C’est une nouvelle qui n’aurait pas dû passer inaperçue : au Venezuela, la marionnette d’extrême droite que Washington a investi comme son président putschiste vient d’encaisser un nouveau camouflet sérieux. Le parlement où l’opposition de droite détient pourtant la majorité vient de le débarquer de son poste de président du parlement pour le remplacer par une autre personnalité de l’opposition, Luis Eduardo Parra. Avec 84 voix sur les 150 députés présents et la majorité absolue.
Immédiatement et en réaction, le putschiste Guaido, qui n’a que faire des élections s’autoproclame… président du parlement. Avec évidemment le soutien de ses maîtres étasuniens. Pourquoi s’embarrasser d’élections puisqu’en Amérique Latine l’impérialisme américain prétend s’arroger le droit d’édicter à sa convenance les vainqueurs comme il vient de le faire en Bolivie ?
Aymeric Monville, secrétaire de la commission internationale du PRCF, était ce 6 janvier l’invité du JT de RT France pour analyser ce qui se passe au Venezuela.