Le Président Maduro vient de confier le pouvoir législatif à la Cour suprême du Venezuela, compte tenu de l’illégalité et le putschisme dans lequel les députés de droite ont plongé l’Assemblée Nationale du pays.Depuis janvier 2016, la Cour suprême a déclaré nuls tous les votes du Parlement, en réaction à l’investiture de trois députés de droite, malgré les soupçons entourant leur élection.L’opposition veut pousser le chef de l’État vers la sortie et exige une élection présidentielle anticipée avant celle prévue en décembre 2018. Le président Nicolas Maduro accuse l’opposition et le secrétaire général de l’Organisation des Etats américains (OEA) d’encourager une « intervention internationale » contre le Venezuela bolivarien .
En fait le processus révolutionnaire est en butte à une offensive coordonnée par l’oligarchie vénézuélienne et la Sainte-Alliance impérialiste. Encouragée par l’élection de D. Trump la droite contre-révolutionnaire utilise tous les moyens y compris violents et subversifs pour renverser le pouvoir populaire.
La réaction de l’UE anti-démocratique, anti-sociale, impérialiste et de ses marionnettes de Libé, du Monde et des télés et radios de nos marchands de canon ou de béton, des financiers qui veulent anéantir Maduro comme ils ont assassiné Allende et tant d’autres, est évidement révélatrice.
Révélatrice et mensongère : c’est Maduro et le pouvoir qui sont accusés de « coup d’État ». Les voleurs crient au voleur !
Mais ce qui reste encourageant, malgré une situation économique et politique du pays, c’est que le pouvoir chaviste résiste. Il résiste et riposte.
Fort de la confiance des travailleurs, du peuple et de l’armée le pouvoir montre sa capacité à contre-attaquer. Inévitablement l’affrontement de classe s’aiguise.A la violence de classe des possédants le processus révolutionnaire ne peut que s’approfondir et s’organiser pour défendre la Révolution et la mener jusqu’au bout.
Ce que nos camarades du Parti Communiste du Venezuela n’ont cessé de dire tout en appuyant et participant au processus et en gardant l’autonomie politique du parti pour défendre au sein du front bolivarien le point de vue cohérent et déterminé de la classe ouvrière.
Pour ce qui concerne le PRCF il renouvelle son soutien et sa solidarité avec le processus révolutionnaire de Venezuela, au président Maduro, aux forces patriotiques et aux communistes du pays. Le PRCF qui participe et participera à toutes les actions internationalistes, dénonce avec force la campagne médiatique anti-venezuelienne déchaînée une fois de plus par les chiens de garde du capitalisme y compris sur les radios et chaînes publiques où les défenseur de la la vérité et du Venezuela n’ont jamais aucune place.
Communiqué de la Commission internationale du PRCF – 31 mars 2017
Communiqué du Cercle Bolivarien de Paris et du Collectif ALBA-TCP France
Des organisations françaises de solidarité condamnent les actions interventionnistes de M. Luis Almagro contre le Venezuela
Nous, membres de mouvements sociaux, d’associations, de partis politiques, citoyennes et citoyens européens et latino-américains résidant en France, condamnons de la façon la plus catégorique les déplorables actions du secrétaire général de l’Organisation des Etats Américains (OEA), M. Luis Almagro, en contre du gouvernement et du peuple de la République bolivarienne du Venezuela.
Une fois de plus, M. Almagro a montré son inlassable disposition à déstabiliser ce pays par une campagne politico-médiatique avec le soutien de facteurs étrangers, qui vise la mise en œuvre d’une intervention militaire contre la Patrie de Simón Bolívar.
Violant les règles internes de l’OEA, outrepassant les compétences d’un Secrétaire général, les intentions interventionnistes de M. Almagro deviennent de plus en plus claires, cherchant à interférer dans les affaires intérieures du Venezuela. Ses actions représentent une violation manifeste des principes de non intervention dans les affaires intérieures des Etats. Il est allé jusqu’à ignorer les critiques émises par des Etats membres de l’OEA sur la violation des règles de l’Organisation.
Par ses actions, M. Almago a montré qu’il est le porte-parole de l’opposition radicale, violente et déstabilisatrice vénézuélienne, en particulier en présentant un rapport long et illégitime pour obtenir la suspension du Venezuela de l’Organisation par l’application de la Charte démocratique. Rapport dépourvu de rigueur technique, qui ne se fonde que sur les déclarations de porte-paroles de l’extrême droite vénézuélienne et de la presse d’opposition.
M. Almagro s’est servi de sa qualité de Secrétaire général pour promouvoir une conférence de presse avec des membres de l’opposition radicale vénézuélienne au siège même de l’OEA. Un fait inédit et honteux pour l’Organisation.
Dans son désespoir, M. Luis Almagro a attaqué des mécanismes idoines et qui comptent avec le soutien international, comme la table de dialogue entre les acteurs politiques vénézuéliens, sous les auspices de l’UNASUR et du Vatican.
Son intention est claire : détruire tout mécanisme qui cherche à ce que ce soient les vénézuéliens qui trouvent de façon souveraine des solutions à leurs différences, en favorisant une agression étrangère.
Nous, membre d’organisations solidaires avec le Venezuela, lançons un appel à la vigilance face à l’attitude éhontée de M. Luis Almagro, qui s’est érigé en acteur de premier plan dans le but d’agresser et de violer la souveraineté et la démocratie du Venezuela.
Nous rejetons les attaques déstabilisatrices de M. Almagro et de la droite vénézuélienne et internationale contre une nation et contre un peuple pacifique ; contre le gouvernement légitime, démocratique et constitutionnel du Président Nicolás Maduro Moros. Ces actions interventionnistes contre la dignité d’un peuple qui a choisi démocratiquement un processus révolutionnaire et progressiste sont condamnées à l’échec.
Les organisations de solidarité en France resteront actives et ne céderont pas pour arrêter ces actions infâmes. Nous réitérons notre entier soutien et notre solidarité avec la Révolution bolivarienne et le Peuple vénézuélien
Aujourd’hui plus que jamais, nous réitérons notre engagement à défendre l’héritage du Commandant Hugo Chávez.
Vive le Venezuela!
Vive la Grande Patrie !
Vive la solidarité entre les peuples!
Paris, le 27 mars 2017