Toulouse – Dans le contexte politique actuel et la crise aiguë du capitalisme les cheminots (essentiellement CGT) n’échappent pas à la chasse aux sorcières orchestrée par le patronat, le gouvernement et les directions d’ entreprises publiques.
Les principaux responsables syndicaux comme le secrétaire de l’UD CGT du Nord sont parmi les premières victimes mais beaucoup d’ autres sont réprimés tel le millier de grévistes de l’énergie actuellement poursuivis ou le secrétaire du CSE central SNCF Réseau menacé de 12 jours de mise à pied ou encore un cheminot de Paris Austerlitz menacé de licenciement suite à maladie.
Sur la région SNCF Languedoc-Roussillon deux cheminots, l’un de Millau, l’autre de Montpellier, étaient convoqués ce 29 octobre au conseil de discipline à Toulouse avec la menace de 12 jours de mise à pied et dernier avertissement avant licenciement.
La réaction immédiate du secteur fédéral CGT de Montpellier a été un appel à un rassemblement des cheminots sur le lieu et à l’heure de ce conseil de discipline.
Plusieurs centaines de manifestants avaient fait le déplacement, dont de nombreux cheminots CGT, y compris en soutien des cheminots CGT retraités). A ce jour aucune décision sur la hauteur ou l’ absence de sanctions n’a été annoncée.
Cette répression intervient alors que sous les directives européennes de l’Union européenne (UE), la direction de la SNCF et le gouvernement sont en train de parachever la liquidation du transports de marchandise par le rail, en détruisant fret SNCF. Une mobilisation forte des cheminots s’y oppose. Et alors que la privatisation et libéralisation du transport de voyageurs, toujours ordonnées et organisées par les directives européennes du paquet ferroviaire, frappent tant sur les lignes TER (avec le zèle de régions sous exécutifs PS-EELV mais dont la priorité est toujours de satisfaire l’UE plutôt que les travailleurs) que sur les réseaux grandes lignes et grande vitesse TGV.
LM cheminot CGT pour www.initiative-communiste.fr