Près de 50 jours après le lancement de la grève générale le 5 décembre 2019, la mobilisation pour le retrait de la réforme des retraites par points continue. Forte du soutien de nouveaux secteurs en grève durcissant le mouvement (Ports et Docks, Énergie…) et avec le début de la mobilisation des lycées et des universités. Fort du soutien de près des deux tiers de l’opinion publique puisque ce sont désormais 61% des Français selon un récent sondage Elabe qui veulent le retrait du Plan Macron UE MEDEF CFDT.
Ce vendredi 24 janvier, le régime Macron entend présenter son projet de loi en Conseil des ministres. Une méchante farce pour ceux qui ont lu le texte (retrouvez en cliquant ici le projet de loi de réforme des retraites en intégralité avec une analyse de chacun des articles). En effet, ce projet est totalement vide de garanties pour les travailleurs. N’y figure en toutes lettres que l’inscription d’un âge pivot pour tous qui devra être augmenté avec le temps et le plafonnement des dépenses de retraite. En clair la baisse des pensions de chacun et le recul de l’âge de départ en retraite pour tous.
Pire, le fonctionnement du système de retraites par points (valeurs d’achat et de service des points, définition de la carrière complète…), la façon dont va être faite la transition pour les millions de travailleurs ayant cotisé avant le démarrage éventuel de la retraite par points, les droits familiaux (reversion, maternité…), la prise en compte de la pénibilité, tout cela est renvoyé à des décrets et des ordonnances qui permettront aux gouvernements de réduire les droits dans le plus grand secret, sans même le contrôle du parlement.
Pour faire diversion pendant ce jeu de massacre des retraites et des futurs retraités, Berger et la CFDT avec leurs comparses de l’UNSA tentent de diviser les travailleurs en s’agitant dans une prétendue conférence de financement, non prise en compte par le projet de loi et dont les résultats sont déjà écrits : le recul de l’âge de la retraite. Berger, le président de la CES richement stipendié par l’Union Européenne, et dont le numéro deux vient d’être récompensé par une belle nomination à la Caisse des Dépôts travaille activement à soutenir cette retraite par points qui est l’exécution des ordres de l’Union Européenne. Y compris par l’attaque des syndicalistes qui défendent les droits des travailleurs activant des procès politiques contre des militants qui osent dénoncer les agissements de Berger et de la CFDT.
Pour leur avenir, les travailleur ne lâchent rien. La grève continue et ce 24 janvier, les travailleurs sont appelés par une large intersyndicale réprésentative d’une très large majorité des travailleurs, à participer à plus de 350 manifestations dans toutes la France.
Pour tenir et pour gagner, ils peuvent compter sur le soutien et les propositions (lire ici – cliquer) des communistes du PRCF. Par exemple l’organisation d’une manifestation nationale à Paris sur les Champs-Élysées.
La carte des manifestations :
https://mobilisations-en-france.cgt.fr/news/map