Dans la foulée de sa conférence nationale, de sa très dynamique intervention sur la fête de l’Huma et du chaleureux et combatif Comité central qui s’est tenu le 3 novembre 2019, le PRCF est à l’offensive sur de nombreux terrains.
Sur le plan international, le Pôle porte largement en France la riposte unitaire à la résolution votée le 19 septembre par le « Parlement » européen dans le but d’amalgamer odieusement le Troisième Reich exterminateur à l’Union des Républiques Socialistes Soviétiques en criminalisant les communistes et en banalisant les exterminateurs nazis. Témoigne de cette attitude offensive et unitaire du PRCF l’appel commun contre l’anticommunisme d’Etat qu’ont signé plusieurs organisations communistes françaises, mais aussi l’appel plus large encore qu’ont soutenu différentes forces démocratiques communistes et non communistes. A notamment appuyé cet appel, à l’invitation de Pierre Pranchère, ancien résistant communiste, l’amiral Michel Debray, ancien président de l’Académie du gaullisme, ainsi que le publiciste gaulliste Olivier Delorme. Cette unité antifasciste s’est concrétisée par la prise de parole plurielle du 9 novembre devant l’ambassade de Pologne (ainsi qu’à Lens, devant une plaque commémorant un résistant communiste). Tout montre aussi que le rassemblement du 14 décembre place de Stalingrad, à l’occasion du 70ème anniversaire du Traité d’assistance mutuelle De Gaulle/Staline (automne 1944), se prépare dynamiquement et unitairement à l’initiative du Pôle, sans oublier la mobilisation persistante, notamment dans le Nord, contre la délégalisation en cours du PC polonais. Par ailleurs, G. Gastaud a pu s’exprimer dans Marianne (numéro du 9 novembre dernier) ; il y a rappelé que « le Mur de Berlin est tombé sur les classes populaires du monde entier, le capital a alors touché le jackpott ! ».
Le PRCF s’est de même mobilisé immédiatement contre le coup d’Etat en Bolivie et il a été dans le « noyau de base » des forces appelant à la solidarité avec le peuple bolivien ainsi qu’avec les peuples cubain, vénézuélien et nicaraguayen littéralement assiégés par Trump. Aymeric Monville, secrétaire international, est par ailleurs chargé de rencontrer les forces communistes européennes à l’occasion de la rencontre organisée à Bruxelles par le P.C. de Grèce et déjà, notre camarade avait été chaleureusement accueilli par le PC portugais lors de la fête d’AVANTE, qui s’est tenue en septembre. Nul n’ignore non plus l’intense activité d’Aymeric Monville dans la défense de Julian Assange ou l’investissement de terrain de plusieurs organisations méridionales du PRCF dans la défense de G. I. Abdallah, le patriote libanais détenu indûment en France. Dans le même temps, les organisations bretonnes du PRCF (Finistère, Ille-et-Vilaine, Côtes d’Armor, Morbihan) font ensemble le Tour de la Bretagne de la solidarité avec le Venezuela bolivarien.
Sur le plan de la mémoire du communisme français, le PRCF et les JRCF des départements de l’Ouest, notamment bretons, auront marqué la commémoration 2019 de Châteaubriant en défilant derrière des drapeaux rouges et tricolores mêlés et en brandissant les portraits des Fusillés communistes. Il sera de plus en plus difficile aux émules du renégat Gayssot (qui, alors ministre du gouvernement d’euro-privatisation de Jospin, valida en 1997 l’interdiction du drapeau rouge dans la carrière des Fusillés de Châteaubriant) d’interdire que les DEUX drapeaux révolutionnaires du peuple français, l’étendard tricolore de la Révolution française, et le drapeau rouge, qui fédéra les Communards, ne puissent pas flotter de nouveau côte à côte, quitte à affaler le drapeau clérical de la nouvelle Europe allemande qui flotte indécemment en permanence à l’entrée de la carrière des Fusillés… Le camarade Fabien Roussel (secrétaire général du PCF) qui a récemment fait l’éloge des « deux drapeaux », rouge et tricolore, est désormais au pied du mur : rendez-vous à tous les vrais communistes l’an prochain le 27 octobre avec les deux drapeaux de combat du peuple français !
Sur le plan des relations politiques intérieures, le PRCF n’a pas chômé non plus. Textes communs contre l’anticommunisme signé par le RC, l’A.N.C., Polex, le PCRF et FVR-PCF, défense de la langue française contre le tout-anglais avec les mêmes organisations (moins le PCRF), expression de plusieurs organisations communistes à notre initiative sur la Bolivie (le texte fait un pas en avant majeur en concluant sur le caractère incontournable de la dictature du prolétariat, clé de voûte du marxisme-léninisme auquel le PCF a renoncé en… 1976 !)… Relations en développement également avec des démocrates préférant clairement l’antifascisme à l’anticommunisme. Par ex. avec des militants de terrain de la France insoumise à l’occasion de la constitution de plusieurs listes municipales, notamment en Pas-de-Calais ; présence aussi à nos prises de parole de personnalités issues de LFI (François Cocq par ex.), de « Citoyens souverains » (R. Kebaïli, Gwenaëlla Caprani…), sans oublier le gaulliste Jean-Luc Pujo.
