Au Venezuela, que ce soit dans les urnes ou dans la rue, le peuple a choisi. Il a choisi l’indépendance, la liberté, la démocratie et la paix. Il a choisi de refuser la colonisation, les putschs et la dictature américaine. Il a choisi de défendre ses richesses et sa souveraineté. Il a choisi de refuser les appels à la guerre lancée par la marionnette que Trump et ses vassaux comme Macron ont décidé de lancer dans un putsch pour s’emparer du pouvoir par la force au Venezuela. Guaido a ainsi appelé à une invasion du Venezuela par les USA.
Malgré le blocus et la guerre économique qui provoquent de grave dégâts à l’économie vénézuélienne – on parle de centaines de milliards d’euros – le peuple vénézuélien ne veut pas d’une dictature US.
Et malgré les menaces de guerre et d’invasion militaire lancées par la Maison Blanche, l’armée du Venezuela, mais également les corps civils de défense du Venezuela ( la milice bolivarienne) appellent à défendre l’indépendance du pays. Les tentatives de corruption n’ont d’ailleurs pas permis à Washington d’obtenir de défection. Au contraire, l’armée vénézuélienne a fermée la frontière avec la Colombie à Cuccutta pour bloquer les provocations qui sont en train d’être montées pour lancer sous prétexte d’aide humanitaire une invasion militaire du Venezuela. Et des exercices militaires de même que le déploiement des défenses anti aériennes ont été réalisés ces derniers jours. Chacun pourra observer qu’en guise d’aide humanitaire, ce sont surtout 5000 soldats américains qui ont été envoyés à la frontière du Venezuela et de la Colombie.
La Russie et la Chine ont apporté leur soutien au Venezuela, la Russie déposant une résolution en ce sens au conseil de sécurité de l’ONU.
En un jour, deux millions de signatures à la pétition en soutien à Nicolas Maduro
Fort de sa légitimité démocratique tirée des urnes – il a été élu avec plus de 60% des voix devançant largement les 3 candidats d’opposition – le président du Venezuela Nicolas Maduro ne ménage pas ses efforts pour appeler à la paix, au respect de la constitution et à la défense de la liberté et de l’indépendance du Venezuela. » C’est une guerre politique de l’impérialisme américain, pour les intérêts de l’extrême droite qui y gouverne aujourd’hui, pour le ku klux klan qui gouverne à la Maison Blanche, pour mettre la main sur le Venezuela » a alerté Nicolas Maduro
Contrairement au putschiste Guaido, Nicolas Maduro bénéficie d’un fort soutien populaire.
C’est ce qu’ont démontré les manifestations du 2 février. Pendant que Guaido peinait à rassembler 5 000 manifestant sur la rue Mercedes à proximité de la mission de l’Union Européenne, les soutiens de Maduro étaient plus de dix fois plus nombreux avenue Bolivar.
Ce 12 février, les forces de la révolution bolivarienne ont lancé une pétition de soutien à Nicolas Maduro; en 24h elle a déjà reçu plus de deux millions de signatures. Et une manifestation de la jeunesse place Bolivar réunissait, en soutien au gouvernement Maduro et à la paix, plusieurs milliers de manifestants.
Une mobilisation à comparer au nouveau bide de l’appel à la mobilisation lancé par les USA et Guaido ce 12 février.
La « grande manifestation » de Guaido tourne une nouvelle fois au bide
Ce 12 février, après l’échec de sa manifestation du 2 février (lire ici), le putschiste Guaido appelait une nouvelle fois à une journée de manifestation. Et il avait annoncé qu’il rassemblerait la foule de ses soutiens sur l’avenue Francisco Miranda dans les beaux quartiers de la capitale du Venezuela, Caracas. Les grands moyens avaient été déployés et des images filmées d’hélicoptères devaient être faites pour être diffusées dans le monde entier. Pour mettre en scène ce qui est censé être le soutien populaire à Guaido, la marionnette d’extrême droite désignée par l’impérialisme américain pour faire main basse sur le pétrole vénézuélien
Caracas est une très grande ville et elle compte au moins 3 millions de manifestants. Si le putschiste bénéficiait d’un vrai soutien populaire, on pourrait s’attendre à une manifestation impressionnante. Sans doute un million de manifestants, ou au moins plusieurs centaines de milliers de personnes.
En France, les médias des milliardaires – à l’image de Boursorama diffusant une vidéo en plan serré de la manifestation, voudrait faire croire à un succès, à une foule immense.
En réalité les images aériennes démontrent qu’il y avait sans doute moins de 10 000 manifestants. Un échec retentissant pour celui qui ne s’est pas présenté aux élections présidentielles en 2018 au Venezuela, qui fait partie d’un groupe parlementaire d’extrême droite de seulement quelques députés, mais qui, par ordre de D.Trump, s’autoproclame président. Et qui voulait avec cette manifestation mobiliser largement pour préparer la provocation lancée par les USA, en appelant à faire entrer de « l’aide humanitaire » le 23 février prochain. C’est-à-dire à faire entrer les tanks et les soldats US et leurs supplétifs colombiens et brésiliens au Venezuela.
Même le pourtant ultra-atlantiste et violemment anti-vénézuélien journal le Monde le reconnait, la grande journée de mobilisation nationale lancée à travers tout le Venezuela par Guaido n’aurait selon le quotidien vespéral des marchés réussi à réunir que quelques « dizaines de milliers de manifestants ». C’est-à-dire, en proportion, bien moins que les gilets jaunes qui manifestent depuis 13 semaines en France pour la démission de Macron, ou que lors de la journée de grève générale du 5 février 2019.
jbc pour www.initiative-communiste.fr