Face à la Nation rassemblée en lutte, dans les manifestations et les grèves, pour défendre son droit à la retraite, le régime Macron a immédiatement répondu par son seul argument. La violence. La violence du 49-3 pour imposer l’exécution du diktat de cette contre réforme issue de l’Union Européenne du Capital, et ce alors que cette politique antisociale est ultra minoritaire dans le pays. Mais aussi la violence de la répression policière des manifestations, sans oublier la violence de la répression judiciaire avec le lancement de procès politiques contre les syndicalistes a l’avant garde de la lutte. particulièrement ciblés, les syndicalistes CGT des mines et énergie, en particulier les syndicalistes CGT d’EDF. Jusqu’à poursuivre le n°2 de la CGT et secrétaire nationale de la CGT énergie, Sébastien Menesplier.
Dans un procès conduit en Gironde, c’est deux syndicalistes de la CGT Energie qui été ciblé. Leur tort, avoir fait grève. La direction d’Enedis, avec l’appui de la mairie EELV de Bordeaux, avait déposé plainte suite à des actions de reprises en main de l’outil de production par les grévistes.
Cette criminalisation du mouvement syndicale a cependant été déboutée par les juges. En particulier sur le motif indigne de poursuite pour mise en danger de la vie d’autrui.
Les militants du PRCF s’étaient mobilisés pour apporter leur soutien à la FNME CGT (lire ici)
Autre victoire symbolique mais d’importance devant les tribunaux, celles des deux syndicalistes CGT qui avaient été violemment arretés pour avoir oser circuler dans Paris avec un camion appelant à la démission de Macron.