Le PRCF apporte son soutien le plus fraternel à Nassim, délégué syndical des salariés du site d’Amazone du site de Brétigny-sur-Orge.
Le PRCF appelle les services de police à faire immédiatement cesser les pratiques d’intimidation dont se rendent coupables la direction du site ainsi que ses services de sécurité afin de rétablir les conditions de dialogue normales entre travailleurs et patronat.
Le PRCF appelle la justice à faire la lumière sur les responsabilités individuelles de ceux qui se prêtent aux actes détestables et parfaitement illégaux de séquestration et de fouille au corps sur notre camarade Nassim.
Le PRCF appelle tous les travailleurs à se lever contre les atteintes au droit fondamental et constitutionnel d’exercice de la liberté syndicale et à dénoncer, avec lui et au côté de la CGT, le processus de fascisation qui caractérise le capitalisme en France et en Union européenne.
Le PRCF adjure l’ensemble des citoyens, quelles que soient leurs opinions, à entendre et soutenir ses appels pour défendre la démocratie.
commission luttes du PRCF
Le refus de la dictature bourgeoise fascisante est un pur et simple acte de survie car comme le présage le poème : « Quand ils sont venus chercher les syndicalistes, je n’ai rien dit, je n’étais pas syndicaliste. Quand ils sont venus me chercher, il ne restait plus personne pour protester. »
Séquestration, humiliation, fouille etc… le quotidien d’un élu CGT chez Amazon à Brétigny-sur-Orge ORY4
Depuis son élection en tant que suppléant CSE il y a un mois, notre camarade Nassim se voit suspecté de vol et est soumis à un harcèlement régulier de la part de ses managers allant jusqu’à rétrogradation, tentatives d’intimidation, fouilles au corps, désactivation de badge, séquestration dans un local pendant 3 heures par des agents de sécurité, pression pour que celui-ci reconnaisse des vols qu’il n’a pas commis, mise à pied conservatoire « préventive » puisque remboursée après, mise à pied de 2 jours non payée, etc… Cela sans trouver aucune preuve de leurs allégations. Ce qui nous a conduit à déposer plainte auprès du Procureur et contester la sanction aux Prud’hommes.
Non contente de cette première fois, la direction de l’entreprise a recommencé dès hier à accuser injustement notre élu et à lui remettre une nouvelle fois la pression. De nouveau hier au moment de sa pause, badge désactivé, fouille (la 8ème en peu de temps), séquestration dans un local (la 2ème en moins de 15 jours), etc… et ça à peine une semaine après sa reprise.
Déjà lors de la campagne électorale la direction de cette entreprise a tout fait pour entraver nos camarades dans leurs initiatives… Visiblement cela ne leur a pas suffi !
La CGT, lors d’un entretien avec Monsieur le Préfet et l’Inspection du Travail, a demandé que cessent ces troubles manifestes qui mettent en danger la santé de notre camarade Nassim qui aujourd’hui a fait un malaise, mais également les attitudes hostiles, remarques discriminatoires envers notre organisation syndicale, que ce soit envers les syndiqués ou dans les instances représentatives du personnel.
Sur ce site de Brétigny-sur-Orge ouvert il y a à peine plus d’un an, les intimidations directes ou indirectes, la pratique de fouilles y compris corporelles sont monnaie courante (que l’on soit un homme ou une femme), l’entreprise s’arrogeant des pouvoirs de police qui ne sont pas les leurs !
Pour la CGT, si l’on touche un camarade c’est l’ensemble de la CGT qui est touché !
Évry, le 18 décembre 2020
Union Départementale CGT 91
plainte contre séquestration arbitraire etc….. si le proc classe constitution partie civile et éventuellement assignation