Loi Macron, Loi El Khomri : c’est la traduction de la commission Européenne
La destruction du code du travail mise en œuvre de façon zélée par les différents ministres successifs des gouvernements Ayrault puis Valles à la suite des « réformes » déjà mises en oeuvre par les gouvernements de Nicolas Sarkozy, c’est avant tout la traduction zélée des ordres de la commission Européenne, c’est l’application des directives des marchés financiers, des banquiers du grand patronat, en un mot de la classe capitaliste. Voilà les ordres de l’UE au gouvernement de Hollande : » Réformer le droit du travail afin d’inciter davantage les employeurs à embaucher en contrats à durée indéterminée; à faciliter, aux niveau des entreprises et des branches, les dérogations aux dispositions juridiques générales, notamment en ce qui concerne l’organisation du temps de travail; à réformer la loi portant création des accords de maintien de l’emploi d’ici à la fin 2015 en vue d’accroître leur utilisation par les entreprises » mai 2015 courrier de la commission Européenne à Michel sapin.
La loi Macron, la loi El Khomri c’est bien ce qu’impose la commission Européenne? Ce qui en application des traités européens est en son pouvoir. C’est aussi cela l’eurostérité imposés à tous les peuples européens sous la menace de l’Euro et de la BCE qui sont les armes des spéculateurs financiers. Dans l’Union Européenne instituant la dictature « d’une économie de marché où la concurrence est libre et non faussée l’objectif est bel et bien de liquider l’ensemble des droits et des libertés sociales et démocratiques des travailleurs.
Face à cela, un devoir s’impose à chacun, Résister ! et lancer la contre offensive en brisant les chaînes de l’Union Européenne du capital ! Pour que ce soit le peuple qui décide et puisse défendre les droits des travailleurs, Signez la pétition pour un référendum sur l’euro et l’Union Européenne.
Le secteur luttes/Entreprise du PRCF – 24 mai 2016
Sondage : les français refusent le déblocage par la force des raffineries et soutiennent le mouvement
Plus de 70% des français sont opposés à la Loi Travail. Sondage après sondage, cette opposition massive reste constante depuis près de 3 mois. ils sont également plus de 70% à condamner l’utilisation du 49.3 pour interdire tout débat au parlement sur la loi travail. Un passage en force violent et inacceptable. C’est donc logiquement qu’ils se prononcent contre les méthodes violentes et totalitaires du gouvernement Valls UE MEDEF. un sondage en ligne mené par France Télévision ayant interrogé plus de 17 000 internautes le confirme : près de 70% des français condamnent l’utilisation de la force et de la violence contres les ouvriers des raffineries en grève et les travailleurs qui les soutiennent.
Il devient comique d’entendre le chef de l’Etat François Hollande dénoncer le mouvement largement majoritaire des travailleurs pour le retrait de la loi travail comme minoritaire. Alors que son gouvernement n’a même pas réussi à faire voter la loi à l’Assemblée, alors que seulement seulement 15% se disent satisfaits de sa politique. Dans le même temps, alors qu’ils étaient encore 39% à se déclarer satisfait de Manuel Valls depuis le début du mouvement pour le retrait de la loi travail, la cote de popularité de Manuel Valls s’est effondré de moitié. 78% des français condamnent l’action de Manuel Valls. Hollande et Valls, le MEDEF qui ne représentent que la petite minorité de la classe capitaliste qui sacage le pays et les droits des travailleurs sont bels et bien une toute petite minorité.
Tous ensemble soutenons et suivons l’exemple des ouvriers de la pétrochimie et des ports : y en a MARRE, on bloque tout !
Répression à Fos-sur-Mer : «C’est une déclaration de guerre»
La raffinerie et le dépôt de carburants de Fos-sur-Mer (Bouches-du-Rhône) dont les accès étaient occupés depuis lundi par des militants CGT opposés à la loi Travail, ont été dégagés mardi à l’aube par les forces de l’ordre. Celles-ci ont rencontré « une résistance importante », les militants CGT allumant des feux de palettes et de pneus qui ont dû être maîtrisés, a précisé la préfecture de police. Sur RMC, Yann Maneval, secrétaire de l’Union Départementale CGT des Bouches-du-Rhône, raconte en direct le déroulé de l’opération: « On a été délogés par les CRS sans sommation. Nous avons été poursuivis et actuellement nous sommes cernés à l’intérieur de l’Union locale de Fos ».
