Par la commission Luttes du PRCF –
10 millions de pauvres, 300 000 SDF : ces chiffres sont insupportables dans une France qui est la 6e puissance économique mondiale. Nous entrons dans les fêtes de Noël, période de grande consommation de masse, et le Roi a donné la permission au peuple de se ruer dans les grandes surfaces pour acheter foie gras, saumon, huîtres, champagne, bûches au chocolat, cotillons…
Bien sûr les miséreux, les millions de pauvres et chômeurs, ne seront pas oubliés. La charité pour les crève-la-faim va battre son plein : les associations – Secours catholique, Secours populaire, Restos du cœur, Secours musulman et toutes les autres organisations caritatives – vont tourner à plein régime avec des moyens de plus en plus réduits. La réponse n’a pas beaucoup changé depuis le Moyen Age. Apres avoir été chassés d’une place à l’autre, de quartier en quartier, de quai en quai, les SDF, les migrants, les vieux, la masse d’étudiants pauvres auront la douche, la soupe chaude et droit aux papillotes… et les consciences seront apaisées.
Les pauvres sous tous les euro-gouvernements qui se sont succédés depuis 40 ans ont décuplé (+ 30 % à Paris). Ce nombre a une caractéristique en commun : l’instabilité des ressources. En effet, plus de la moitié des ménages disposent de moins de 9 euros par personne et par jour pour vivre ; 4 ménages sur 10 ne peuvent payer leur loyer et se chauffer ; il faut payer le loyer ou se nourrir. Encore plus de célibataires, de jeunes, d’étudiants, qui connaissent la précarité et la pauvreté. Avoir faim, cette humiliation portée comme la honte suprême par ceux qui en souffrent, s’étend comme la toute première épidémie.
De plus depuis plusieurs mois, l’annonce de licenciements de masse a plongé des milliers de gens dans la pauvreté ; dans le même temps, les profits des grandes multinationales prospèrent et le chômage aussi. Du fric, il y en a plus qu’il en est besoin pour que les pauvres vivent dignement Et ce ne sont pas le grand mouvement de contestation des Gilets jaunes et les grandes luttes populaires pour la défense des retraites par répartition qui ont arrêté l’enrichissement du grand patronat : Bernard Arnault (3e fortune mondiale), Françoise Bettencourt (9e) et François Pinault (23e) ont amassé à eux trois 53 milliards de dollars en 2020 ; la fortune de 40 Milliardaires en France se chiffre à 262 milliards d’€uros, soit plus de 10% de la richesse nationale !
La misère est un crime pour des millions de personnes qui vivent moins bien que les chiens des beaux quartiers et qui n’ont droit qu’aux miettes, alors que les bénéfices des grandes fortunes explosent avec l’appui et la bénédiction de Macron, du MEDEF et de l’Union européenne. Le PDG de PSA a un salaire de plus de 500 000 euros, et 10 millions de personnes ont moins de 1100 euros pour vivre chaque mois.
Agissons pour exiger l’application de mesures urgentes:
- Augmenter immédiatement le pouvoir d’achat des ménages-petits et moyens salaires, notamment pour la main d’œuvre féminine.
- revalorisation des allocations, des bourses pour les étudiants, des APL, des pensions pour les personnes âgées, pour les handicapés, une prise en charge humaine des migrants .
- Titularisation de tous les précaires.
- Remboursement à 100% des soins médicaux par la Sécurité Sociale.
Aussi, la lutte des travailleurs, des chômeurs, des étudiants, doit imposer la taxation des grandes fortunes. L’action doit se développer en France ciblant les grandes entreprises, ceux qui gouvernent l’UE, alors que les milliards s’entassent dans les coffres des multinationales et des gros actionnaires. Exigeons le rétablissement de l’impôt sur la fortune et de l’impôt sur les sociétés, et taxons fortement les dividendes et le capital.
Sortir de la pauvreté, c’est sortir du capitalisme, de l’UE et de l’Euro pour ouvrir la voie au socialisme. En effet, la politique de l’UE et l’application de ses directives d’austérité par les gouvernements qui se sont succédé depuis 30 ans, accentuent le chômage, la casse des services publics, le blocage des pensions, la baisse des allocations, des retraites, et sont l’origine de l’explosion de la pauvreté en France. Briser les chaînes de l’Union européenne, sortir du capitalisme afin que les richesses produites par les travailleurs soient réparties à tous et non à quelques dizaines de milliardaires.
En finir avec la pauvreté , c’est surtout en finir avec l’exploitation de l’homme par l’homme et la course au profit. S’il faut un exemple: la Chine, qui en 1950 était dans une société moyenâgeuse où l’essentiel des habitants connaissait la pauvreté, a, avec l’avènement du socialisme, sorti de la pauvreté l’essentiel de sa population. Il en va de même de l’URSS et bien sûr de Cuba socialiste qui, malgré l’embargo criminel des États-Unis, offre à sa population un niveau de vie, notamment en matière d’éducation, de santé, de logement et d’accès au travail, nettement supérieur à bien des pays dits développés et où la misère a intégralement disparue.
En finir avec la pauvreté ne peut se faire que par l’abolition du capitalisme exterministe, qui détruit les humains et la nature : sortir de la pauvreté, c’est faire la révolution socialiste!
