Une nouvelle fois, l’impérialisme américain vient de prendre une nouvelle décision arbitraire et extrêmement agressive contre le Venezuela et sa révolution bolivarienne, en frappant de sanctions le Venezuela ainsi qu’une liste de personnalité. Avec cette décision de B Obama il s’agit pour les USA d’une nouvelle tentative pour renverser l’ordre démocratique aux Venezuela et y rétablir la domination de sa classe capitaliste.
Tout comme Cuba socialiste, les communistes du Pôle de Renaissance Communiste en France témoignent de leur soutien internationaliste aux travailleurs du Venezuela et de l’ensemble des peuples du monde au coté desquels ils seront toujours pour combattre l’impérialisme capitaliste, pour la démocratie et la paix.
ci-après, les déclarations de Nicolas Maduro président du Venezuela et du gouvernement de Cuba. Nombre de gouvernement d’amérique latine ont également réaffirmé leur soutien au gouvernement du venezuela (equateur, nicaragua…):
« Comme nous avons déjoué sa tentative de coup d’Etat, le président Barack Obama (…) a décidé de se charger personnellement de renverser mon gouvernement et d’intervenir au Venezuela pour en prendre le contrôle » Nicolas Maduro
Soulignant l’hypocrisie de la décision d’Obama, Maduro a qualifiié cette déclaration de « Frankenstein, monstrueuse » car les USA prétendent d’un coté souhaiter construire une meilleure relation avec les pays d’Amérique Latine, mais que dans le même temps ils attaquent durement le Venezuela. S’exprimant depuis le palais présidentiel de Miraflores, le président Maduro a indiqué que la décision américaine est une des plus aggressives prises, résultats de la frustration et de la déception de Washington
Alors que Wahsington qualifie le Venezuela de menace, Nicolas Maduro souligne que factuellement l’impérialisme américain est la menace réelle la plus grande contre le Monde, rappelant que par exemple Oussama Ben Laden a été entrainé par la CIA dans les années 70 pour combattre l’URSS en Afghanistan :
« “Vous êtes la menace réelle, qui a créé et entrainé Oussama Ben Laden… Vous est les créateurs de Al Qaida ».
Dénonçant l’hypocrisie de B Obama, il lui rappelle que le Venezuela n’a pas de leçon à recevoir des USA en matière de droits de l’Homme interpelant le président américain sur la situation dramatique des USA:
« défendez les droits de l’homme des citoyens noirs américains, qui sont assassinés dans les villes américaines tous les jours M Obama »
Maduro a rappelé que les Etats Unis ont formulé 105 décisions au sujet du Venezuela au cours de l’année écoulée qui dans la moitié des cas apportent un soutien explicite à l’opposition de droite. Le président vénézuélien a renouvelé son appel à son homologe le pressant de ne pas choisir la voie de l’intervention impérialiste comme ses prédécesseurs l’ont systématiquement fait en Amérique latine.
« Je vous ai averti M Oboma, comment voulez vous que l’on se souviennent de vous? Comme Richard Nixon, qui a liquidé Salvador Allende au Chili? Comme le président Bush, responsable du coup d’état contre le président Chavez? … Bon, Président Obama, vous avez déjà fait votre choix, on se souviendra de vous comme le président Nixon ».
N Maduro déclare que selon les renseignements vénézuéliens, un accord politique a été passé en décembre de l’année dernière entre des parlementaires de l’opposition et le gouvernement américain qui marquent le début de la tentative de coup d’état mis en échec le mois dernier. Les parlementaires ont mis en application le plan après un appel téléphonique qui provenait de l’ambassade US à Caracas.
« Nous savons qui a appelé, d’où et dans quelle langue, ils parlaient » » Ils essayent de rééditer les événements du 11 avril 2002″
Les autorités vénézuéliennes surveillaient également un groupe d’officiel félons sur la base de renseignements anonymes en contact avec le gouvernement américain.
source :
Le gouvernement révolutionnaire de la République de Cuba a pris connaissance de l’ordre exécutif arbitraire et agressif émis par le président des États-Unis contre le gouvernement de la République bolivarienne du Venezuela, qui qualifie ce pays de menace à sa sécurité nationale, en représailles aux mesures qu’il a adoptées pour défendre sa souveraineté face aux actes d’ingérence des autorités gouvernementales et du Congrès des USA.
