quantité à hauteur de 41 000 tonnes par semaine. (6) Et le 8 janvier le président ouvrier Nicolas Maduro a aussi annoncé une augmentation du salaire minimum et des retraites de 50 %. Avec la carte qui donne droit au « panier socialiste », les travailleurs augmenteront leur pouvoir d’achat à un minimum légal de 100.000 bolivares.
Des amis qui tombent à pic
En cachant soigneusement ces informations, les médias continuent à développer l’image d’un « État en faillite ». Ce qui justifierait l’intervention étrangère ou le coup d’État. La forme peut varier, mais l’objectif reste le même: diaboliser, puis renverser Maduro. Et depuis qu’en 2013 le peuple lui fit confiance pour continuer l’œuvre du Comandante Eterno, les occasions n’ont pas manqué. Résister au putschisme, c’est donc devenu un peu la spécialité du gouvernement.
Faire appel aux forces armées, accuser le Président d’avoir violé la Constitution, ou encore annoncer sa destitution dans quelques mois… L’opposition semble s’inspirer de l’Assemblée Nationale chilienne, durant les mois ayant précédé le coup d’Etat contre Allende. Les appels à sortir dans la rue et à « prendre le Palais de Miraflores », se sont dégonflés systématiquement depuis l’opération « La Sortie ». (7)
En revanche, l’année dernière les appels à l’aide adressés à l’extérieur ont compté sur l’appui du secrétaire de l’OEA, Luis Almagro, qui a menacé d’activer les mécanismes de la « charte démocratique ». Il s’est contenté de marcher dans le sillage d’Obama, qui a renouvelé son décret pour la deuxième année consécutive, selon lequel le Venezuela constitue « une menace inhabituelle et extraordinaire pour la sécurité nationale des États-Unis ». (8)
En clair, cet « ordre exécutif » équivaut à un permis d’ingérence partout où la première puissance militaire au monde invoque une soi-disant menace. Pendant ce temps-là, le gouvernement a appelé l’opposition à poursuivre le dialogue. Et il a continué à mobiliser le peuple face aux menaces, comme elle le fit lors de la Marche anti-impérialiste du 17 décembre dernier. L’annonce récente d’un accord entre la Colombie et l’OTAN, rend cette menace encore plus tangible qu’elle ne l’était avant.
La nouvelle vague bolivarienne
La campagne médiatique internationale contre le Venezuela a pourtant eu le mérite de révéler une chose: l’opposition n’a pas la moindre volonté de lutter contre la pauvreté et les inégalités. En réalité, elle est impatiente de revenir aux années du néolibéralisme, où la social-démocratie s’arrangeait avec le FMI pour démanteler l’État et distribuer la misère au peuple. Plus le temps passe, plus elle se discrédite. En niant les conquêtes de la Révolution, la rhétorique anti-chaviste s’avère impuissante face à la nouvelle vague bolivarienne.
Mais la prudence est toujours de mise: il ne faut pas sous-estimer la capacité des médias à produire de l’amnésie collective. A celles et ceux qui, face à la pression du discours anti-Maduro, préfèrent se donner bonne conscience ou croire que l’opposition putschiste se trouverait malgré tout du « bon côté de l’histoire »…le peuple de Notre Amérique sait quoi répondre : « Allende presente, ahora y siempre ! Chavez vive, la lucha sigue ! »
Notes:
1 ) La MUD si prometio acabar con las colas , Entodonoticias.com, 10/12/2015
2 ) Maduro: « MUD malinterpreta el momento historico », El Universal, 13/12016
3 ) Interlaces, 68% de acuerdo con que la oposicion ayude a resolver problemas economicos, 6/11/2016
4 ) MUD acepto enfrentar junto al gobierno el sabotaje economico, VTV Canal 8, 13/11/2016
5 ) MUD anuncia que no asistirán al diálogo acordado para hoy, Mision Verdad, 6/12/16
6 ) Clap elevaran distribucion a mas de 41.000 toneladas de alimentos semanales en 2017, Vision Apurena, 30/12/16
7 ) Au Venezuela, les victimes du putschisme se battent contre l’impunité, Investig’Action, 21/3/16
8 ) El Decreto de Obama paso a paso, Correo del Orinoco, 12/3/2016
Source: Le Journal de Notre Amérique, janvier 2017
Cet article est également disponible en : Espagnol
Source: http://www.investigaction.net/venezuela-lopposition-veut-elle-un-remake-du-coup-detat-contre-allende/#sthash.3XjqKMV5.dpuf