L’info des luttes
Grève dans les hôpitaux à Lorient à l’appel de la CGT santé
La CGT santé appelle à la mobilisation jeudi 26 novembre 2020. Elle dénonce l’exclusion par le Groupement hospitalier de Bretagne sud, des agents mis à disposition à la clinique du Ter, à Lorient….. Dans un communiqué, le syndicat dénonce le fait que « la direction exclut du complément de traitement indiciaire, les agents du groupement hospitalier de Bretagne sud (GHBS) mis à disposition au Groupement de coopération sanitaire de la clinique du Ter ».
La CGT santé Lorient appelle à la mobilisation jeudi 26 novembre 2020, à partir de 17 h 30, devant la clinique du Ter. Ce complément figure parmi les accords du Ségur de la santé votés en juillet dernier, pour une revalorisation de la rémunération des personnels de santé. Des accords que la CGT santé n’a pas signés. Ce complément de traitement s’élève à 183 € net par mois. Tout le monde n’y a pas droit. Les services de soins infirmiers à domicile, centres de soins d’accompagnement et de prévention en addictologie, les établissements français du sang sont exclus du dispositif. « Nous appelons les agents « oubliés et exclus du Ségur » ainsi que le personnel du GHBS à se mettre en grève jeudi 26 novembre à partir de 17 h 30. » Une marche aux flambeaux sera organisée devant la clinique du Ter.
Les surveillants refusent d’être exploités comme des pions
En grève, les surveillants exigent une reconnaissance.
À Marseille, les assistants d’éducation (AED)des lycées et collèges étaient en grève ce jeudi. Personnels les plus précaires de l’enseignement,ils revendiquent de meilleures conditions de travail. Sans eux, pas de vie scolaire. Pour autant, leurs effectifs n’ont pas augmenté depuis 10 ans alors que les établissements du second degré accueillent 15 % d’élèves en plus et qu’ils sont exclus de toutes les primes accordées aux personnels éducatifs. Une situation qui a atteint son point critique avec la crise sanitaire. La colère gagne les rangs des assistants d’éducation (AED) qui demandaient ce jeudi audience au directeur d’académie, à la suite d’un mouvement soutenu par l’intersyndicale de l’Éducation nationale.
« Nous sommes en contact permanent avec les élèves, donc nous sommes en première ligne face au Covid. » Mohamed, 23 ans a entamé son premier CDD au collège Édouard-Manet, où ils sont 12 surveillants pour 550 élèves, « pour avoir une première expérience avec des enfants en REP », parce qu’il souhaite devenir éducateur spécialisé. Il déchante cependant. « Je me rends compte que nous ne sommes pas pris en considération dans le monde de l’éducation. » Tous sont en CDD d’un an, renouvelable 6 fois maximum.
Payés au Smic, mais privés de primes REP et ZEP, ils ont vu leurs tâches s’alourdir durant la crise sanitaire. « Gérer les distances entre les élèves au portail, assurer des roulements supplémentaires pour les services de cantines, en plus de soutien pédagogique aux élèves en difficulté », liste son collègue du lycée Barnier. « Nous devions prendre la température de chaque élève qui entrait dans l’établissement », complète une assistante d’Edgar-Quinet, précisant : « Il est d’autant plus difficile de mettre en place le protocole sanitaire, que des AED sont en maladie car positifs au Covid. »
Parti de Marseille,le mouvement gagne Paris
Parti le 15 octobre d’un collectif d’AED de Marseille, le mouvement a gagné « une quarantaine d’établissements des Bouches-du-Rhône », explique Emmanuel Roux, responsable CGT, et des relais de cette colère se font déjà entendre dans la région parisienne. Le cortège s’est dirigé vers l’inspection académique où une délégation devait porter les revendications « de meilleures conditions de travail, d’emploi et de formation ainsi qu’un droit à la prime REP ». Le directeur d’académie ne les a pas reçus, proposant une visioconférence dans l’après-midi. « Du mépris, encore et toujours » ont déploré les AED avant de se réunir en assemblée générale, décidés à poursuivre leur mouvement.
Refuser la casse sociale dans les verreries
Owens-Illinois casse l’emploi ! La CGT mobilise.
O-I annonce un plan social avec des suppressions d’emplois Depuis le mois de mars, plus de 400 plans de licenciement collectifs ont été déposés auprès du ministère du travail menaçant des milliers d’emplois. Le virus n’est pas responsable de tous les maux et il est actuellement dans le monde du travail, le prétexte idéal pour mettre en place des plans sociaux détruisant des milliers d’emplois. Dans notre branche du verre, bons nombres sont confrontés à cette casse sociale et O-I ne déroge pas à la règle en annonçant un plan de sauvegarde de l’emploi (PSE) terme patronal pour ne pas dire plan social ou plan de licenciement.
Toutes les verreries hormis Béziers, Labégude et Chazelles sont touchées de plein fouet par ce plan de suppressions d’emplois et d’externalisations de la logistique.
Profitant de ce contexte, la direction d’O-I présente un plan de licenciement collectif pour motif économique 2020/2023 avec :
– 125 suppressions d’emplois (hors expéditions)
– 22 créations d’emplois (hors expéditions)
Donc 103 suppressions d’emplois
– 86 postes externalisés (logistique)
– 4 créations de postes (logistique)
– Suppressions 4 postes vacants (logistique)
Donc 86 postes externalisés (transformation de contrats)
Actuellement tous les sites sont déjà en sous-effectifs et avec cette annonce de suppressions d’emplois, O-I va devoir employer plus de précarité avec des conséquences en termes de compétences et de savoir-faire.
