7 et 11 ans de prison pour les petites frappes fascistes qui ont assassiné Clément Méric, jeune anti-fasciste. La justice a enfin reconnu le crime. Trop longtemps les médias ont tenté de faire croire à une bagarre entre « extrémistes » qui aurait mal tourné. Cette fois avec le verdict du tribunal plus d’échappatoire possible :le crime fasciste est reconnu. L’agression fasciste est reconnue. Les crétins criminels sont condamnés.
Reste que malgré une dissolution d’opérette des JNR et de Troisième voie, leur chef , Serge Ayoub, alias « Batskin » en raison de l’utilisation fréquente qu’il faisait des battes de base-ball contre « les bolchos », n’a pas été inquiété par la police….qui a dit bizarre ?
A l’occasion de la fête de l’Humanité, le PRCF a rendu un vibrant hommage à la lutte antifasciste de Clément Méric
Communiqué du PRCF sur le jugement des assassins de Clément Méric
Le PRCF et les JRCF se félicitent de, et saluent, la condamnation des assassins du jeune militant antifasciste Clément Méric, sauvagement tué en 2013 par des skinheads fascistes, survenue le vendredi 14 septembre 2018. Bien que les peines de prison ferme ne puissent jamais atténuer la douleur et la perte irréparable d’un jeune camarade mort pour ses convictions et son engagement antifascistes, il est rassurant de constater qu’il est encore possible de sanctionner, même beaucoup trop tardivement, la peste brune toujours présente en France.
La situation n’en demeure pas moins terriblement inquiétante du fait de la fascisation accélérée frappant le pays, avec la complicité implicite du gouvernement et du monarque Macron, et carrément explicite de la droite wauquézienne et du « R »FN fascisant de la dynastie Le Pen. En effet, comment ne pas s’apercevoir que le drame ayant frappé Clément Méric, sa famille et tou(te)s ses ami(e)s et camarades, est le symbole mortel des multiples violences fascistes touchant la France, comme l’ont prouvé le refoulement des migrants tentant de franchir la frontière alpine en avril 2018 par des groupes paramilitaires portant un blouson bleu avec l’inscription… « Europe » !, la féroce répression envers les étudiants de la part du doyen et d’un professeur de droit à l’université de Montpellier en mai 2018, ou encore l’affaire « Benalla » (de fait, une affaire Macron !) montrant désormais l’état avancé de la milicisation du pays. Cette fascisation ne cesse d’ailleurs de progresser dans toute l’Europe, comme l’illustre le jugement à venir du 26 septembre 2018 pour la délégalisation du Parti communiste en Pologne où, le 11 novembre 2017, 60.000 personnes ont défilé dans les rues de Varsovie en arborant et crachant des slogans nationalistes, racistes et antisémites dignes des heures sombres des années 1930-1940.
Nous souhaitons profondément que Clément Méric sera la dernière victime tragique de la peste brune, qui a tant causé de dégâts irréparables dans le monde entier. Mais nous ne serons pleinement satisfaits que lorsque le fascisme aura définitivement disparu : en ce sens, le PRCF et les JRCF réaffirment fermement leur engagement total et entier dans la lutte contre ce fléau absolu et contre son pendant, la fascisation, qui menace plus que jamais tous les acquis démocratiques et sociaux, débouchant même sur la mort de jeunes victimes d’une barbarie sans nom, non seulement en France mais aussi en Europe et sur d’autres continents comme en Amérique latine.
Les pensées sincères et fraternelles du PRCF et des JRCF vont à la famille de Clément Méric, ses ami(e)s et tou(te)s ses camarades militant œuvrant avec détermination et courage, jusqu’au sacrifice ultime, contre la droite fasciste et fascisante. Qu’ils soient assurés qu’ils trouveront toujours du même et bon côté de la barricade le PRCF et les JRCF, dont les exemples des défunts camarades Henriette Dubois et Arsène Tchakarian, ainsi que des anciens membres des FTP et FTP-MOI (respectivement Pierre Pranchère et Léon Landini), en lutte contre la barbarie vichyste et nazie, servent de boussole idéologique intangible !