Accord à l’OPEP pour soutenir les cours du pétrole
Le 30 novembre dernier les membres de l’OPEP réunis à Vienne ont trouvé un accord pour réduire la production de pétrole et faire remonter les prix du baril. Le cartel a décidé de réduire sa production de 1,2 million de barils par jour à 32,5 millions. La Russie, qui n’est pas membre de l’organisation, s’est engagée à pomper 300.000 barils de pétrole en moins par jour.
Et l’effet n’a pas tardé à se faire sentir, avec une hausse marqué des cours du pétrole sur les marchés mondiaux dépassant désormais les 50 $, plus haut niveau depuis plus d’un an.
Attaques contre le Venezuela
Dans le même temps, les attaques contre le Venezuela se poursuivaient, avec notamment la diffusion de fausses rumeurs attaquant la compagnie nationale publique PDVSA. Obligeant les autorités diplomatiques à publier des démentis.
Dans le même temps, les gouvernements d’extrême droite du Paraguay, d’Argentine ainsi que le gouvernement putchiste du Brésil ont essayé d’expulser unilatéralement le Venezuela du MERCOSUR. Le Ministre des Affaires Etrangères Venezuelien contre-attaquant en indiquant que la lettre publiée par ces derniers est sans aucun fondement puisqu’elle ne repose sur aucune des règles de fonctionnement de ce traité commercial.
Rodriguez a annoncé que le Venezuela continuait à assurer la présidence du MERCOSUR et à participer à toute les réunions. Le président Maduro a lui dénoncé cette agression internationale contre le Venezuela.
Le 2 décembre 2016, le Venezuela a également subi une cyber-attaque majeure contre son système de paiement. Le président Maduro dénonçant la aussi un acte d’agression internationale contre le Venezuela a expliqué à la télévision :
« Je suis ici pour dénoncer un coup promu et soutenu par les secteurs financiers nationaux et internationaux contre la paix de notre peuple ».
L’attaque a frappé le système d’échange monétaire, provocant l’effondrement du système de paiement et des transactions financières ».
Le président venezuelien a rappelé :
» Souvenez-vous combien d’obstacles nous devons affronter. En octobre, le ministère des finances états-unien a pris des sanctions économiques et médiatiques pour empêcher le Venezuela de remplir ses obligations ».
Les USA sont en effet accusés d’avoir infiltrer le système de communication de la compagnie pétrolière publique PDVSA pour obtenir des informations sur des milliers de ses employés avec l’aide d’agents travaillant à l’ambassade américaine à Caracas, ce que montre un document qu’a pu se procurer l’agence de presse TELESUR en novembre 2015.
Le président du Venezuela a appelé l’armée et la société civile à rester « en alerte pour faire face à l’offensive de la droite venezuelienne et de ses alliés internationaux ».
COMMUNIQUE CONCERNANT PDVSA
L’Ambassade de la République Bolivarienne du Venezuela en France rejette catégoriquement les informations de presse alléguant que la compagnie nationale de pétrole, PDVSA, se trouve en situation de défaut de paiements. Ces rapports sont complètement faux, manipulés et imprécis.
L’Ambassade de la République Bolivarienne du Venezuela en France tient à rappeler les informations officielles suivantes :
- PDVSA a honoré et continuera à honorer les engagements pris envers les investisseurs vénézuéliens et étrangers, propriétaires des obligations émises par la compagnie.
- Les engagements issus des obligations PDVSA (paiements des intérêts) dont la date d’expiration est 2021, 2024 et 2026 correspondant au semestre échoué en novembre 2016, ont déjà été payés.
- Concernant l’obligation PDVSA 2035, on précise que le paiement des intérêts correspondant au semestre finalisant en novembre 2016 se trouve actuellement en procès d’exécution, conformément aux délais, conditions et modalités établies lors de l’émission.
Les informations ci-dessus sont communiquées pour démentir de la façon la plus ferme les fausses informations diffusées par les medias internationaux qui affirment que PDVSA n’a pas respecté ses engagements. Jusqu’à présent, il n’y a pas eu un seul détenteur d’obligations de PDVSA qui atteste du non-respect allégué. Ces fausses informations émanent d’une fuite d’une évaluation présumée d’une société internationale de notation des risques.
La réalité est que PDVSA a honoré ses engagements et continuera à les honorer conformément aux délais impartis et aux modalités établies. Il est aussi vrai que PDVSA continue à se renforcer et à établir des alliances stratégiques avec des investisseurs nationaux et étrangers.
Récemment, la compagnie vénézuélienne a signé un accord avec la compagnie China National Petroleum Corporation (CNPC) de l’ordre de 2.200 millions de dollars, pour ainsi augmenter la production nationale de plus de 277 mille barils de pétrole supplémentaires par jour. Ceci est seulement un exemple parmi les différents accords signés entre PDVSA et plusieurs sociétés transnationales.
Cette nouvelle attaque contre PDVSA et contre le peuple vénézuélien fait partie de la campagne économique et politique internationale contre le Venezuela, qui cherche à semer l’inquiétude dans la population, à déstabiliser le pays et sa production nationale, et ainsi qu’à ternir l’image internationale de la principale industrie vénézuélienne.
Malgré tout cela, le gouvernement du Venezuela continue à impulser des projets visant à renforcer l’économie nationale, touchée par la chute dramatique des prix internationaux du pétrole. De même, le Président de la République, Nicolás Maduro, entreprend une stratégie avec les autres pays producteurs du pétrole membres et non-membres de l’OPEP pour stabiliser les prix du baril de pétrole, grâce à un accord qui devrait être conclu lors du Sommet de Vienne du 30 novembre 2016.
Ambassade de la République bolivarienne du Venezuela en France
Paris, le 25 novembre 2016