Les salariés d’O-I ont œuvré avec courage pour faire tourner les activités verrières pendant cette crise sanitaire et en retour, O-I supprime des postes et externalise.
Par conséquent, les salariés vont voir une augmentation de leurs charges de travail et une forte dégradation de leurs conditions de travail.
Une nouvelle fois les aides aux entreprises et autres allègements de cotisations sociales ne sont soumises à aucun contrôle et O-I peut se permettre une réorganisation avec des conséquences sur les effectifs sans aucune exigence de devoir rendre des comptes.
Le motif économique est une excuse et ce Plan de Sauvegarde de l’Emploi est un moyen, sous couvert de l’exécutif, de licencier du personnel. Le désastre social et humain sera par contre bien réel en termes d’usure prématurée au travail.
La course aux profits est la véritable justification pour protéger les actionnaires et leurs dividendes et ce sont ceux qui créent les richesses de l’entreprise qui payent par des plans sociaux.
Pendant des années, O-I n’a pas investi en France pour conserver ses marges et aujourd’hui, étant moins concurrentiel, ils tapent sur la masse salariale pour augmenter toujours plus, leurs rentabilités.
Cette politique de sous-investissements a conduit dans notre pays, à l’équivalent de 10 fours en importation. Cela représente 34% du marché aujourd’hui contre 6% en 2000.
Pour la CGT, c’est un sentiment d’incompréhension et d’injustice et se servir de cette crise sanitaire comme une aubaine pour supprimer des postes et externaliser la logistique, c’est créé sciemment de la misère sociale.
Dès lors, nous mesurons toute l’importance du syndicalisme, et particulièrement de la CGT qui, dans ce contexte, mettra tout en œuvre pour protéger tous les salariés toutes catégories sociales confondus.
Lutte dans les jeux vidéos chez Blizzard entertainement
Blizzard entertainement
En cette période de pandémie, alors que le jeu vidéo est l’un des secteurs les moins touchés et que l’entreprise a même prospéré dans la période, il est inconcevable de fermer un site et de jeter 270 personnes sur un marché de l’emploi déjà très difficile. « En 15 ans, nombreux sont ceux qui ont quitté leur foyer depuis toute l’Europe pour rejoindre l’entreprise et s’investir entièrement dans les succès de Blizzard. Parmi nous, certains ont 30 ans de bons et loyaux services et pourraient être confrontés à d’importantes difficultés pour retrouver un emploi », écrivent les syndicats qui se sont mis en grève le 14 octobre.
https://www.facebook.com/mjcf78/posts/1606063079566272
Professionnels du spectacle CGT l’appel à la résistance
Le 13 novembre dernier, 15 rassemblements ont permis aux professionnel.le.s du spectacle d’exprimer leur colère et leurs revendications. Même si les salles sont fermées, nous demandons un soutien massif de l’État pour financer des résidences, des répétitions et la préparation des spectacles pour la réouverture. Nous voulons la garantie d’un volume d’activité en 2021 équivalent à 2019, aussi bien dans la musique, le théâtre, le cirque, la danse, que dans le cinéma ou l’audiovisuel. La baisse d’activité met en danger l’accès aux droits à la sécurité sociale, à l’assurance chômage, à la médecine du travail et à la protection sociale complémentaire (santé-prévoyance). La prolongation des droits à l’assurance chômage doit être repoussée en prenant en compte la période où il nous est impossible de travailler dans conditions normales. L’État doit compenser les pertes de nos organismes professionnels immédiatement. Pour continuer à financer les droits sociaux, il est indispensable de nous permettre de travailler, donc de générer des cotisations sociales !
Un système de santé en état de marche, des hôpitaux correctement dotés avec un personnel hospitalier suffisamment nombreux et bien formé, des tests en nombre permettraient de reprendre une activité plus proche de la normale, comme le revendique le personnel hospitalier ! Sans attendre, exigeons le respect des protocoles sanitaires dans toutes nos entreprises, l’aménagement des conditions de travail et l’arrêt des clauses illégales de contrat.
La ministre Madame Bachelot doit exiger des mesures concrètes de son chef de gouvernement et d’E. Macron
Coronavirus à Marseille : Grève à la RTM face à mesures « insuffisantes » contre le Covid-19
Les agents de la RTM sont en grève vendredi pour obtenir des mesures plus fortes dans les transports marseillais contre le coronavirus
Une grève va toucher le réseau de transports marseillais ce vendredi.
- Les grévistes réclament des mesures contre la propagation du coronavirus, dénonçant un manque de nettoyage et des bus blindés.
