C’est une étude du CEREQ qui démontre ce que tous les jeunes diplômés savent, les salaires à l’embauche des jeunes, y compris diplômés, n’ont cessé de diminuer ces dernières années. Le Cereq estime à 200€ la perte nette mensuel pour les bac+5 depuis 1997.
Les jeunes communistes des JRCF analysent les causes et les solutions pour mettre fin à ce déclassement des jeunes de France.
Le déclassement des jeunes diplômés français
Le PRCF et les JRCF dénoncent depuis longtemps la casse en France de l’enseignement public et du baccalauréat, parce qu’en cassant les diplômes, on s’attaque directement aux qualifications, éléments très importants dans l’édification d’un salaire.
À l’heure actuelle, c’est 44% d’une classe d’âge qui va à la fac ou dans une grande école, car malgré l’autonomisation financière des universités, le coût exorbitant des grandes écoles (qu’il faudra un jour supprimer) et d’autres problèmes de l’enseignement supérieur, la détermination à l’étude d’une partie de la jeunesse est toujours puissante*.
Or, face à cela, les débouchés des études sont moins importants car, comme le confirme une étude récente du Céreq, cinq ans après la fin de leurs études, les diplômés des grandes écoles et des masters 2 gagnent 200 euros de moins que les diplômés de 1997 à niveau équivalent.
Si des éléments comme des offres d’emplois moins nombreuses pour cette population doivent être pris en compte, il ne faut pas nier que la dévalorisation des diplômes, du baccalauréat à la licence, joue aussi sur cette baisse des salaires. Aujourd’hui, les doctorants et les masters 1 et 2 doivent faire face à un déclassement quasi-permanent, c’est-à-dire que le poste est inférieur à leur qualification réelle.
De ce constat assez implacable, il faut toutefois rester sur nos gardes, parce que la question importante c’est aussi de savoir comment on répond à ce problème. En effet, si on en croit un article rédigé sur RTL, ce problème des salaires en baisse serait dû à l’économie française qui est tourné autour d’une « moyenne gamme en produits et services ». Or il faudrait aller vers une économie de l’excellence selon l’article.
Qu’est-ce que cela signifie économie de l’excellence ? Malheureusement, si on regarde la pensée « complexe » du locataire actuel de l’Élysée, c’est une économie de services parasitaires de haute gamme, par exemple tout ce qui est du domaine de la finance. Cela signifie aggraver encore la désindustrialisation de la France pour préférer l’ économie non-productive d’une bourgeoisie parasitaire.
En conclusion, cette étude du Céreq ne fait que nous conforter dans l’idée qu’il faut lutter contre ce gouvernement des riches, fidèle représentant du capitalisme destructeur, qu’il faudra bien abattre pour que les êtres humains vivent décemment.
*Elle le serait sans doute encore si l’université devait devenir réellement payante.
Tout le monde a vu son salaire baisser, sans compter que, depuis le passage à l’euro, certains prix ont été multipliés à un point assez inimaginable … Regardez les prix aujourd’hui et convertissez en francs, vous vous apercevrez que personne n’aurait acheté à ces prix-là avant le passage à l’euro. Quand on voit des sacs à dos de ville, des petits articles de rien, de la camelote, vendus 30 ou 40 euros, c’est-à-dire entre 200 et 260 francs, en gros, jamais personne n’aurait acheté ces articles à ce prix-là avant le passage à l’euro. Regardez les prix des locations de studios pour les vacances, même hors saison c’est devenu hors de prix, et je ne parle pas des tarifs en juillet/août. Quand on voit une poussette vendue 400 ou 450 euros, quasiment le RSA … Et on voit des tarifs supérieurs à ceux que je cite …