359 milliards d’euros de dividendes, c’est ce que se préparent à distribuer les entreprises européennes à leurs actionnaires en ce printemps 2020. 12 milliards de plus qu’au printemps 2019 ! La hausse serait même de 12% en France pour les entreprises du CAC40. Dans le même temps, le régime Macron ordonne aux travailleurs de risquer leur vie. Et il fait voler en éclat le Code du travail en passant de 35h à 60h la durée hebdomadaire du travail et en autorisant des journées de 15h sous prétexte de continuité « économique »… De l’argent, il y en a dans les caisses du patronat. Mais c’est aux travailleurs que la Banque Centrale Européenne, la Commission Européenne et le régime Macron veulent faire payer la crise économique systémique du capitalisme, doublée de la crise sanitaire. C’est dans ce contexte que Diane Gilliard de la commission luttes du PRCF fait le point pour www.initiative-communiste.fr sur la situation et sur les luttes des travailleurs qui se développent, à l’initiative de nombreux syndicats de la CGT :
Confinement pour les uns, envoi au casse-pipe pour les autres
Le ministre de l’Économie et des Finances Bruno Lemaire égrenait hier mardi 24 mars des déclarations vibrantes sur « la priorité absolue : garantir la sécurité sanitaire sur les lieux de travail », « sauver les entreprises et protéger les salariés », truffant ses annonces ronflantes de subventions et de prêts garantis par l’État aux entreprises de l’affirmation que « la santé des salariés n’est pas négociable ». Cela ne l’a pas empêché, en d’autres occasions, de parler de « ceux qui ont le courage de se rendre au travail ». La ministre du Travail Pénicaud, quant à elle, a déclaré qu’il faut « accepter qu’il y ait moins de profitabilité, moins de rentabilité ou de productivité. Le plus important c’est : un, éviter les défaillances d’entreprises, deux, protéger l’emploi et trois, protéger les salariés qui travaillent pour les autres. » La santé des salariés n’est pas négociable… mais elle vient en dernier.
Plus anecdotique — quoique… —, son collègue ministre de l’Agriculture, Didier Guillaume, a lancé « un appel à l’armée de l’ombre des hommes et des femmes » qui « n’ont plus d’activité » en raison de la crise du coronavirus, à « rejoindre la grande armée de l’agriculture française ». Ce que certains ont traduit par : envoyer les coiffeurs à la cueillette des fraises et des asperges. Culpabiliser les individus ne peut pas faire de mal. Surtout pas aux grands patrons et aux « fondés de pouvoir des capitalistes » que sont les gouvernements, comme disait Marx.
Le gouvernement fait (comme toujours) le contraire de ce qu’il prétend.
À l’évidence, le gouvernement fait exactement le contraire de ce qu’il prétend pour la sécurité et la santé des travailleurs. Un délégué CGT s’indigne : « On n’en est plus à compter les aberrations du gouvernement qui appelle en même temps à rester cloitré et à aller travailler, annonce depuis trois semaines l’arrivée “à pied ” de plusieurs millions de masques et fait preuve d’une infâme hypocrisie envers le personnel soignant qu’ils ont matraqué et gazé avec une violence inouïe. »
Loin de la sécurité « non négociable » des salariés, un projet de loi d’urgence adopté le 22 mars taille à grands coups de ciseaux dans le Code du travail, mais aussi dans les possibilités de saisie de l’inspection du travail et des tribunaux… On ne citera que l’imposition des congés payés pendant la période de confinement, la prolongation de la durée du travail jusqu’à 60 heures (!) dans les « secteurs stratégiques », l’utilisation des RTT à la discrétion des patrons, la suppression du repos le dimanche, etc.[1] Quant à l’exercice du droit de retrait, le gouvernement ne peut pas encore l’interdire, mais il l’interprète à sa sauce, prétend qu’il ne s’applique pas si l’employeur met en œuvre les recommandations officielles et donne, selon les syndicats, de fausses informations sur son numéro vert.