« Nous sommes inquiets, car les cas de contamination du personnel augmentent », justifie Bernard Gargiolo, secrétaire général CGT des agents de la RTM. Ce vendredi, le syndicat a déposé un préavis de grève de 24 heures pour réclamer auprès de leur direction des mesures supplémentaires pour garantir la sécurité sanitaire des agents de la régie de transport marseillaise, en particulier des chauffeurs de bus. Selon les prévisions communiquées par la RTM, en raison de ce mouvement social qui n’affectera pas le métro, un bus sur deux circulera ce vendredi, et deux tramways sur trois. « Nous avons actuellement une trentaine d’agents positifs, avec un roulement toutes les semaines, s’alarme Bernard Gargiolo. Certes, la RTM compte 3.600 agents, mais ils ne sont pas tous au contact du public. En tout, près de 90 agents ont été infectés depuis la deuxième vague à Marseille. La RTM a pris des mesures. On ne peut pas dire qu’ils n’ont rien fait. Mais ce n’est clairement pas suffisant. »
« Collés comme des sardines » dans les bus
Dans un communiqué transmis à 20 Minutes, les grévistes demandent avant tout la fin de la vente à bord des bus, la fermeture de la porte avant et le respect des distanciations sociales dans ces mêmes bus. « Aux heures de pointe, tous les jours, nous avons des ruptures de charge, avec des bus qui accueillent 100 voyageurs collés comme des sardines. Cela concerne notamment les populations des quartiers Nord qui n’ont pas d’autres solutions qu’utiliser les transports en commun. Dans un endroit confiné comme ça, si on est tous collés les unes contre les autres, nos collègues, comme les usagers, sont particulièrement exposés. »
Revue des luttes en bref :
L’euro plan Hercules de destruction et privatisation d’EDF provoque une mobilisation éclair des électriciens gaziers
Grève nationale à EDF
D’un côté, le gouvernement prétexte vouloir protéger le Groupe EDF en remettant au goût du jour son projet Hercules en monnaie d’échange à la Commission Européenne d’une réforme de l’ARENH et d’une non-mise en concurrence des concessions hydrauliques.
De l’autre, la direction d’EDF s’évertue à expliquer qu’Hercule est la seule et unique solution, la meilleure pour que l’intégration du Groupe soit préservée.
Qui pourrait le croire ?
Hercules représente bel et bien la fin d’un modèle intégré qui permet aujourd’hui à la France et à ses consommateurs de bénéficier d’une production d’électricité compétitive et « bas carbone » qui assure un prix de l’électricité parmi les plus bas d’Europe.
Production Nucléaire, Thermique et Hydraulique, Commerce, R&D, Ingénierie, Transport, Distribution, Fonctions supports, etc., les conséquences seront multiples et aucun métier ne sera épargné.
Les 4 organisations syndicales rappellent leur opposition à cette désintégration totale d’EDF !
Les salariés se sont déjà mobilisés en 2019 et auront à se mobiliser une nouvelle fois pour refuser Hercule et ainsi défendre ce grand groupe industriel de service public de l’électricité, bien vital pour la Nation aujourd’hui et demain.
Profiter d’une crise sanitaire pour passer ce projet « en douce », c’est aussi inadmissible que scandaleux ! L’État français doit donc revenir à la raison : la casse d’EDF n’est pas à l’ordre du jour.
Lettre au 1er ministre
Paris, le 12 novembre 2020
M. Jean CASTEX Premier Ministre Hôtel de Matignon 57, rue de Varenne 75700 PARIS
L’intersyndicale FNME-CGT, CFE-CGC Énergies, FCE-CFDT et FO Énergies et Mines est attachée au dialogue social que vous avez souhaité placer au cœur de votre méthode gouvernementale lors de votre nomination, mais aussi à une véritable concertation tant dans l’entreprise qu’avec les pouvoirs publics.
Le 3 septembre dernier, nous vous avons alerté sur la situation d’EDF et fait part de notre vision quant à l’avenir de l’entreprise et au rôle central qu’elle doit jouer dans la politique énergétique et climatique du pays.
Sans retour de votre part à ce jour, devant l’accélération du calendrier relayé par les médias comme les déclarations contradictoires entre l’Europe, l’État et la direction d’EDF et estimant que compte tenu du contexte actuel, il y a désormais urgence, l’intersyndicale réitère sa demande de rencontre afin d’aborder la politique énergétique dans sa globalité.
L’avenir d’EDF, ce n’est sûrement pas Hercule, un projet purement financier, bâti en catimini et inspiré des banques d’affaires, sans aucune vision stratégique ou industrielle. Ce n’est pas non plus un énième plan de cessions et d’économies pour répondre à des injonctions strictement financières, qui ne règle en rien les problèmes financiers de fond auxquels EDF est confrontée et qui limite sa capacité d’investissement.
Dans le contexte d’un plan de relance qui vise la décarbonation de l’économie pour « faire de l’économie française la plus décarbonée d’Europe », l’intersyndicale vous appelle à prendre les mesures qui permettront à ce grand groupe industriel de service public de devenir le fer de lance de la relance, au service de la Nation.
Nos organisations syndicales sont plus que jamais convaincues que l’avenir de l’électricien national EDF, c’est d’être à la pointe de la relance bas carbone voulue par le Gouvernement. Le plus important, c’est bel et bien de mobiliser EDF et sa capacité d’investissement pour réussir cet enjeu stratégique !
Face à la lourde responsabilité de l’État dans la dégradation de la situation financière d’EDF qui constitue un frein aux investissements de l’entreprise, il est indispensable que le Gouvernement donne à EDF les moyens d’investir et de pleinement participer à la relance industrielle dont le pays a urgemment et massivement besoin. C’est d’autant plus essentiel que le Groupe EDF a su répondre présent lorsque notre pays s’est retrouvé à l’épicentre de la crise sanitaire et qu’il a fait le choix de ne pas recourir à la solidarité nationale alors qu’il était lui aussi lourdement impacté par la crise.
