Par Georges Gastaud, co-secrétaire national du PRCF
Depuis le premier tour des élections régionales, ce n’est qu’un cri: haro sur l’incivisme supposé des Français, surtout sur celui des jeunes et des ouvriers qui ont boycotté à plus de 80% un scrutin censément décisif.
Il ne vient pas à l’idée des têtes pensantes du Parti Maastrichtien Unique, lequel inclut désormais à divers degrés tout l’arc euro-complaisant qui va du RN à l’euro-gauche plurielle en passant par les LR, que notre peuple, placé depuis quinze ans devant un déni de démocratie (souvenons-nous du viol par Sarkozy et par le PS du Non populaire à la constitution européenne), et interdit de toute alternative véritable par les ralliements parallèles à l’UE du RN, du PCF, et d’une France « insoumise » alignée sur les positions euro-constructives d’une Manon Aubry, n’a plus d’autre moyen de refuser l’euro-dissolution à laquelle il est promis sur fond de fascisation galopante, que de boycotter les choix biaisés qu’on veut lui imposer pour le forcer à consentir à sa propre destitution…
Avec les moyens du bord, notre peuple vient à la fois de gifler le duel-duo Macron/Le Pen, de renvoyer les « partis de gouvernement » à leur très modeste représentativité, et de se réserver le droit, si les gilets jaunes, les chasubles rouges de la CGT et les militants politiques progressistes savent faire leur jonction dans les luttes, de mettre en application le moment venu l’article de la première constitution républicaie de la France disposant que » quand le gouvernement viole les droits du peuple, l’insurrection est, pour le peuple et pour toute portion du peuple, le plus sacré des droits et le plus indispensable des devoirs ».
Quant aux militants franchement communistes du PRCF, il leur revient d’accentuer leur effort pour que germe l’alternative majoritaire répondant au vote à la fois patriotique et social du 29 mai 2005. Telle est l’alternative rouge et tricolore que porte Fadi Kassem avec tout le Prcf.