À cela s’ajoutent, outre les mensonges sur la situation réelle dans les EHPAD, l’absence de mesures concrètes pour fournir des respirateurs, des masques et des médicaments qui pourraient être utiles contre le COVID-19. Du coup, les travailleurs — et pas seulement les personnels de la santé — paient déjà un lourd tribut à la désinvolture cruelle du gouvernement et à l’avidité des patrons. Ceux-ci en profitent : les entreprises du BTP prennent des mesures à géométrie variable ; d’autres saisissent l’occasion de la crise pour annoncer la fermeture des usines dans l’automobile : chez Michelin, qui ne veut plus fabriquer de pneumatiques en France, tout est fermé… sauf la fabrication de pneus militaires ; et il y a encore ceux qui, comme Total, refusent l’arrêt de l’activité pour engranger des profits, tout en faisant semblant d’adopter des dispositions efficaces.
Partout, la CGT monte au front
Mais les salariés sont de plus en plus nombreux à lancer des cris d’alerte avec leurs syndicats. Et, surtout, à faire des propositions.
Dans le Vaucluse, la Société européenne des produits réfractaires (SEPR), à priori une production non essentielle, a été arrêtée à la suite de l’intervention de la CGT. Il en va de même pour Mader Composites à Sorgues, une fabrique de résines et de peintures industrielles, présentement à l’arrêt, et où un cas de COVID-19 a été déclaré. Eurenco, qui fabrique des explosifs et des composants pour munitions, et Siniat, qui produit des matériaux de construction, sont en cours d’arrêt.
Par ailleurs, six syndicats de La Poste (CGT, CFDT, SUD, CFE-CGC, Unsa) ont alerté Bruno Lemaire et le PDG du groupe La Poste sur la situation sanitaire et sociale au sein du groupe, où les conditions sanitaires sont loin d’être optimales. Ils pointent « l’insistance à vouloir livrer des colis, quelle que soit la nature de ces derniers », et attirent l’attention sur « l’usage massif du droit de retrait, sur l’ensemble du territoire, [qui] témoigne d’une grande inquiétude des agents »[2]. La CGT 64 demande le report du plan de reprise des activités de l’usine Safran Helicopters Engines à Bordes et le confinement de tous les employés du site.
En Loire-Atlantique, les syndicats FO et CGT, devant les nombreuses demandes émanant de tout le département, ont interpellé le préfet. Ils alertent sur l’obligation de confinement pour tous et la constatation, dans les entreprises, de l’absence des dispositifs de sécurité : « pas de masques, pas de gel, pas de désinfection, proximité sur les lieux de travail » et citent « les pressions et intimidations exercées par quelques employeurs à l’égard des salariés refusant de travailler lorsque les conditions de sécurité ne sont pas réunies »[3].
Quant à la CGT Finances publiques, elle dénonce le fait que dans nombre de directions locales, « des agents sont encore présents sans effectuer de missions prioritaires, continuent à accueillir des personnes sur rendez-vous, les espaces de travail ne sont pas aménagés, et donc les gestes barrières ne sont pas respectés, les locaux ne sont pas désinfectés, voire pas nettoyés »[4].
On peut citer en revanche la société Famar Lyon, sous-traitante de l’industrie pharmaceutique employant un peu plus de 250 salariés, et qui sait fabriquer de la Nivaquine, victime de choix boursiers faisant risquer sa fermeture si aucune solution de reprise n’est proposée. Or Famar est l’unique usine enregistrée pour fournir ce médicament d’un grand intérêt thérapeutique potentiel contre le COVID-19. La CGT Famar propose au ministre des Solidarités et de la Santé de « répondre aux besoins sanitaires de milliers de patients en souffrance et de satisfaire ainsi les intérêts de santé publique » … à condition que l’usine ne ferme pas ses portes !