De plus, vous avez comme nous suivi l’actualité qui touche le groupe ENGIE, en particulier la séparation du groupe ENGIE en 2 entités distinctes (New ENGIE et ENGIE Solutions) qui soulève des inquiétudes et des interrogations du corps social. L’intersyndicale est très inquiète pour le sort réservé aux salariés du groupe, et l’avenir de l’emploi en France, et plus particulièrement aux agents des Industries Électriques et Gazières des entreprises GRDF, STORENGY, ELENGY, SHEM, CNR, GRT gaz et ENGIE SA. L’avenir du groupe ENGIE ne passe certainement pas par une vente à la découpe.
Nous tenons à vous rappeler que l’État détient encore 24% de participation au sein du groupe ENGIE. Vous devez assumer pleinement l’avenir du groupe ENGIE en lui donnant les moyens de se développer notamment dans les activités énergétiques nécessaires pour lutter contre le réchauffement climatique et accompagner la transition énergétique. Alors qu’en est-il de la position du gouvernement dans la stratégie du groupe ENGIE ? Quelle place pour le groupe ENGIE, acteur de la transition énergétique, dans le paysage industriel Français pour réaliser les activités essentielles de service public pour l’intérêt général ?
Assurer la sécurité énergétique du pays, participer à la relance de son économie et à la relocalisation de pans entiers de production, garantir la souveraineté nationale, énergétique, mais aussi industrielle, et être plus que jamais à la pointe du combat climatique au service de l’intérêt général et de la Nation, ce doit être, Monsieur le Premier ministre, la véritable raison d’être des Groupes EDF et ENGIE.
Face à l’urgence, nous renouvelons notre demande de rencontre pour échanger avec vous sur l’avenir des Industries Électriques et Gazières dans la politique énergétique Française.
Dans cette attente, nous vous prions de recevoir, Monsieur le Premier ministre, l’expression de notre très haute considération.
Le secrétaire général de la FNME-CGT Sébastien MENESPLIER
Le secrétaire général de la FCE-CFDT Dominique BOUSQUENAUD
La secrétaire générale de la CFE-CGC Énergies Hélène LOPEZ
Le secrétaire général de FO Énergies et Mines Vincent HERNANDEZ
CGT services publics….Préavis de grève de 0 h à 24 h pour les journées du 2 décembre 2020 au 3 janvier 2021
la fédération CGT des Services publics revendique
- L’abrogation de la loi de transformation de la fonction publique ;
- L’abrogation du jour de carence ;
- L’abandon des projets de réforme en cours et notamment le projet de loi 3 D et dite de sécurité globale » ;
- La création massive de postes de fonctionnaires pour les services publics ;
- Le dégel du pont d’indice et le rattrapage des salaires ;
- La réduction du temps de travail à 32 h.
Face à l’attaque globale de Macron contre les travailleurs, mobilisation générale !
Danone
L’Union internationale des syndicats de travailleurs de l’agriculture, de l’alimentation, du commerce et similaire adresse une lettre à la FSM pour entamer une lutte internationale contre Danone qui met en œuvre un plan mondial de licenciements.
Les Agents #Enedis de La Courneuve sont en #grève :
- Les charges de travail non adaptées en fonction de la crise sanitaire
-Nous demandons l’arrêt des coupures impayées et des résiliations ( qui son des coupures déguisées)
- Pas de solution de restauration pour les agents dans la période
- Prime Pva supprimé sans compensation nous demandons des NR pour compenser
- Le logiciel PRV n’est pas fiable ( temps de trajets incohérents avec la réalité et les temps d’interventions revus a la baisse )
Trop de problèmes de moyens, pas assez de véhicule thermique , véhicules électriques obsolètes ,..
Non au projet Hercules et Asgard
CGT Energie 93 Gilles Poux CGT énergie 94
UFICT CGT OUEST IDF CGT Énergie OUEST Ile De France CGT énergie 78 CGT Energie Paris
CGT Énergies 77 CGT Énergie 95 FNME-CGT
CGT Confédération Générale du Travail
Appel à la grève chezAMCOR FRANCE
Depuis de nombreuses années les élus CGT de l’ensemble des usines AMCOR où ils sont présents constatent une dégradation des conditions de travail, une baisse des budgets R&D, un manque d’investissements ainsi qu’une dégradation des bâtiments et matériels de production. Depuis des années les élus CGT ont dénoncé sans relâche tout ce qui est écrit ci-dessus.Il y a aussi les pertes de clients qui ont entrainé la fermeture de deux usines en France ainsi que de nombreuses restructurations, ruptures conventionnelles et autres départs non remplacés.
Lors du rachat d’ALCAN par AMCOR en 2011 nous étions 3 600 salariés. A ce jour nous sommes moins de 2 300 salariés.
Le constat est sans appel, depuis le rachat d’ALCAN par AMCOR les frais de groupe ainsi que les managements fees ont explosé alors que nous avons 1 300 salariés en moins en 9 ans.
Grève sur plusieurs sites DS Smith au Portugal.
Il n’y a pas qu’en France où rien ne va chez DS Smith. La CGT DS Smith France vient d’apprendre par « le syndicat des travailleurs de la fabrication, des activités énergétiques et environnementales dans le centre sud et les régions autonomes » …https://www.filpac-cgt.fr/ds-smith
RATP
Tract de Sud Rails et Solidaire RATP publié par Solidaires Val de Marne pour la manif du 9 décembre contre le dumping social et la casse du statut organisée le 09/12 à 10h, rdv au siège d’Île de France mobilités (39 rue de Châteaudun, Paris)
https://www.facebook.com/photo?fbid=218516182975002&set=a.105209307639024
CGT-HPE
Manif contre les licenciements dans l’hôtellerie et la sous-traitance, à l’appel d’HPE.
