Le résultat l’euro-austérité capitaliste : la pauvreté
Sous les ordres de la finance internationale représentée en Europe par la BCE (Banque Centrale Européenne), la France, comme tous les pays de l’Union Européenne, a depuis plus de quatre ans mis en route un processus économique qui a pour conséquence de faire payer aux travailleurs les programmes de stabilité avec un plan de 50 milliards d’économies.
(1) Ces 50 milliards d’euros d’économies prévues d’ici à 2017 devraient venir, pour 18 milliards, de l’État et ses agences, pour 11 milliards, des collectivités locales et pour 21 milliards, de la protection sociale — 10 milliards d’euros sur les dépenses de l’assurance-maladie et 11 milliards sur la gestion du système social.
50 milliards pour le Capital, la misère et l’exploitation pour les travailleurs : #lutte des classes !
Nous commençons aujourd’hui à ressentir les effets de cette austérité puisque la revalorisation exceptionnelle du RSA décidée dans le cadre du Plan pauvreté de janvier 2013, tout comme le complément familial et l’allocation de soutien familial, sont reportés aux « calendes grecques » et, à ces mesures, viennent s’ajouter , le gel du point d’indice pour les fonctionnaires, la baisse de dotations financières pour les collectivités locales (régions, communes), le “dégraissage” des effectifs dans les services publics; le blocage des salaires et des pensions de retraite vient compléter ce tableau noir de notre société libérale.
Et tout cela alors que La France compte cinq millions de pauvres selon l’Insee – si l’on utilise, comme référence, le seuil de pauvreté à 50 % du niveau de vie médian (2) – et 8,6 millions – si la référence est le seuil à 60 % du niveau de vie médian . Dans le premier cas, le taux de pauvreté est de 8,2 %, dans le second de 14,0 %. En 2012, le seuil de pauvreté situé à 60 % du revenu médian, pour une personne seule, est de 993 euros mensuels et, si le seuil est situé à 50 %, il est de 828 euros.
La pauvreté, la crise, c’est pas pour tous le monde !
Mais la pauvreté n’est pas pour tout le monde, dans cette société capitaliste puisque les 500 plus riches de France pèsent 460 milliards d’euros, cinq fois plus qu’en 1996. Cela représente à peu près le vingtième du patrimoine français, selon Challenges (3). Pour entrer dans ce club très fermé, il faut peser plus de 80 millions d’euros…
Une seule question se pose : pouvons nous continuer à vivre ainsi alors qu’une minorité s’enrichit sur notre dos et nous accule au chômage et à la misère ?
Ca suffit ! Stop ! Tous ensemble et en même temps !
Pour le PRCF, ça ne peut plus durer. D’autres choix doivent être faits et c’est possible !
Pour cela, il y a nécessité de coordonner et amplifier toutes les luttes qui se développent dans notre pays, imposer au gouvernement une autre politique en rupture avec le capitalisme dévastateur pour mettre en œuvre :
- SMIC à 1700 € net ( 11 000Fr)
- Retraite à 60 ans et pas de retraite en dessous du Smic
- Remboursement des soins à 100 %
- Plein emploi et semaine à 35 h, vers les 32 heures
- Logements sociaux de qualité et à loyer vraiment modéré
- Crèches et Haltes-garderies en nombre suffisant
- École publique, laïque et gratuite
- Transports publics à prix modiques
- Baisse générale des prix et augmentation générale des salaires
- Pas de salaires et de revenu au dessus de 10 fois le smic
- Amélioration des conditions de travail et de sécurité au travail
- Arrêt de tous les licenciements
- Arrêt de toutes les expulsions et coupures d’eau, de gaz, d’électricité”
- Remise en état du système public de santé
- Des papiers pour tous les travailleurs sans papiers qui vivent et travaillent ici, et naturalisation pour ceux qui le souhaitent
- Fin de la chasse aux immigrés
- renouveau de l’agriculture et du monde paysan, de la pêche et de la sylviculture dans une approche écologique, sociale et locale
- Laïcité réelle et garantie de la liberté de culte (Fin de la chasse aux musulmans et autres)
- Refondation de la République au profit du bien commun et des travailleurs (abrogation de la Vè République, rupture avec l’Union Européenne, l’OTAN et le Pacte Atlantique)
- Retour à l’État national, démocratisé, et rupture avec les euro-régions
- En finir avec le tout anglais-patronal et restaurer partout (enseignement,entreprise, etc.) la langue française comme langue nationale (sans renier les langues régionales)
- Aides d’urgence aux sans-logis, aux chômeurs, aux handicapés, aux personnes isolées, aux parents célibataires, aux enfants abandonnés et aux sans ressources.
- Réelle égalité hommes-femmes à tous les niveaux
- etc . (Lisez le programme candidat du PRCF ! cliquez ici)
Nous militant(e)s et adhérent(e)s du PRCF, affirmons haut et fort que le Socialisme est la seule alternative progressiste et populaire au capitalisme et qu’il y a urgence à se libérer de l’Euro, de l’UE, de l’OTAN et du capitalisme pour se libérer de l’exploitation !
Jo Hernandez
Secrétaire de secteur Luttes du PRCF
(1) Les sommes indiqués concernant les économies budgétaires viennent du Ministère des finances
(2) Le niveau de vie médian est celui au-dessus duquel se situe une moitié de la population, l’autre se situant au-dessous
(3) Challenges est un magazine hebdomadaire économique français.