« Les congés sont à nous ! »
À Clermont-Ferrand, la CGT réclame — prenant au mot le président de la République, qui avait déclaré le 12 mars « qu’il est des biens et des services qui doivent être placés en dehors des lois du marché » — la nationalisation de Luxfer, à Gerzat, spécialiste de l’oxygène médical, afin de continuer la production de matériel médical et éviter une pénurie en période d’épidémie de COVID-19. Réponse, selon France TV Infos, du ministère de l’Économie et des Finances — celui-là même dont le titulaire répète que « santé des salariés n’est pas négociable » : ils ne peuvent rien faire « en raison du droit de propriété », ils ne réquisitionneront l’usine qu’en cas de pénurie. Mais, relève le syndicat, « s’il y a pénurie, c’est déjà trop tard. On ne peut pas produire des bouteilles en une journée et là, personne n’est capable de nous dire quel est l’état des stocks aujourd’hui, c’est très inquiétant ». L’usine de Gerzat fabriquait 220 000 bouteilles par an, dont la moitié pour l’oxygène médical, 40% pour équiper les pompiers et 10% pour l’industrie. Les salariés, qui occupaient leur usine depuis fin janvier pour protester contre leur licenciement pour cause de fermeture définitive, ont mis fin à leur action pour respecter le confinement[5].
La Fédération CGT Commerce et Services a interpellé la ministre Pénicaud après le décès dû au COVID-19 d’un responsable de sécurité dans un centre commercial de la région parisienne, exigeant de véritables mesures de protection pour les salariés[6]. La CGT Interim exige l’arrêt immédiat de toutes les missions d’intérim ne participant pas à la production de biens et services répondant aux besoins essentiels de la population, le maintien des salaires à 100% des intérimaires en mission dans les trois derniers mois et l’égalité stricte de traitement avec les salariés en CDI pour bénéficier du droit de retrait et du chômage partiel.
Quant à la CGT Michelin Blanzy — une entreprise qui a perçu des millions d’aide publique grâce au CICE, qui a financé l’arrêt de la production de pneus poids lourds, avec 726 destructions d’emploi et la fermeture de l’usine de la Roche-sur-Yon —, elle dénonce avec vigueur (et humour) l’empressement des directeurs des différents sites de production à imposer des congés forcés et des RTT pendant le confinement, appelant les salariés à se mobiliser dès la reprise du travail et conclut : « Les congés sont à NOUS ! ».
Les salariés ne sont pas de la chair à virus !
Tous ces exemples, qu’on pourrait multiplier, mettent en évidence que le clivage constaté entre les syndicats lors de la bataille contre la contre-réforme des retraites se confirme. La CFDT, on ne s’en étonnera pas, accompagne servilement les décisions gouvernementales, tandis que la CGT résiste, souvent avec FO. Quant aux syndicats corporatifs dans la police, ils ne sont même pas capables de défendre leur personnel…
Cela dit, si la direction de la CGT réclame la suspension des activités non vitales, elle a quand même participé à la rencontre entre « partenaires sociaux » du 19 mars et validé la priorité au « dialogue social »[7], sans dire un mot sur le scandale du maintien du travail obligatoire des salariés dans les secteurs non indispensables. Très opportunément, plusieurs organisations CGT ont dénoncé cette démarche, et la fédération CGT des industries chimiques a été la première à lancer un appel général à « cesser le travail par tous les moyens, droit de retrait, maladie ou grève » sous le titre : « Les salariés ne sont pas de la chair à virus/à canon pour les profits ! », appelant à la résistance et à la désobéissance[8]. Les unions départementales (UD) CGT des Bouches-du-Rhône, de Seine-Maritime et quelques autres se sont immédiatement jointes à cet appel, réclamant, sans succès pour l’instant, une concertation dans chaque préfecture sur les activités qui doivent ou non se poursuivre. Mais les sections syndicales ne désarment pas et multiplient les interventions auprès des préfets pour que certains patrons admettent qu’ils exposent les travailleurs et leurs familles à un risque évident de contamination.
