Les récentes déclarations de Bernard Arnault, empreintes de mépris pour la France, ne sont que la énième illustration d’un homme dont la loyauté va bien plus à son compte en banque qu’à son pays. Déjà dans les années 1980, il tentait d’échapper à l’impôt en sollicitant la nationalité belge. S’il trouve la France si peu à son goût, qu’il la quitte !
Mais qu’il sache que nous ne le laisserons pas démanteler nos industries. Avant qu’il ne délocalise totalement ou partiellement son empire au profit de ses amis Trump et Musk, nous devrons envisager la nationalisation de ses entreprises. Car l’industrie française du luxe, contrairement à ce que l’on pourrait croire, ne doit rien à ces capitalistes sans scrupules. C’est sous l’impulsion de Colbert que cette industrie d’excellence a vu le jour, en tant que fleuron de l’État, avec des normes exigeantes qui ont permis à la France de rayonner dans le monde entier.
Certains pourraient penser que les sacs à main et les parfums ne relèvent pas d’un secteur stratégique, mais ils se trompent. Le luxe a toujours été un pilier des exportations françaises, un moteur économique qu’il faut défendre dans une approche pragmatique et socialiste.
Face à l’arrogance américaine et aux barrières économiques qu’elle impose, il est temps de regarder ailleurs. Pour contourner les sanctions et les droits de douane, il faut se tourner résolument vers les BRICS. Mieux encore, une France réellement insoumise devrait envisager, sous une forme ou sous une autre, de rejoindre ce bloc, ce qui implique de rompre avec l’Union européenne et l’euro, mais aussi de s’émanciper de l’OTAN et de son engrenage vers la guerre mondiale. Car quel avenir pour notre industrie si le monde est entraîné dans une spirale de conflits de « haute intensité » ?
Enfin, il est bon de rappeler que le véritable patriotisme ne se mesure pas en milliards accumulés mais en service rendu à la collectivité. Un travailleur immigré qui construit nos infrastructures ou qui soigne nos aînés est, objectivement, bien plus français que Bernard Arnault, ce mannequin des États-Unis dont la seule patrie est son tiroir-caisse.
Face à la trahison grandissante de la bourgeoisie, il appartient désormais à la classe ouvrière d’incarner la nation, comme l’affirmait déjà Marx dans le Manifeste du Parti communiste.
Par les commissions luttes et économique.
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