9 avril 2018 , les CRS cognent les étudiants réunis pacifiquement à la fac de Nanterre pour stopper la loi vidal et la sélection à l’université. Dans le même temps, l’armée avec les gendarmes – plus de 2000 soldats – attaquent violemment la Zone d’Aménagement Différée de Notre Dame des Landes devenues zone à défendre. Le régime Macron tombe le masque pour montrer ses méthodes violentes et autoritaires, celle de Macron la matraque. Face aux cheminots, aux étudiants, aux profs, aux infirmières, aux paysans, aux retraités etc… le système montre sa nature profonde, de classe, et le pouvoir LREM fait la preuve que lui qui gouverne à coup d’ordonnances pour appliquer les directives de l’union européenne des multinationales ce n’est pas la République en marche, mais Les Riches Exploitent et Matraquent !
Violente attaque contre la ZAD : écraser un foyer de résistance
Après des années de mobilisations et de résistances, le projet privé de second aéroport de Nantes – confié en partenariat public privé à la multinationale Vinci celle ci engrangeant les bénéfices Etat et Collectivités Locales se partageant les pertes – a du être stoppé. Sur place des collectifs se sont constituées depuis des années et cultive la terre, faisant vivre des au pluriel et collectivement des expériences qui refusent la dictature du capitalisme. Le régime Macron – s’il accepte de piétiner les caciques du PS qui ont participé de son élection – ne peut évidemment accepte la moindre parcelle de contestation de cette dictature bien réelle et pas bienveillante du tout qui est celle de l’oligarchie capitaliste. Et donc la ZAD doit être détruite.
Donc au lieu de négocier avec les « zadistes » qui ont commencé de cultiver les terres récemment acquises par l’Etat, et qui proposent une solution collective, d’ailleurs possible en droit français, Macron envoie les CRS expulser tout le monde! La violence plutôt que le dialogue, le coup de force plutôt que la démocratie.
Les expulsions dans la ZAD : des voies de fait illégales
Selon les éléments à notre connaissance l’opération d’expulsion par la force des zadiste ne seraient même pas réaliser dans le respect de l’état de droit. Signe de la fascisation toujours croissante du régime Macron. Après tout ce dernier ne laisse-t ‘il pas faire « en même temps » les agressions par des milices fascistes d’assemblées générales démocratiques tenues dans les Universités ? N’envoit il pas les CRS pour dégager les étudiants de la faculté de Nanterre ? un vraie manière contrerévolutionnaire de célébrer mai 1968 !
Nos collègues du web journal Reporterre explique en effet que l’opération menée contre la ZAD de Notre Dame des Landes serait illégale.
En mars, de nombreux avocats ont écrit au Premier ministre en soulignant que toute expulsion devait se faire en respectant des formes légales et selon une procédure contradictoire. Cette lettre n’a pas reçu de réponse.
Alors que le gouvernement veut procéder à des expulsions sur la Zad de Notre-Dame-des-Landes dès le 9 avril, les avocats ont de nouveau écrit au chef du gouvernement.
Ils observent que les habitants de la Zad « se sont expressément fait connaître auprès de la préfecture, d’AGO-Vinci et des tribunaux d’instance de Nantes et de Saint-Nazaire, et ce dès 2013, par l’envoi de courriers recommandés avec accusé de réception. Il est donc on ne peut plus mensonger et expéditif d’affirmer que les habitants ne seraient pas identifiables pour les priver de procédure contradictoire et procéder à leur expulsion.
En notre qualité de conseil des habitants, nous entendons déférer aux tribunaux compétents pour voie de fait les expulsions qui auront été irrégulièrement menées.