Cette crise met en évidence ce que la bourgeoisie fait tout pour cacher : les classes sociales existent, la France est coupée en deux mondes. Il y a celui de la classe ouvrière, des employés, des petits salaires, des contrats précaires, des temps partiels : aides à domicile, routiers, éboueurs, soignants, postiers, facteurs qui, pour travailler, doivent sortir de leur domicile. Et le monde de ceux qui peuvent « télétravailler » depuis leur salon, leur résidence secondaire, et qui en plus soupçonnent les petites mains d’être des vecteurs de contamination. Pourtant, si ces petites mains n’étaient plus à leur service, où et comment se procureraient-ils leur sandwich et leur salade bio emballée sous vide ? Comme le disait récemment un sociologue cité par le journal Libération, « on ne peut plus ignorer le déséquilibre total entre la hiérarchie des revenus et du prestige social d’un côté et celle de l’utilité sociale de l’autre ».
Cette crise fait également apparaître de manière criante que « l’occasion fait le larron », et permet au MEDEF et à ses serviteurs de voler des droits sociaux. On voit aussi que la vraie priorité n’est pas la santé comme le disent les discours du pouvoir, mais le maintien d’activités juteuses, quitte à amplifier la pandémie, symbole de l’échec pitoyable de la « mondialisation (capitaliste) heureuse » et qui révèle chaque jour davantage la réalité du pouvoir capitaliste, européiste et atlantiste, qui n’a cure du sort des travailleurs.
« La régression sociale ne se négocie pas, elle se combat ! » : plus que jamais, le mot d’ordre d’Henri Krasucki est d’actualité, et la crise du coronavirus révèle le pathétique échec du « syndicalisme d’accompagnement » cher à Laurent Berger, à la jaune CFDT et à la bleue Confédération européenne des syndicats (CES), véritable entreprise de domestication du seul syndicalisme qui vaille, celui de classe et de masse, au nom d’un mythologique « dialogue social » n’apportant que destruction des droits des travailleurs, chômage massif, exploitation et triomphe de la toute-puissante dictature du Capital.
Plus que jamais, face au camp de la
mort que représentent l’UE, le MEDEF ainsi que Macron/Philippe et leurs
laquais, et pour en finir avec l’euro-fascisation assimilant le communisme au
nazisme, l’euro-destruction des conquêtes sociales et démocratiques, l’euro-dissolution
de la France et de la République, il est VITAL de mener le combat de classe et
de masse, afin de sortir de l’euro, de l’UE, de l’OTAN ET du capitalisme
exterministe qui détruit l’environnement, la santé, les conquêtes sociales et
démocratiques… et tout simplement la vie humaine.
[1] https://www.initiative-communiste.fr/articles/loi-durgence-urgence-du-combat/
[2] https://www.lefigaro.fr/flash-eco/six-syndicats-de-la-poste-reclament-une-discussion-sur-leurs-missions-prioritaires-20200320
[3] https://www.ouest-france.fr/sante/virus/coronavirus/coronavirus-en-loire-atlantique-fo-et-la-cgt-interpellent-le-prefet-sur-la-securite-sanitaire-6788636
[4] http://www.financespubliques.cgt.fr/content/communique-cgt-fip-point-covid-19-au-19-mars
[5] https://france3-regions.francetvinfo.fr/auvergne-rhone-alpes/coronavirus-covid-19-clermont-ferrand-cgt-reclame-nationalisation-luxfer-specialiste-oxygene-medical-1803380.html
[6] https://www.lefigaro.fr/flash-eco/coronavirus-la-cgt-commerce-annonce-un-premier-deces-dans-le-secteur-20200322
[7] https://www.initiative-communiste.fr/articles/luttes/les-organisations-constitutives-de-la-cgt-se-dissocient-et-condamnent-la-declaration-commune-des-confederations-syndicales-et-patronales-du-19-mars-2020/
[8] https://www.fnic-cgt.fr/publication/les-salaries-ne-sont-pas-de-la-chair-a-virus-a-canon-pour-les-profits
Par Diane Gilliard, pour la commission Luttes du PRCF – 26 mars 2020
La CGT Fonction Publique dépose un préavis de grève afin de permettre aux territoriaux de faire respecter leur santé
Vive agitation ministérielle suite à un dépôt de préavis de grève en période souhaitée d’union nationale… Monsieur DUSSOPT aurait-il peur de la colère des territoriaux ?
