« C’est pas au patronat de faire la loi, la vraie démocratie elle est ici » c’est en criant à l’unissons ce slogan que se sont élancés devant l’Assemblée Nationale les milliers de manifestants, réunis à l’appel de la CGT TUI et des dizaines de syndicats d’un large horizon interprofessionnel, pour refuser les licenciements.
Un slogan bien connu des militants du PRCF de la région parisienne venus apporter leur soutien à cette initiative issue de la base pour réunir les dizaines de milliers de travailleurs actuellement en lutte contre les plans de licenciements. Car ce slogan a été lancé en 2003 par le PRCF dans les manifestations contre la réforme des retraites, pour illustrer que c’est bien le patronat, le capitalisme et ses structures, telle l’Union Européenne, qui sont les responsables et les causes des misères et des injustices. Et que c’est au contraire à la classe des travailleurs, de s’unir dans le tous ensemble, elle qui est l’ultra majorité, pour établir la souveraineté populaire et mettre à bas l’inique et criminelle dictature du Capital.
Profitant de la crise sanitaire dont il est responsable en détruisant les hôpitaux et avec sa mondialisation virale, le Capital prétend lancer tout azimut des plans de licenciements massifs. Profitant des milliards d’euros donnés par la Banque Centrale Européenne et le régime Macron qui les refusent aux services publics pour licencier et délocaliser à tour de bras ; et espérant ainsi faire face à la crise économique systémique qui fait rage. Mais ce renforcement de l’exploitation doublé de cet énorme arrosage monétaire des multinationales ne va qu’alimenter la concentration du Capital et avec elle la baisse tendancielle du taux de profit. Activant toujours plus la crise systémique du Capitalisme. Il n’y a d’autre choix donc que la résistance populaire, et donc la mobilisation d’un grand mouvement social, interprofessionnel.
Il est en effet urgent d’agir tous ensemble et en même temps pour que les travailleurs ne payent pas la crise. Ni par les plans de licenciements, ni par les privatisations, les baisses de salaires et autres attaques contre les droits des travailleurs. Car si les travailleurs veulent gagner, ils doivent se battre ensemble, ou se condamner à être battus séparément, dans des plans de licenciements et de renforcement de l’exploitation. Au moment où la crise sanitaire à démontrer de façon incontestable que ce sont les travailleurs et eux seuls qui font tourner le pays, et que la casse de l’industrie et des outils de production précipite le pays à la catastrophe, il y a urgence à réagir.
Disons-le tout de suite, ce rassemblement, ce premier rassemblement, a été un succès à tout point de vue :
- par la participation, en dépit de la crise sanitaire, de la pression policière, et d’une météo particulièrement défavorable, avec des milliers de manifestants réunis ;
- par la démonstration que le tous ensemble ça marche : avec non seulement des délégations de salariés de dizaines d’entreprises en lutte contre les plans de licenciements, mais également des agents du public, et la réunion avec la manifestation parisienne des gilets jaunes ;
- par la preuve que les syndicalistes peuvent, en dépit de la passivité et de l’inaction de certaines parties des directions confédérales plus préoccupées des instances de la Confédération Européenne des Syndicats que de la lutte des classes, prendre l’initiative et passer à l’offensive.
Cette première mobilisation en appelle incontestablement d’autres. Dans la presse des milliardaires, on lit ainsi que le régime Macron redoute un vigoureux printemps social alors que la colère sourd dans tout le pays.
L’agenda social est chargé, pour le moment en ordre dispersé avec les prochaines journées nationales de grève dans l’Éducation Nationale le 26 janvier, puis à nouveau dans l’Énergie le 28, et après la journée d’action dans la Santé le 21. Avant une journée de grève nationale le 4 février. Des centaines de milliers des travailleurs dans le pays vont incontestablement relever la tête, et nombreux sont ceux qui vont prendre initiative avec cette action impulsée par les courageux syndicalistes de la CGT TUI.
JBC pour www.initiative-communiste.fr
Retour en images sur la manifestation avec le compte twitter du PRCF
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le PRCF avait appelé à répondre présent à cet appel à manifester
La mobilisation médiatisée sur twitter, censuré sur les télés, radios et dans la presse des milliardaires et de son régime