Taxer les pauvres, subventionner les riches : c’est le régime capitaliste Macron-UE-MEDEF
Toute la politique de cette majorité prolonge, en les aggravant, les principes déjà à l’œuvre sous les précédents gouvernements afin de répondre aux exigences de l’UE et du MEDEF. Comme ils ont vidé les caisses du Trésor Public en créant une dette illégitime transformée en rente à vie pour le capital financier et en diminuant l’imposition générale des plus fortunés et des grandes entreprises, ils les remplissent avec les revenus des classes populaires.
Les impôts indirects comme la TVA sont devenus la vache à lait de l’État en conformité avec les injonctions européennes concernant la fiscalité. Pour les plus pauvres, ce qu’il faut payer en TVA chaque mois, est exorbitant ; pour les plus riches, c’est infinitésimal. Comme sous l’Ancien Régime, ceux qui paient des impôts sont ceux qui n’en ont pas les moyens…..
La justification écologique ne doit tromper personne
Au nom de l’écologie, les automobilistes se voient ainsi contraints de payer essence et gazole toujours plus chers, avec des augmentations régulières.
Mais cela n’est qu’un prétexte. L’écologie, ils s’en moquent ! Total vient par exemple de recevoir l’autorisation de forer en Guyane contre l’avis même des enquêtes publiques au vu des dangers pour l’environnement. De même, la politique du gouvernement et de l’Union Européenne est bien celle du « tout voiture », du « tout camion » et de la casse des transports en commun comme en témoigne la privatisation en cours de la SNCF résultant des directives européennes – et cela se traduit par une hausse continue des tarifs, des fermetures massives des lignes maillant les territoires, l’abandon des lignes du quotidien avec les retards, pannes et catastrophes que l’on sait et donc l’utilisation obligatoire de la voiture ou des dangereux et polluants « cars Macron ».
Et concernant le gazole, c’est bien l’appareil États nationaux/UE/monopoles capitalistes qui a poussé les travailleurs à acheter des voitures diesel (y compris au prix d’études « écologiques » truquées à grande échelle) et qui aujourd’hui semble découvrir la pollution pour mieux racketter le peuple.
Le PRCF solidaire de la colère populaire
Le PRCF est solidaire de la colère populaire qui s’exprime partout à ce sujet. Une journée d’action a été lancée sur Internet pour le 17 novembre, que l’extrême-droite essaie de récupérer en « oubliant » totalement de dénoncer l’alliance mortelle entre gouvernement, UE et grands groupes capitalistes.
Le PRCF appelle à la réussite de cette journée en rappelant que face au racket du prix de l’essence, à l’augmentation du prix du gaz, et d’une manière générale de tous les prix des produits de consommation populaire, il est urgent de relancer une bataille populaire pour les salaires en France ciblant le gouvernement, les grandes entreprises et l’UE alors que les milliards s’entassent dans les coffres des multinationales et des gros actionnaires. Tout en se battant aussi pour une véritable prise en compte de l’écologie et des besoins populaires notamment par le développement de transports publics fiables et peu coûteux.