Communiqué de presse de la Fédération CGT des Services publics
Depuis 3 semaines, dans toute la France, les syndicats CGT interpellent des employeurs locaux qui poussent leurs agents à se rendre sur le terrain, c’est-à-dire rompre le confinement, alors que leur activité n’est ni vitale pour la collectivité ni nécessaire à la lutte contre la propagation de la pandémie. Ces interpellations ont largement été relayées auprès des préfets, auprès du ministre lui-même.
En effet, si nombre d’élus respectent les règles, ce dont nous nous félicitons, travaillent avec les IRP et les élus syndicaux pour veiller à définir précisément les conditions optimums de sécurité pour les agents, dont les fonctions nécessitent d’intervenir directement sur le terrain, force est de constater que ces conditions ne sont pas de mise partout.
Aujourd’hui encore, par dizaines de milliers, dans toute la France, des agents de la fonction publique territoriale, personnels soignants, agents des EHPAD, ATSEM, assitant.es maternelles, asistant.es familiales, égoutiers, éboueurs, pompiers, gardiens, techniciens ou administratifs d’astreintes … subissent d’inadmissibles injonctions pour aller travailler sans disposer des équipements de sécurité nécessaires pour se protéger du coronavirus. Il faudrait ne rien dire ?
Les agents de fonction publique territoriale sont massivement aux premières loges pour garantir le maintien des services publics essentiels à la population. La conscience professionnelle des territoriaux n’est pas à démontrer, et nous n’avons rien à prouver à Monsieur DUSSOPT.
Depuis quand Monsieur DUSSOPT ne sait-il plus lire un préavis de grève ? Le préavis déposé par la Fédération expose précisément que : « dans la période actuelle, afin de permettre aux personnels du champ fédéral, le cas échéant après extinction de toutes les autres voies possibles, de se mettre en grève, pour défendre les intérêts des salariés et des agents, porter leurs revendications et de prendre des décisions d’action, la Fédération CGT des Services publics dépose des préavis de grève de 0 h à 24 h pour les journées suivantes (…) ». Il ne s’agit pas d’un appel à la grève dans toutes les collectivités. Il s’agit de permettre aux syndicats et aux agents confrontés à l’injonction inadmissible d’aller au travail, sur le terrain sans les équipements de sécurité nécessaires de dire non ! Il s’agit de permettre aux agents dont les fonctions ne sont pas vitales pour la collectivité de se rendre sur le terrain. Il s’agit de protéger les agents des abus du télétravail…
Que Monsieur DUSSOPT, au lieu de s’engager sur le sentier de la guerre contre la CGT, commence par consacrer son énergie à établir une circulaire en direction de tous les employeurs publics pour leur rappeler leur obligation de respecter l’article 23 de la loi du 13 juillet 1983 : qui établit que les « conditions d’hygiène et de sécurité de nature à préserver leur santé et leur intégrité physique sont assurées aux fonctionnaires durant leur travail »… et il n’y aura aucune raison pour les agents de faire grève !
Que Monsieur DUSSOPT et son gouvernement fournissent des masques FFP2, du gel, des blouses, des tests de dépistage et cela massivement pour tous les agents et salariés, dont les fonctions rendent la présence nécessaire sur le terrain, réquisitionnent des usines s’il le faut … et il n’y aura aucune raison de faire grève !
À la « surprise » de Monsieur DUSSOPT, habituellement moins prompt à répondre à nos courriers, nous opposons notre ferme volonté de défendre les vies des territoriaux, sans formules ni arrières pensées politiciennes.
Montreuil, le 26 mars, 18 h 30.