JEUDI 10 décembre 2020 à 14h30 du Hyatt étoile Porte Maillot 75017 PARIS au Warwick 5 rue de BERRI 75008 PARIS
https://www.facebook.com/1303625663038181/videos/222778195943873
CGT 94
Appel départemental à manifester à l’initiative de la CGT VdM contre la crise et l’austérité des politiques budgétaires de l’hôpital et des services publics, retraite au flambeau départ de l’hôpital Albert Chenevier à Créteil à 18h30, arrivée Préfecture.
La Sécurité sociale plus essentielle que jamais !
Il y a soixante-quinze ans, en 1945, la Sécurité sociale est mise en place. Elle instaure une mise en commun d’une partie de la richesse produite par les travailleurs, gérée démocratiquement par les travailleurs, et directement reversée aux personnes ayant des besoins sociaux (retraites, maladie, famille, accident du travail).
863 emplois menacés par la fermeture de l’usine Bridgestone
La direction de Bridgestone, fabricant japonais de pneus, a annoncé mercredi 16 septembre vouloir fermer le site de Béthune d’ici le premier semestre 2021 : 863 emplois sont menacés. Pour sauver l’usine, le syndicat CGT de Bridgestone défend un projet alternatif
Bridgestone : des salariés manifestent devant l’usine de Béthune, vouée à la fermeture
« On met en garde la direction, ça va se durcir. On est prêt à se battre », a déclaré Bruno Wable, secrétaire adjoint CGT devant l’usine du Pas-de-Calais.
Plus d’une centaine de salariés se sont rassemblés vendredi 27 novembre, dans la matinée, devant l’usine de pneumatiques Bridgestone à Béthune (Pas-de-Calais), vouée à la fermeture. Leur objectif : protester à l’appel de l’intersyndicale, contre la tournure prise par les négociations avec une direction qui « essaie de gagner du temps ». …https://www.francetvinfo.fr/
À Béthune, les Bridgestone en grève contre une «trahison»
Quinze jours après le coup de bambou de la confirmation de la fermeture, les salariés de l’usine de pneus se mobilisent dans la colère et l’amertume. Depuis septembre, ils jouaient le jeu de la négociation, mais la direction ne faisait que gagner du temps.
Pétrochimie. « La direction de Total fait de l’emploi sa variable d’ajustement »
Le groupe pétrolier français a annoncé un plan de départs volontaires. La CGT dénonce des suppressions de postes, qu’elle évalue à 700, alors que l’entreprise s’est engagée à verser 7 milliards de dividendes.https://www.humanite.fr/
Chez Verallia, l’immense détresse des salariés mis à la porte
Frappés par un plan social depuis juin, les employés de la verrerie de Cognac accusent le coup. L’un d’eux, sous le choc de son licenciement, a tenté de mettre fin à ses jours. La CGT, qui réfute le motif du PSE, dénonce un terrible scandale.
Marseille…Puissante grève à la RTM
A la RTM, (Régie des Transports Métropolitains) à Marseille, la grève à l’appel de la CGT a été massive, la direction reconnait que le trafic a été perturbé à plus de 50%, c’est dire que 60 à 70 % des conducteurs étaient dans le mouvement.
NICE..
L’extrême-droite semble en pleine résurgence dans son bastion niçois. Plusieurs militants de gauche ont été agressés depuis le début de l’année. Dernière démonstration de force en date : la manifestation devant la basilique Notre-Dame, où des slogans xénophobes ont été scandés.
Soproréal- Aulnay Sous Bois
Les salariés syndiqués à la CGT de l’usine dénoncent un recours massif à l’intérim (sans embauche en CDI à la clé y compris pour les intérimaires très performants), un grand turn-over et des conditions de travail épuisantes. Ils enjoignent la direction à adopter un meilleur comportement, faute de quoi ils menacent de se mettre en grève.
https://aulnaycap.com/2020/11/09/cgt-soproreal-a-aulnay-sous-bois-denonce-une-derive-autoritaire/?fbclid=IwAR2c6T1NA20SNIbnyULycc5acmnsZU4qh8y_XALs-giPMW8t7Sbs9jF1wHY
CASSE DE L’UNIVERSITÉ
170 enseignants chercheurs en droit appellent à la grève contre la LPR…170 enseignants chercheurs appellent à la grève dès aujourd’hui pour s’opposer à la LPR qui prévoit d’accélérer la privatisation de l’université ainsi que le renforcement de la répression de toute forme de contestation. ..
GERS
L’entreprise Lauak,sous traitant de grandes entreprises aéronautiques de Toulouse à l’Isle-Jourdain (Gers) supprime 60 emplois sur 115 salariés et de surcroit met en vente le site de production sur le « Bon coin » La crise sanitaire donne des « ailles » au patronat car le personnel découvre qu’il sont mis en vente en se connectant sur « Bon coin » Le personnel soignant de la MAS de Villeneuve,service du Centre Hospitalier Psychiatrique d’Auch sont « Oubliés ou déçu » du Ségur de la Santé ? ils n’ont même pas droit à la prime coviD Ils ont décidé de se mobiliser pour revendiquer la prime
Lyon : un appel à la grève des sapeurs-pompiers ce mardi
Un préavis de grève nationale des sapeurs-pompiers a été déposé pour le mardi 17 novembre annonce le syndicat SUD SDIS 69. Dans une lettre adressé au ministre de l’intérieur, de nombreuses revendications sont visées. Parmi ces dernières, « la suppression part salariale de la surcotisation, la fin des emplois précaires et CDD ainsi que leur remplacement par des emplois statutaires« , ou encore « la priorisation des préoccupations relatives aux questions de protection de la sécurité et santé des agents des SIS (service d’incendie et de secours). »Le syndicat se dit rester ouvert à la discutions avant d’en arriver à faire grève.