Comment le Venezuela menace-t-il les États-Unis? À des milliers de kilomètres de distance, sans armes stratégiques et sans employer de ressources ni de fonctionnaires pour comploter contre l’ordre constitutionnel étasunien, la déclaration paraît peu crédible et met bien en lumière les objectifs de ses auteurs.
Cependant, une telle déclaration en une année d’élections législatives au Venezuela confirme, une fois de plus, le caractère d’ingérence de la politique extérieure des États-Unis.
La gravité de cet acte exécutif a mis en alerte les gouvernements d’Amérique latine et des Caraïbes qui, en janvier 2014, au 2e Sommet de la CELAC à La Havane, ont déclaré la région Zone de Paix et condamné tout acte qui porte atteinte à celle-ci, car ils ont accumulé assez d’expérience en matière d’interventionnisme impérial au cours de leur histoire.
Le gouvernement révolutionnaire de la République de Cuba tient à réaffirmer une nouvelle fois son soutien inconditionnel et celui de notre peuple à la République bolivarienne, au gouvernement légitime du président Nicolas Maduro Moros, et au peuple frère et héroïque du Venezuela.
Nul n’a le droit d’intervenir dans les affaires intérieures d’un État souverain ni de le considérer, sans fondement aucun, comme une menace pour sa sécurité nationale.
Ainsi, tout comme Cuba n’a jamais été seule, le Venezuela ne le sera pas non plus.
La Havane, le 9 mars 2015
Cuba réaffirme son soutien indéfectible au Venezuela
source Gramna.cu, journal du parti communiste cubain
Le Premier vice-président du Conseil d’État et du Conseil des ministres, Miguel Diaz-Canel, était présent aux commémorations du 2e anniversaire de la disparition du leader bolivarien Hugo Chavez, et participera aujourd’hui au 9e Sommet extraordinaire de Petrocaribe
CARACAS.— « Le Venezuela pourra toujours compter sur notre soutien. Cuba reste une amie sincère de la Révolution bolivarienne », a déclaré jeudi le Premier vice-président du Conseil d’État et du Conseil des ministres, Miguel Diaz-Canel Bermudez, à son arrivée dans ce pays d’Amérique du Sud.
Dans un bref échange avec la presse à l’aéroport international de Maiquetia de Caracas, Diaz-Canel, qui est également membre du Bureau politique du Parti a souligné qu’ « en ces moments que traverse actuellement le Venezuela, Cuba réaffirme son soutien indéfectible à la Révolution bolivarienne et à son président légitime Nicolas Maduro ».
Le dirigeant cubain a participé aux commémorations du 2e anniversaire de la disparition du leader bolivarien Hugo Chavez, à la Caserne de La Montaña, où reposent ses restes.
Par ailleurs, Diaz-Canel a annoncé sa participation au Sommet extraordinaire de Petrocaribe, prévu ce vendredi, et il a mis l’accent sur la solidarité altruiste du Venezuela, résolu à maintenir cette alliance énergétique en fonctionnement en dépit de la situation de guerre économique qui lui est imposée.
La délégation cubaine est composée en outre par le ministre de l’Énergie et des Mines, Alfredo Lopez, et des vice-ministres des Relations extérieures et du Commerce extérieur, Rogelio Sierra et Roberto Lopez, respectivement.
Depuis sa création, en 2005, Petrocaribe a fourni plus de 300 millions de barils de pétrole à ses pays membres, ce qui leur a permis de disposer de ressources pour réduire la pauvreté, de favoriser leur développement et de construire des sociétés plus justes, dans une conjoncture internationale particulièrement adverse.
Lettre de Fidel Castro à Nicolas Maduro
Président de la République bolivarienne du Venezuela
Je te félicite pour ton brillant et courageux discours face aux plans brutaux du gouvernement des États-Unis.
Tes paroles resteront dans l’histoire comme une preuve que l’humanité peut et doit connaître la vérité.
Fraternellement,
Fidel Castro Ruz
Le 9 mars 2