Le 21 septembre 2019, Christine Renon, directrice d’école se suicidait sur son lieu de travail, victime d’un travail devenu toxique. Les mauvaises conditions de travail tuent, à l’Education nationale comme ailleurs, et cela dans l’indifférence des grands médias détenus par quelques monopoles capitalistes ou inféodés à un gouvernement réactionnaire.
Christine Renon comme beaucoup d’autres est la victime d’une politique managériale d’exploitation et de soumission. Cette politique est décidée et exécutée par des responsables qui ne rendent jamais compte alors que les conséquences de leurs décisions sont terribles.
Il y a deux ans, Christine Renon s’est suicidée dans l’école où elle travaillait. Nous ne l’oublions pas. Rendons hommage à celle qui finissait sa terrible lettre en demandant à l’institution de ne pas salir son nom.
Alors que l’exécutif Macron et Blanquer ne répond a aucun des graves problèmes soulevés par Christine Renon et qui ont conduit en l’épuisant au travail à la tuer, lui rendre hommage c’est rester mobilisés pour que le travail ne tue plus, ni dans les écoles ni ailleurs.
Le projet de loi Rilhac sur les directions d’école et la stratégie délétère de Blanquer visant à mettre en concurrence les écoles et leur personnels tout en caporalisant encore davantage les enseignants est un danger pour l’Ecole et la République. C’est aussi un danger pour la santé des personnels de l’Education nationale.