A Paris, images courantes et désormais quasi quotidiennes, image de la honte pour la République, de policiers aux comportements inhumains, tels que celui d’un CRS donnant des coup de pied à une poussette avant de traiter ensuite la jeune mère protégeant son enfant comme un chien « Maintenant tu dégages, t’as compris? » « tu pars là-bas je t’ai dit. C’est moi qui commande, dégage! » continuant à malmener la poussette ou se trouve un petit gosse.
devant les pleurs de la jeune femme, deux CRS à l’arrière plan, rigorlards disant en se bidonnant devant la détresse d’une mère et son enfant laissée sans plus rien « Y a pas une larme ! » ; Image terrible de l’inhumanité. Ces hommes peuvent ils se regarder dans une glace le soir venu ?
Ce sont les images rapportées via facebook par un journaliste chilien.
Pourquoi tant de violence et de haine ? la jeune femme demandait à pouvoir récupérer quelques unes de ces affaires dans le camps évacué par la force par ces hommes armés et casqués.
Cela se passait le 22 juillet dernier durant une énième et violente opération de police d’évacuation d’un camp de migrants à Paris, installé faute de structures et d’une organisation décente de l’accueil des migrants sous le métro aérien.
Scène hallucinante pour qui croirait la France pays des droits de l’homme, scène malheureusement ordinaire, honteusement ordinaire. La préfecture de police de Paris n’a évidemment fait aucun commentaire et engagé aucune procédure. Les choses peuvent elle se passer autrement quand l’impérialisme capitaliste sème partout la misère et la guère dans le monde, la haine et le racisme entre les citoyens pour diviser les travailleurs ? Le Capitalisme n’a que faire des droits de l’Homme, il ne connait que la violence contre les peuples. Sortir du Capitalisme c’est une nécessité pour défendre les droits de l’homme
Plus de mille deux cent migrants ont été évacues ce matin du campement qu’ils occupaient depuis des mois sous les vois du métro aérien à Paris. Ils ont été réveillés au petit matin par un important dispositif policier et la venue du préfet de Paris en personne. Plusieurs accrochages ont eu lieu entres les policiers et notamment des gens qui ne pouvaient pas récupérer leur affaires ou ne souhaitent pas être embarqués par la force dans les cars affrétés dont les sièges ont était couvertes en pellicule plastique. Plusieurs migrants montraient des documents qui prouvaient des rendez-vous administratifs ce matin (y compris en préfecture) on été empêchés de quitter la zone bouclée et la bousculade et moquieries de la parte des CRS n’ont pas été rares. Un d’entre eux a même donné des coups de pied a une poussette dans laquelle il y avait un enfant. Les journalistes qui ne comptaient pas avec une « accréditation pour l’évènement » on été interdits d’accès. Ricardo Abdahlla journaliste chilien, sur son mur facebook
Le journaliste a filmé une partie de la scène et précise
Ce matin pendant l’expulsion des migrants du campement de Jaurès à Paris. Le policier qu’on voit rigoler à la fin de la vidéo avait juste avant donné trois coups de pied à la poussette avec le bébé dedans, ce qui explique la rage de la dame
La vidéo de la honte :
où l’on voit la haine de ce CRS instrument de la violence ordinaire et prétendument légitime traiter une jeune mère avec une violence indigne, où l’on voit le mépris de ces deux CRS rigolant de la misère et de la violence déployée contre ces hommes, ces femmes, ces enfants…
Image de la honte que celles aussi des collègues de ces CRS tentant d’empécher des journalistes, des citoyens de filmer leurs exactions. Des CRS qui n’assument pas leurs actes cruels et indignes, essayant d’émpécher que ces images vous parviennent car ils savent qu’elles sont choquantes, affreuses. Des CRS qui visiblement et une fois de plus ne porte pas d’identification.