Ce samedi 12 décembre 2020, c’est bien dans le tous ensemble que se poursuit la mobilisation pour les libertés et contre la fascisation qu’accélère toujours plus le régime Macron UE MEDEF. Alors que la loi sécurité globale n’a toujours pas été retirée, on apprenait cette semaine que le gouvernement avait passé des décrets permettant d’étendre massivement le fichage politique des personnes. Sans contrôle judiciaire et sous le motif très large de « susceptibilité » de porter atteinte à la sûreté de l’Etat. On se souvient comment cette libre appréciation laissé au régime Macron Hollande avait conduit à l’arrestation de militants écologistes sous prétexte d’Etat d’urgence pour empécher les mobilisations environnementales lors de la COP-21. Simultanément et dans une nouvelle provocation, le préfet Lallement accordait la protection fonctionnelle aux policiers mis en cause dans le tabassage du producteur Michel Zecler. C’est à dire que c’est les impots des travailleurs qui paieront leurs avocats. Rappelons que la protection fonctionnelle n’est dévolue que dans le cadre des fautes non détachables du services des agents publics. Cette décisions démontrent s’il le fallait encore combien le régime Macron cautionne les violences policières, des violences policières qui sont son seul argument contre la colère sociale.
la liste des rassemblements : https://www.ldh-france.org/loi-securite-globale-interpellez-vos-deputes/
Appel à mobilisations contre la proposition de loi Sécurité globale ce samedi 12 décembre en régions
Communiqué de la coordination StopLoiSécuritéGlobale dont la LDH est membre
Depuis près de 5 semaines, les rassemblements et mobilisations contre la proposition de loi Sécurité globale ont fait descendre des centaines de milliers de personnes dans plus de 100 villes en France pour dénoncer une dérive sécuritaire très inquiétante : rassemblement du 17 novembre devant l’Assemblée nationale à Paris, rassemblements du 21 novembre, Marches des Libertés du 28 novembre et Marches des Libertés et des Justices du 5 décembre à Paris et partout en France.
Le gouvernement mène une entreprise de démolition des libertés publiques fondamentales en France, à travers la proposition de loi Sécurité globale et ses articles 21, 22 et 24, votés le 24 novembre dernier par 388 député.e.s, ainsi que le nouveau Schéma national de maintien de l’ordre. La coordination #StopLoiSécuritéGlobale en exige le retrait. Elle n’est pas dupe et observe que l’article 24 risque d’être réintroduit avec l’article 25 du projet de loi dite “Séparatisme”. Elle dénonce depuis le 8 novembre les nombreuses atteintes à la liberté de la presse, à la liberté d’informer et d’être informé, à la liberté d’expression, et l’instauration d’une surveillance de masse. Elle s’oppose à une dérive autoritaire de l’État qui s’accélère, avec des décrets liberticides décidés à la hâte. La population doit réagir pour que l’État de droit et la démocratie soient préservés.
Après la manifestation parisienne du 5 décembre, et du fait de la stratégie de la terre brûlée mise en place par la préfecture de police, la coordination #StopLoiSecuriteGlobale considère que les conditions de sécurité des manifestants et manifestantes ne sont pas assurées et n’organisera pas de mobilisation ce samedi 12 décembre à Paris.
La coordination #StopLoiSecuriteGlobale appelle les coordinations locales à poursuivre la mobilisation contre cette loi en organisant des rassemblements sur tout le territoire national.
La coordination exige d’être reçue dans les plus brefs délais par le président de la République Emmanuel Macron, sans attendre l’hypothétique «Beauvau de la Sécurité», qui ressemble à une opération de communication décidée et annoncée dans l’urgence conjointement par le Président de la République et… les syndicats de police.
Paris, le 9 décembre 2020
Paris, Marseille : retour en images sur la participation du PRCF aux marches des libertés du 5 décembre
A Marseille
La vue des museaux sur les faces de militants pour la liberté est surréaliste. Depuis quand acceptent les militants pour l’émancipation des travailleurs à se transformer en chiens dociles ou même en chiens de garde pour les élites et obéir à des ordres scélérats qui réduisent la quantité d’oxygène qu’ils peuvent respirer?
Des travailleurs, qui par le passé, ont lutté pour leur émancipation humaine, se conforment tout d’un coup à des mesures dégradantes et scélérates parce qu’ils croient fermement à la propagande officielle. Il ne viendrait à l’esprit de personne sur la base d’observations personnelles qu’une épidemie menace le peuple. La grande majorité des gens ne connaissent personne qui est mort à cause du virus. Leur appréhension est uniquement une fonction de la propagande officielle.