Contre les fermetures d’usines chez Renault : construire un plan de bataille pour gagner !
Le site historique de Renault Flins subit de plein fouet les restructurations : la direction a annoncé la fin de la construction de véhicules neufs, et sa transformation en un complexe visant à l’entretien des véhicules d’occasions, actant en parallèle la fermeture du site de Choisy.
Renauly Lardy
Communiqué de presse CGT-Renault Lardy
Plan de suppression d’emplois et de reconversion dans l’ingénierie et le tertiaire chez Renault :
Un bout de papier signé, des milliers d’emplois supprimés et de lourdes menaces pour certains sites d’ingénierie
👉 Parce que des milliers d’emplois de salariés Renault et sous-traitants vont être supprimés (8000 en France).
👉 Parce que ce plan menace l’avenir de plusieurs sites d’ingénierie, dont celui de Lardy.
👉 Parce que les promesses de reconversion ne sont que de la poudre aux yeux tant que des projets d’avenir ne sont pas réellement engagés.
👉 Parce que Renault va bénéficier d’une partie des 8 milliards d’euros du plan d’aide de l’Etat pour l’automobile du futur tout en détruisant ses capacités d’innovation et de recherche.
La CGT-Renault Lardy s’est opposée à ce plan et luttera contre les conséquences délétères qui pèsent déjà sur les salariés du site. ✊
https://www.facebook.com/393520124578417/posts/743517866245306/
RÉPRESSION PATRONALE
Toray. Rassemblement et assemblée générale en soutien aux grévistes assignés au tribunal
Mercredi 25 novembre trois grévistes de Toray étaient convoqués au tribunal de Pau. La tentative d’intimidation de la direction et la mise en cause du droit de grève ont suscité une réponse collective des salariés et une vague de solidarité de diverses organisations syndicales et politiqueshttps: //www.revolutionpermanente.fr/https://www.lyoncapitale.fr/
Grève à Toray pour 0 licenciement : rencontre avec Timothée, gréviste et délégué CGT
La grève des travailleurs de Toray est une bouffée de combativité dans ce contexte de réaction politique et d’offensive patronale. Face au plan de suppressions d’emploi de leur direction la réponse des salariés de Toray CFE est simple : 0 suppression d’emploi et grève illimité pour défendre les conditions de vie et de travail des salariés. Pour en savoir plus de cette grève exemplaire et en tirer des enseignements on a interviewé Timothée Esprit, délégué syndical CGT chez Toray CFE. Le 15 octobre, la direction du groupe Toray Carbon Fibers Europe (CFE) a présenté un plan de départs volontaires (PDV) accompagné d’un plan de sauvegarde de l’emploi (PSE) aux salariés des sites de Lacq et Abidos dans les Pyrénées Atlantiques. L’objectif du plan de départs consisterait à supprimer 29 emplois afin de passer de 412 salariés à 383 pour la fin mars 2021. Comme le souligne Timothée Esprit, « il faut traduire ça par faire plus de marchandises avec moins de monde ». Sans surprise, à l’image du reste du patronat de l’aéronautique la direction de Toray CFE (qui est un des premiers groupes mondiaux dans la production de fibre de carbone) se sert de l’argument des difficultés financières pour faire payer la crise aux salariés.
Les attaques de la direction ne sont cependant pas restées sans réponse. pour mDepuis le 18 octobre où les salariés se sont mis en grève à l’appel de la CGTontrer leur détermination à refuser les suppressions d’emploi avant le CSE qui se tenait le lendemain, les travailleurs de Toray maintiennent le bras de fer contre le « plan de la honte » que cherche à imposer le groupe. Contre l’illusion, colportée par les directions syndicales et des élus politiques, des « PSE dignes », leur revendication est claire, ils réclament le retrait pur et simple du plan de licenciements. Pour y parvenir, depuis mercredi 4 novembre, le mouvement s’est durci et élargi à la majorité des salariés : l’usine de Lacq est à l’arrêt complet (une première depuis sa fondation en 2014) et pour celle d’Abidos une seule des cinq lignes fonctionne : « les gens quittent le lieu de travail et tiennent un piquet ou une assemblée. Après évidemment ça fait boule de neige ». « Depuis deux, trois ans on se rendait compte que l’effectif se réduisait, mais c’était pas encore une claque. Mais le 15 octobre, l’annonce de 29 licenciements […] a mis le feu aux poudres ». Le plan non seulement vise à laisser dans la rue 29 salariés mais aussi à augmenter une « charge de travail qui était déjà forte
CGT Nokia : signez la pétition lancée par l’Intersyndicale
https://ftm-cgt.fr/cgt-nokia – Avec cette pétition, nous appelons le Président de la République à agir pour :
- Obtenir la suspension du plan de licenciements de NokiaConstruire des alternatives avec la convocation d’une table ronde entre les pouvoirs publics, les salariés de Nokia et tous les acteurs intéressés pour ancrer une filière industrielle de réseaux télécoms en France et en Europe
- Exiger des contreparties aux aides publiques en matière d’investissement et d’emploi
- Diminuer l’empreinte carbone en localisant les emplois et moyens R&D dans les pays bas-carbone dont la France
Éboueurs et égoutiers en grève illimitée à Paris occupent la direction de la propreté
« Nos combinaisons ne sont plus aux normes […] la Ville refuse de nous donner les cas-contact » témoigne un délégué syndical, ce mardi à 8h était prévu le rassemblement des éboueurs et égoutiers devant la direction de la propreté de Paris pour protester contre l’absence de mesures sanitaires à la hauteur
UNILEVER : GRÈVE le 18 Novembre!
