Alexandre Benalla: coucou le revoilà …
Après la matraque et les soupçons de police parallèle, le téléphone crypté et les soupçons de diplomatie parallèle.
Il était déjà étonnant et scandaleux que le chargé de mission que l’Elysée et à sa suite toute la Macronie courtisane nous a présenté comme un « »coordinateur agissant au sein de l’événementiel du Palais », soit doté dans le cadre de ses fonctions (bien obscures):
- d’une voiture de fonction dotée de gyrophares,
- d’au moins une arme à feu (avec laquelle il s’est adonné à la passion du selfie),et de port d’armes dont on ignore encore aujourd’hui qui les a demandés,
- d’un casque, d’un brassard siglé police ainsi que d’une matraque afin de molester des manifestants en plusieurs points de la capitale le premier Mai dernier et cela en toute illégalité et sans aucune dénonciation par les autorités compétentes témoin des agissements de Crase et Benalla
- d’une radio de police.
- d’un accès à la salle de commandement de la Préfecture de Police de Paris (ainsi qu’à l’Assemblée Nationale) alors que selon ses dires le ministre de l’intérieur en Charge Collomb ne le connaissait pas.
- d’un accès aux bandes de vidéo surveillance de la Préfecture de Police de Paris.
- d’un coffre capable de disparaitre par magie au petit matin avant que la police ne procède à une perquisition ( et d’un pouvoir de stopper les perquisitions les portes de Benalla étant impossible à ouvrir contrairement à celle d’un parti d’opposition comme celle de la France Insoumise)
- d’un grade d’officier de réserve dans la gendarmerie (ainsi que son accolyte V. Crase également employé de LaRem et dont on parle peu…)
- (à cela, on peut ajouter (au moins à titre temporaire) la coupe du monde de football , ce qui à le mérite baroque de trancher avec ce parfait matériel du barbouze.)
D’aucuns,mais ils sont certainement moins subtils que le Président Legendre, feront remarquer que tous ces attribus policiers sont peu utiles à un jeune homme responsable du respects des horaires et des plans de table, et que l’on les verrait bien plus à leur place dans les mains d’un agent d’une police parallèle qui ne dit pas son nom.
Làs, quitte à passer (choix non exclusifs) pour des amnésiques, des ignorants, ou de parfaits incompétents, les responsables de la Macronie, se sont évertués chacun dans leurs rôles à empêcher la Vérité de faire surface au cours des commissions d’enquête parlementaires. Rappelons que celle de l’Assemblée Nationale fut empêchée par les manœuvres de la macronie d’aller à son terme.
Le scandale ayant fait grand bruit, le sbire Benalla fut « officiellement » congédié, tandis que le Président Macron, agissant en chef de bande provoquait la France entière clamant en bras de chemise devant un parterre de députés marcheurs hypnotisés « qu’ils viennent me chercher… » avec la suite que l’on connait.
Puis la « vie publique reprit son cours »: Tandis que le Président Macron rythmait son œuvre de casse sociale et nationale de petites phrases insultant le peuple français, la France Insoumise était perquisitionnée au petit matin par des centaines de policiers, aspirant au passage les fichiers du premier parti d’opposition français, un budget tout entier dikté par l’austérité européenne offrait des milliards au grand patronat et aux richissimes actionnaires, tandis que sous couvert de fausses écologie les taxes s’abattant sur les travailleurs explosaient.
Cependant que les gilets jaunes et les lycéens exigeant davantage de justice sociale et de démocratie – des augmentations de salaires, des services publics et la souveraineté populaire – descendaient dans la rue, on n’entendait plus parler de Benalla. Il faut reconnaitre que pour, arrêter des citoyens français par milliers, en mutiler ou en tuer par centaines (de l’adolescente à l’octogénaire), le pouvoir macronien a du se passer de Crase et de Benalla ! Toutefois rappelons que pour cogner sur les gilets jaunes, c’est des milliers de gendarmes réservistes qui ont été rappelés. Parmi eux, il y aurait pu y avoir Benalla… D’autant que la plupart des « policiers » agissent en violation des règles de droits masqués, notamment pour ceux opérant en civil. Devant le nombre de blessés parmi les manifestants, la question doit se poser : parmis que ceux qui cognent, ceux qui tirent et blessent et mutilent des manifestants ne risquent on pas de retrouver des employés de la république en marche, des barbouse de l’Elysée ou des cabinets ministériels, maquillés en policiers façon Benalla ?
Pourtant, la presse hedomadaire nous apprend que ce dernier (responsable des plans de table et de l’horaire à l’élysée rappelons-le) suite à son licenciement pour faute, se promène en jet privé en compagnie d’hommes d’affaire trouble et à destination de potentats africains que Macron visite juste après lui.
Pour ce faire on apprend qu’il dispose de façon la encore totalement illégale, six mois après son licenciement, de (d’abord deux puis) quatre passeports diplomatiques dont il s’est servi une vingtaine de fois, et d’un telephone cripté teorem développé par Thalès pour la Direction Générale de l’Armement, téléphone réservé aux communications secret défense avec les plus hautes autorités, dont l’Elysée. Sous serment, l’Elysée déclare qu’il ne l’aurait pas utiliser. Est on obligé de les croire sur parole ?
Revoilà, le directeur de cabinet de Macron, le ministre de l’intérieur et celui des affaires étrangères devant la commission d’enquête du Senat. Pas plus loquaces que lors des auditions estivales, chacun se renvoie les responsabilités et personne ne répond aux deux questions essentielles:
- Pour remplir quelles missions A. Benalla a-t’il été doté de tels passe-droits (et par qui : arme, telephone secret défense, passeports diplomatiques, alors que de l’aveu même de P. Strzoda, son successeur « ne ressentant pas le besoin » de tout cela n’en dispose pas ? )
- Qui a permis a A. Benalla, alors même que le moindre employé licencié est contraint sous peine d’huissier de rendre ses dossiers et matériels de service dès son départ de l’entreprise, de sillonner le monde quelque pas en avance sur Macron, à l’aide de passeports diplomatiques dont P. Strzoda présume qu’ils ont été établis à l’aide d’un document à en tête de l’Elysée.
Dans un monde ou un employé de mairie, qui emporté par la colère et la violence boxe deux gendarmes mobiles, et identifié dans la soirée et arété le lendemain, les arguties techniques et administratives visant à expliquer les facilités de déplacements du prétendu ex homme de confiance de Macron peinent à convaincre et apparaissent pour ce qu’elles sont probablement des manœuvres dilatoires.
Opportunément, A Benalla vient d’être mis en examen ce qui va compliquer la tache de la commission d’enquête du Senat, permettant certainement à A. Benalla et à ceux qu’il a servi ou qu’ils sert encore de pouvoir échapper à leurcontradiction.
Profitons-en pour rappeler à l’heure ou Macron menace encore de s’en prendre au Statut de la Fonction Publique, que ce genre de scandale ne peut arriver quand les agents de l’Etat sont recrutés par des concours équitable et anonyme et doivent rendre compte à la Nation.