
Le PRCF et les JRCF appellent à l’action pour le 8 mars la journée internationale des droits des femmes, en rejoignant la campagne.
Pour l’émancipation massive des femmes !
- Egalité salariale entre femmes et hommes pour un travail de valeur égale
- Lutte déterminée contre les violences verbales, physiques et sexuelles faites aux femmes, protection des victimes et condamnation des oppresseurs, en accroissant massivement les moyens judiciaires.
- Accès à l’éducation et à la formation professionnelle pour toutes, dans tous les domaines
- Représentation équitable des femmes dans tous les secteurs de la société : politique, économie, culture, science.
Pour le progrès social !
- Abrogation de toutes les contre-« réformes » antisociales sur les retraites, les indemnités chômage, le Code du travail, etc.
- Reconstruction des services publics par l’abrogation des directives de l’UE.
- SMIC à 2000 euros bruts, retraites à 60 ans et 37,5 annuités POUR TOUS LES TRAVAILLEURS ;
- Remboursement intégral des soins de santé
- Réouverture et ouverture de maternités de proximité
- Remboursement intégral des soins oculaires et dentaires
Pour la paix !
- Fin des livraisons d’armes au régime pronazi de Kiev et à Israël colonialiste.
- Reconnaissance de l’Etat palestinien.
- Sortie de la Françafrique et fin des interventions néocoloniales en Afrique.
- Refonte démocratique de l’ONU en faveur de l’Assemblée générale.
- Traités d’amitié et de co-développement sur des bases égalitaires et fraternelles avec les « pays du Sud »
Pour l’indépendance nationale !
- Sortie de l’Union Européenne
- Sortie de l’Alliance atlantique et de l’OTAN.
- Sortie du FMI, de la Banque mondiale, de l’OMC et des « accords de libreéchange ».
- Sortie de l’espace Schengen pour une politique migratoire humaniste et réaliste.
- Refonte de l’armée au service de la souveraineté nationale et des travailleurs.
- Force de frappe nucléaire couvrant uniquement la défense du territoire national.

JOURNÉE INTERNATIONALE DES DROITS DES FEMMES LA GUERRE CONTRE LES FEMMES, LES FEMMES CONTRE LA GUERRE
par Mylène SALLETTE – La guerre est une tragédie humaine, un fléau décidé par les puissants et qui frappe de plein fouet les classes populaires. Les conséquences sont innombrables et dévastatrices : morts, brutalités, mutilations, pillages, viols, veuvage, destructions des foyers, pénurie de ressources essentielles comme la nourriture, l’eau, le chauffage ou les moyens de transport. Les classes populaires subissent de plein fouet l’écrasement des salaires et la perte d’emplois, plongeant dans un état d’exception qui ouvre la voie à la dictature, la propagande et la répression.
Or les femmes ont toujours été touchées de manière singulière par les horreurs de la guerre. En plus de subir les conséquences directes des conflits armés, elles font face à des atrocités supplémentaires.
En effet, ce sont souvent les femmes et les enfants qui subissent les viols, violences sexuelles et déplacements forcés. Ainsi, selon l’ONU, sur au moins 33 443 morts civils enregistrés en 2023 dans les conflits à travers le monde, 4 sur 10 étaient des femmes, et 3 sur 10 des enfants.

Pourtant, certaines femmes décident de s’engager dans les forces armées. Depuis quelques décennies, les femmes sont acceptées dans les corps armés (depuis 2000 en France où elles représentent 17% des militaires français). Ces femmes bravent les préjugés, les stéréotypes de genre et les dangers avec autant de dignité et de courage que les hommes. D’autre part, les femmes sont souvent contraintes de remplacer les hommes dans la production, aussi bien dans les usines d’armement que dans les exploitations agricoles pour subvenir aux besoins de leur famille. La Première Guerre mondiale a vu les femmes prendre en charge les tâches quotidiennes essentielles pour la survie, telles que travailler la terre ou soigner les blessés. Elles ont été les piliers de la force familiale, supportant seules le poids des responsabilités en l’absence des hommes mobilisés.
Mais même en assurant ces rôles cruciaux, les femmes restent vulnérables aux atrocités de la guerre. Elles vivent dans la crainte constante des bombardements qui peuvent frapper à tout moment, anéantissant leur foyer et emportant leurs proches. Ce scénario se reproduit encore aujourd’hui en Syrie, au Liban, à Gaza, dans le Donbass, au Congo ou au Soudan, où les femmes continuent de faire face à l’horreur et à la désolation.
Pourtant, des femmes refusent de se résigner. Elles s’organisent, se solidarisent, voire rejoignent des mouvements de résistance, prêtes à lutter au nom de la liberté et de la justice. Des exemples inspirants existent au-delà de la Résistance française, comme les combattantes russes et biélorusses luttant contre l’occupation nazie pendant la Seconde Guerre mondiale. Certaines femmes soviétiques pendant la Grande Guerre patriotique étaient des «snipers» renommées, telle que Lioudmila Pavlitchenko.
La contribution des femmes à la survie et à la lutte pour un avenir meilleur mérite d’être reconnue. Alors que la guerre continue de sévir à travers le monde, il est essentiel de reconnaître le rôle crucial des femmes dans la construction d’une paix durable et équitable pour tous. Malheureusement, les femmes représentent moins de 10% des protagonistes dans les structures de négociation.
Il est impératif de reconnaître que la guerre touche les femmes de manière spécifique, mais aussi de valoriser leur rôle crucial dans la construction d’une paix durable. Les femmes ne sont pas seulement des victimes passives de la guerre, mais aussi des agents de changement et de transformation. Le Conseil de sécurité de l’ONU a reconnu la contribution apportée par les femmes à l’égal des hommes à la prévention des conflits, au maintien de la paix, au règlement des conflits et à la consolidation de la paix.
Soyons fidèles à l’héritage de Martha Desrumeaux, organisatrice de la grande grève des mineurs en 1941, qui déclarait : « La misère et la peur règnent : il est temps que nous apprenions à relever la tête. »
En action :
A Lyon :
A Toulouse :
A Annecy
A Nancy
Dans le Vaucluse et les Alpes de Hautes Provences : « Les militantes et militants du PRCF en action pour le 8 mars c’est une centaine d’affiches collées dont 33 spécifique au 8 mars, àApt et dans les environs. Des centaines de tracts « 8 mars » diffusés, auprès des soignants de l’hôpital de Montfavet, sur le marché d’Apt et durant la manifestation du collectif féministe 04 à Forcalquier (04)
A Marseille, outre la participation à la manifestation, c’est une action de cinéma militant qui a été organisée