Pour faire passer la loi travail, et obéir ainsi aux ordres de l’Union Européenne et du MEDEF, le gouvernement est prêt à tout. A la violence contres les manifestants, à utiliser le 49.3 et interdire le débat démocratique, à mener une violente campagne d’opinion à l’unisson de la droite extrême et de l’extrême droite contre la CGT en utilisant les médias de services publics contre le peuple, mais aussi à bafouer le droit de grève. Et à mettre en danger les populations en autorisant le viol des règles élémentaires de sécurité. Après la suspension des règles de sécurité pour le transport d’essence par Alain Vidalies, la CGT Chimie révèle que pour briser la grève, des préfets s’apprêtent à autoriser un abaissement des règles de sécurité dans les raffineries. Pour permettre de faire tourner les installations avec un personnel très réduit, non formé. Au mépris total de la sécurité de ces installations dont certaines sont classées SEVESO. Si ces mesures sont prises, c’est la vie de dizaines de milliers de personnes qui sera directement menacée, transformant les raffineries de ce pays en dangereuses bombes. En agissant ainsi, le gouvernement prend de plus en plus violemment le pays en otage.
C’est une mise en danger de la sécurité de tous dans le seul but de bafouer le droit de grève, de briser un mouvement social légitime et soutenu par une très large majorité de la population. Face à un tel comportement, la réponse populaire doit être encore plus forte, encore plus solidaire, pour stopper les agissements de ce gouvernement minoritaire, aux méthodes violentes de voyou, qui chaque jour fuie un peu plus en avant dans la mise en danger du pays.