Alors que le système médiatique des patrons utilise à fond le FN et la Le Pen pour permettre de faire passer le programme violemment anti-social et antidémocratique de son poulain Macron (qui prétend liquider le modèle social français par ordonnance durant l’été), il n’aura pas fallu longtemps à la Le Pen pour faire la lèche aux patrons et montrer patte blanche aux marchés financiers. Dès le 24 avril, Le Pen déclarait ainsi sur TF1 :
« Je ne suis pas une adversaire de l’Europe, je me sens européenne. Je voudrais qu’il y ait des accords entre les nations librement consentis, c’est cette Europe-là que je veux voir émerger et je souhaite que la France soit à l’origine de ce beau projet, de cette belle initiative »
En clair, Le Pen n’a pas l’intention de combattre l’Union Européenne des patrons, d’en sortir, mais bien d’y rester.
Force est d’ailleurs de rappeler que si Le Pen n’a pas de mots assez durs pour s’en prendre aux travailleurs lorsqu’ils sont d’origine immigrée ou lorsqu’ils osent relever la tête face à la dictature des patrons, mais son programme ne prononce pas les mots de dividendes ou d’actionnaires. Elle qui a réclamé que l’on réprime les travailleurs en lutte pour les retraites, pour les salaires, contre la loi travail, ne fait que diviser les travailleurs en désignant comme ennemi l’immigré pour mieux défendre le banquier. Macron et Le Pen ce sont les candidats du système, du même système capitaliste !
Pourtant, les délocalisations, la casse des services publics, de l’agriculture, le chômage, la précarité et les baisses de salaires, le dumping social, ce ne sont pas les immigrés, ce ne sont pas les travailleurs, pas les chômeurs qui en sont responsables, mais bien les banquiers, les grands patrons et leur UE et leur euro, armes d’exploitation massive des travailleurs. Mais ces derniers, la châtelaine des beaux quartiers de Saint Cloud elle qui est l’héritière du parti de son père, elle n’a absolument pas l’intention de les affronter. Mais bien au contraire de les servir. Il suffit de se souvenir qu’en début de campagne présidentielle, elle est ainsi allée faire sa publicité auprès du MEDEF, l’organisation des grands patrons.
Rappelons que le FN a refusé de voter contre la directive « travailleurs détachés », qu’il a voté pour la directive « secret des affaires » ( pas étonnant lorsque l’on sait que les noms de proche de Marine Le Pen et du FN sont cités dans l’affaire des panama papers par la presse).
Enfin rappelons que ce ne sont pas des casseroles, mais carrément un vaisselier que le FN et les Le Pen traînent derrière eux. À tel point que nombre d’élus municipaux de 2014 ont depuis décidé de claquer la porte, dégoûtés par ce parti. Faut-il rappeler également que Marine Le Pen refuse de se rendre devant le juge…
Bref, aucun travailleur, aucun, s’il est soucieux de défendre son usine, son emploi, son salaire, sa famille et ses droits sociaux et démocratiques ne doit utiliser le bulletin de vote Le Pen. Si ce n’est pour le jeter à la poubelle.
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C’est vrai que le choix pour les français est un leurre, une arnaque car Macron ou Le PEN pour le peuple c’est la même chose, c’est l’exploitation des gens qui continue et les protections sociales que l’on veut casser. Le seul vote possible est bien le carton rouge aux deux candidats.