Sur le plan des luttes, le PRCF a déployé une intense activité à l’initiative d’une commission dirigée par cinq camarades issus de la classe ouvrière (ouvriers électricien, maçon, boulanger, cheminot, employée de la métallurgie) et constamment en lien avec le secrétariat national et sa commission propa :
- édition de deux tracts nationaux destinés aux entreprises et très largement diffusés aux entreprises département par département,
- d’une affiche appelant au tous ensemble pour défendre les retraites pour accompagner notre affiche déjà bien identifiée « Brisons les chaînes de l’Union européenne », adresses spécifiques de la « com luttes » aux cheminots, aux agents EDF, aux hospitaliers (via le bulletin ANTICORPS de la commission Santé), aux enseignants (au moyen le Conseils de Classe édité par la com. éducation), aux sapeurs-pompiers, etc.
- présence effective, solidarité financière à la clé, aux côtés des grévistes du FRANPRIX à Paris - débouchant sur une lettre de remerciements de l’UL-CGT Paris 10 -, de l’hôtel Ibis Batignolles et de Chronopost avec une intense activité de solidarité des JRCF franciliennes. Sans oublier le soutien politique aux travailleurs de Monaco, dont le syndicat historique a rompu avec la C.E.S. et s’est ré-affilié à la FSM, et de la présence très active de nombreux militants du PRCF dans les luttes et dans les instances de nombreux syndicats CGT et FSU avec des propositions pour faire gagner, et surtout, converger, les luttes en affrontant l’euro-réformisme et les corporatismes étroits.
Tout cela s’accompagne d’un travail de fond permanent et pas toujours visible du du Pôle : édition mensuelle du magazine Initiative communiste, tenue d’un site national qui est le premier site communiste de France avec trente articles en moyenne publiés par semaine, dont de nombreux articles originaux portant sur toutes sortes de sujets politiques, philosophiques, historiques, socioéconomiques, syndicaux, culturels, « jeunesse », « billets rouges », etc. ; sortie régulière également de la revue théorique et culturelle « Etincelles » (philo, histoire, éco, culture…), soutien constant à l’association COURRIEL qui mène un combat pionnier contre le tout-anglais, animation des Cafés marxistes de Paris (et d’activités de débat publics dans le Tarn, les Alpes-Maritimes, le Pas-de-Calais), soutien militant aux livres de nos camarades Georges Gastaud (article dans le livre Gilets jaunes, jacquerie ou révolution ?, réédition imminente de Lumières communes avec un texte retravaillé, livre-choc d’Annie Lacroix-Riz sur la Non-épuration en France. Et bien entendu, activité inlassable des associations départementales du PRCF, des Jeunes pour la Renaissance Communiste en France (JRCF), et appui permanent aux amis du Comité Internationaliste pour la Solidarité de Classe, etc.
Sur le plan de l’organisation, outre la mise en place récente de l’organisation départementale du PRCF-46 et le lancement de la commission nationale de travail « condition féminine », avec un premier tract national spécifique, se sont réunies aussi les commissions Luttes, Organisation, Culture, Economie, JRCF, Philosophie, International et « Relations politiques ». En outre, conformément au centralisme démocratique, un référent national sera prochainement affecté à chaque organisation locale ainsi que, partout où ce sera possible, un référent local de la commission « luttes » et un référent local de la commission « jeunesse ».
Enfin G. Gastaud, secrétaire national, a publié une critique argumentée des deux grands livres de sciences politiques parus en 2019, L’Archipel français (Jérôme Fourquet), et Bloc contre Bloc, de Jérôme Sainte-Marie. Pour sa part, le secrétaire national adjoint Fadi Kassem a publié un article intitulé Jean-Paul Delevoye chahuté par le PRCF !, ainsi que plusieurs vidéos. Le site du PRCF a produit des articles de fond sur l’actualité notamment une analyse fouillée de la contre-réforme des retraites.
Sur le plan de la perspective, le PRCF sait ce qu’il veut et où il va : sa conférence nationale a adopté une résolution politique détaillée qui, prenant en compte la dimension « exterministe » du capitalisme-impérialisme actuel, propose d’ancrer les luttes pour la paix, l’environnement, l’égalité hommes/femmes, la démocratie, le progrès social, la coopération internationale et les souverainetés nationales dans la visée d’une société socialiste centrée sur le monde du travail et orientée vers le socialisme-communisme, une société dans laquelle « le développement de chacun est la clé du développement de tous » (Marx/Engels).
Dans cet esprit, outre l’engagement total du PRCF dans les luttes de décembre, le Pôle œuvrera pour une action unie des partisans du Frexit progressiste le 29 mai 2020 (15ème anniversaire du non populaire à la constitution européenne), pour la mise en place d’une organisation franchement communiste de la jeunesse, pour la présence des militants franchement communistes aux municipales et, fin 2020, pour un meeting de combat commémorant la fondation du PCF et appelant à reconstruire le Parti communiste de combat en France. 2020 sera aussi consacrée à une large discussion visant à réactualiser le programme du PRCF en lien avec les luttes revendicatives.
Alors, lecteur, ne reste pas spectateur : alors qu’approche un affrontement de classes décisif pour l’avenir du monde du travail et de la nation, la nécessité de reconstruire un vrai parti communiste de combat ancré dans les luttes et enraciné dans l’analyse marxiste-léniniste des situations concrètes, REJOINS LE PÔLE DE RENAISSANCE COMMUNISTE EN FRANCE et, si tu as moins de trente ans, les JEUNES POUR LA RENAISSANCE COMMUNISTE EN FRANCE !
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