Les élus du Comité Groupe France Unilever ONT APPELÉ appellent les salariés à un mouvement de grève de 4 heures dans toutes les usines et siège le 18 novembre pour faire comprendre à Unilever, qu’il est urgent de mettre en place une autre politique sociale, l’attrition ne peut être l’unique réponse. Les salariés doivent être replacés au centre des priorités. Pour une meilleure répartition des richesses.
Villeurbanne, les salariés de GE partent «pour une grève dure, reconductible et illimitée»
Visés par 350 suppressions de postes dans le cadre d’un lourd plan social visant les activités de General Electric en France, les ingénieurs et techniciens de Villeurbanne et Saint-Priest se mobilisent contre les «cost killers» et les délocalisations.
Amazon : les syndicats appellent à la grève
Les syndicat CGT d’Amazon France a appelé à la grève pour demander une augmentation de 2 euros de l’heure et une prime de 1000 euros. Ils dénoncent par ailleurs des conditions de travail à risque.
Hager/Atral : débrayage le jeudi 3 décembre de 12h00 à 14h00
Tract commun avec la CFDT, CFE CGC, CFTC et FO :
Appel au débrayage ! La 3ème réunion NAO vient de se terminer avec un désaccord historique
- Malgré votre engagement sans limites
- Une situation financière excellente
- Un travail hors norme fournit par vous tous
- …. On aurait d’autres arguments mais on va en rester là
La direction nous refuse tous les argumentaires / C’est un NON systématique / Voici leurs propositions définitives !!
- Enveloppe d’Augmentation de 1%
- Une prime PEPA (Macron) de 320€
(au début des négociations, elle n’était que de 200€) Insuffisant, nous demandons une prime PEPA de 1000€
Pour exprimer notre Ras-le-Bol nous vous donnons rendez-vous le jeudi 3 décembre de 12h00 à 14h00 pour un 1er débrayage devant l’entrée du site (boulevard) Attention à bien respecter les gestes barrières. Montrons ensemble à notre direction notre désaccord !
Pourquoi cet appel ! Malgré la crise Covid, l’année 2020 sera bien meilleure pour l’entreprise HAGER avec un chiffre d’affaire et des bénéfices très supérieurs à 2019 (année record du groupe)
- Refus de prendre en compte l’ensemble des améliorations de garanties de la mutuelle pour l’ensemble des salariés français. La direction a refusé de participer à hauteur de 21000€ annuels pour toute la France. « Il parait que la santé n’a pas de prix, chez Hager nous pouvons désormais en mettre un ! »
- Remerciement des volontaires de la 1ère heure pour le« geste significatif et non financier » qui s’est transformé en « geste financier et non significatif ». A priori un chèque cadeau de 100€ sera distribué (mais pas à tous les volontaires).
- Beaucoup de salariés ont vu leurs revenus baisser cette année (chômage partiel, perte de prime….). La direction aurait pu utiliser une partie des économies réalisées sur la masse salariale pour financer une prime PEPA à son maximum (1000€) et ainsi valoriser les efforts consentis.
Comité national CGT Chômeurs précaires action le 5 décembre
Le 5 décembre, la CGT et son Comité National des Travailleurs Privés d’Emploi et Précaires appellent à la mobilisation contre les licenciements, le chômage et la précarité.
Manifestation parisienne : départ à 14h – mairie des lilas
https://chomeurs-precaires-cgt.fr/…/5-decembre-2020…/
Marseille : Aide alimentaire aux étudiants : «Heureusement qu’il y a les assos sinon ce serait la cata»
A Marseille, les files d’attente s’allongent devant les centres de distribution d’aide alimentaire aux étudiants. Avec le confinement, nombre d’entre eux ont perdu le job qui leur procurait un revenu d’appoint.On a déjà plus de 500 inscrits» «Le confinement n’a fait qu’aggraver une situation» Depuis la première vague de l’épidémie. «On n’a jamais arrêté , Lyes Belhadj, le président local de l’Unef. Jusqu’à fin août, on a distribué un peu plus de 20 000 colis et paniers traiteurs et en septembre, on continuait sur rendez-vous uniquement. Et puis la deuxième vague est arrivée… Cette semaine, on a déjà plus de 500 inscrits
Crise du coronavirus aux États-Unis. 90 000 emplois supprimés dans le secteur aérien
La fédération représentant les compagnies aériennes américaines a estimé jeudi que les sociétés du secteur, fortement touchées par la chute des ventes de billets d’avion depuis le début de la pandémie, allaient supprimer au total 90 000 emplois entre mars et décembre.https://bellaciao.org/fr