Chers amis et camarades,
Il y a 71 ans le 25 juillet 1944 je fus arrêté par des Français membres de la Gestapo.
Aujourd’hui c’est le 71° anniversaire de cette arrestation.
Ce 25 juillet 1944, après de nombreuses tortures, les nazis me dirent qu’ils allaient me fusiller.
Mourir à 18 ans cela m’a bouleversé, toutefois la conviction que mes compagnons d’infortune et moi-même allions mourir pour une juste cause, nous donna la force de sortir malgré tous les coups reçus, la tête haute. de la Gestapo
Personne ne pleurnichait, car nous étions certains que nous n’allions pas mourir pour rien, que ceux qui allaient nous survivre, pourraient vivre dans un monde où il ferait bon vivre.
C’est le souvenir de tous mes camarades morts sous la torture sans avoir lâché un seul nom ni un seul mot à leurs tortionnaires, qui me permet encore à 90 ans de me trouver aux premiers rangs de ceux qui, à l’exemple de mes frères de combat, luttent pour ce monde meilleur, ce monde pour lequel nous avions tant rêvé devant la mort.
C’est pour toutes ces raisons que je demande à tous nos camarades du PRCF, qu’afin d’être dignes de tous ceux qui sont morts pour nous, de prendre à coeur leur participation au changement de ce monde et de militer ardemment au sein du Pôle de Renaissance Communiste en France.
Pour que cela soit et comme premier exemple de notre engagement, il faut que dès le mois de septembre, chacun d’entre nous, en fonction de ses possibilités, puisse se trouver à notre stand à la fête de l’ Huma.
J’ai bien dit à notre stand du PRCF et non pas à la fête, cela afin de réchauffer une fois encore le coeur du vieux militant que je suis et lui démontrer que ce combat pour un monde meilleur vous le continuez.
Je vous embrasse tous. LANDINI.
Article publié sur MÉDIAPART : http://blogs.mediapart.fr/blog/yapadaxan/030815/un-mot-de-leon-landini