Nous réitérons donc notre demande tendant à la communication des décisions de justice afférentes, ainsi que des commandements de quitter les lieux, sur lesquels la procédure entendrait s’appuyer afin de garantir aux occupants leur droit au recours. »
Face à la convergences des luttes Macron minoritaire, Macron la matraque
Le même jour, ce 9 avril, le régime envoyait donc ces CRS contre la fac de Nanterre et contre la ZAD de Notre Dame des Landes. Ce recours à la force est le signe de sa faiblesse politique. Car Macron n’a pas de base sociale majoritaire dans le pays, la lutte de classe menée contre la classe ouvrière est massivement rejetée par les ouvriers et employés. C’est ce que prouve un sondage Elabe pour Les Echos et Radio Classique publié le 5 avril 2018 mais passé sous silence par les médias des milliardaires : Emmanuel Macron bas des records de défiances parmi les classes populaires et, à l’inverse, extrêmement élevé parmi les classes supérieures.
75% des ouvriers ne fait pas confiance à Macron. et ce dernier n’inspire confiance qu’à 5% des ouvriers tandis que 37% ne lui font pas confiances du tout. Même score chez les employés qui sont 30 % à ne pas du tout lui faire confiance contre 4% à lui faire totalement confiance.
Désormais, seul un ouvrier sur quatre accorde sa confiance au président de la République (25%).
Le résultat est rigoureusement inverse parmi les cadres. 65% d’entre eux ont confiance dans le président de la République. Dans le détail, si 11% disent ne lui faire « pas confiance du tout », 26% disent en revanche lui faire « totalement confiance ».
Pour stopper la casse de la France des travailleur par Macron UE MEDEF : unité de classe & front populaire, tous ensemble et en même temps !
Président minoritaire, président autoritaire, Macron est de plus en plus un président totalitaire appliquant avec violence les directives de l’Union Européenne, insultant les travailleurs, violentant le pays pour brader ses services publics et saccager les conquètes sociales du monde du travail. Il bénéficie du soutien de l’ensemble des moyens de la classe capitaliste, ses forces de répressions et également ses médias. Pour autant, minoritaire, Macron et son régime craignent la coalisation des luttes. Le tous ensemble et en même temps d’un véritable front populaire forgeant l’unité de classe des travailleurs. Ce tous ensemble et en même temps est possible. Les cheminots, les étudiants, les travailleurs d’Air France, les électriciens gaziers, les éboueurs ouvrent la voix. Les fonctionnaires et autres agents publics, les ouvriers, les paysans doivent suivre. Et se souvenir 50 ans après mai 68 que la grève générale avait apporté en quelques jours des augmentations de salaires de 35%, des congès payés et des droits syndicaux déclarés comme tout à fait impossible avant la lutte.
Alors que la libéralisation du secteur ferroviaire, la privatisation des barrages, les délocalisations et le dumping social dont la loi travail et les ordonnances Macron sont la dernière offensive en date, la réforme de l’Université et la casse du Bac trouvent toutes leurs origines dans les directives européennes et dans les traités européens, la lutte pour briser les chaines de l’Union Européenne du Capital et faire place aux travailleurs est un formidable catalyseur pour unifier et rassembler les luttes, pour impulser une vraie et solide dynamique révolutionnaire dans le pays. C’est bien le sens des appels à l’action lancé partout sur le terrain des luttes, dans les facs, aux portes des usines par les militants franchement communiste du PRCF. 14 avril, 19 avril, 1er mai, 5 mai… les dates se multiplient pour faire avancer le tous ensemble et en même temps. Plus que jamais, une manifestation nationale à Paris est urgente pour construire dans la rue le tous ensemble et en même temps et lancer la convergence des luttes, aider à la dynamique d’une puissante grève générale.
JBC pour www.initiative-communiste.fr
MACRON vient d’utiliser l’armée aux ordres du Président des USA contre des citoyens français. La trahison est à son comble et se repait d’attaques fascistes menées par des professeurs et doyens d’université comme d’autres, notamment font de Charles MAURRAS un quasi résistant car il eut été germanophobe alors que cet antirépublicain, antisémite , anticommuniste car ayant la haine des droits et libertés pour le peuple , ce traitre circulait avec un revolver que lui autorisait à porter la GESTAPO. Voilà comment de dérives en dérives évolue l’Université soi disant républicaine. Et avec le soutien du collabo MACRON, des hautes autorités de police et militaire qui ne défendent pas la nation mais les affaires juteuses des classes propriétaires et capitalistes