« Je crois qu’il s’agit d’une situation inédite », estime-t-il en ajoutant que « des gaz avaient été lancés jusqu’à entrer dans l’Union locale ». Yann Maneval explique aussi que les militants CGT ont fait face « à des quantités phénoménales de CRS, à l’utilisation de canons à eau, de gaz en grande quantité et sans sommation et l’usage de la force avec les matraques ». Il considère donc qu’il s’agit « d’une déclaration de guerre et on y répondra. »
« Plusieurs camarades ont été touchés »
La tension est donc à son comble ce mardi matin à Fos-sur-Mer comme le confirme en direct à RMC Laurent Pastor, docker CGT dans cette raffinerie. « Les CRS sont intervenus de manière très musclée. Ils ont utilisé des flash-balls, des matraques, des grenades lacrymogènes à tirs tendus », témoigne-t-il avant d’assurer que « plusieurs camarades présents » ont été touchés, « notamment au visage et derrière la tête ». « Ils nous ont poursuivi jusque dans l’Union locale et en ce moment ils sont toujours postés devant la porte. Personne ne peut entrer, personne ne peut sortir ».
« On a appris qu’il y avait eu quatre arrestations au cours de ce déblocage dont une avec un gros tabassage à coups de matraque », poursuit-il tout en certifiant que celle-ci a été « filmée ». Malgré cette intervention, il considère que le mouvement social « n’est pas terminé. C’est un commencement. Nous allons nous rassembler pour prendre les décisions qui s’imposent pour continuer la lutte et obtenir le retrait de la loi Travail ».
Toutes les raffineries sont en grève !
Le syndicat vient d’annoncer sur toutes les raffineries étaient en grève ce mardi 24 mai. La raffinerie de Fos-sur-Mer, qui était occupée depuis lundi soir, a été évacuée par les forces de l’ordre.La situation est-elle en train d’échapper au gouvernement? La CGT vient d’annoncer, ce mardi 24 mai, que 8 raffineries sur 8 sont en grève en France. Toutes les raffineries de France ont voté la grève. « Une grève a été votée ce matin à Notre-Dame-de-Gravenchon (Seine-Maritime) en réaction à la charge des forces de l’ordre à Fos-sur-Mer », a déclaré à Reuters Emmanuel Lépine, secrétaire fédéral du secteur pétrole de la CGT.Grève à la raffinerie ExxonMobil de Notre-Dame-de-Gravenchon
PORT-JEROME (Normandie). Réunis ce mardi 24 mai aux premières heures de la matinée en assemblée générale, les salariés de la raffinerie ExxonMobil de Port-Jérôme/Notre-Dame-de- Gravenchon près du Havre (Seine-Maritime) ont voté la grève. Ils rejoignent dans la grève leurs camarades de la raffinerie Total de Gonfreville L’Orcher.Blocage de l’accès au site industriel de Saint-Nazaire
A Saint-Nazaire, des barrages bloquent l’accès au quartier industriel de Penhoët ce mardi matin où sont installés notamment les chantiers navals (STX,…) selon une journaliste de France Bleu Loire Océan sur place. Plusieurs centaines de manifestants de la CGT ont mis en place 5-6 barrages tout autour du quartier.Brest : Blocage du rond-point de Foulques près du dépôt pétrolier
Une centaine de manifestants est rassemblée ce mardi matin près du port de commerce de Brest. Ils envisagent le blocage du dépôt pétrolier situé à proximité dans la journée. Vers 5 h ce mardi matin, environ 70 manifestants sont arrivés au rond-point des Foulques au port de Brest. Ils répondent à l’appel du syndicat FO, du mouvement Nuit debout et du comité des luttes contre le projet de loi travail.