37 facs, 57 labos, 6 ESPE, 6 collectifs de précaires, 54 revues, 12 sociétés savantes, 32 séminaires, chaque jour la liste des universités et institutions de recherche mobilisées contre la précarité, contre la LPPR et contre la casse des retraites s’allonge, en convergence des luttes avec la grève générale pour le retrait de la réforme des retraites
Retrouvez le communiqué de soutien du PRCF : Solidarité du PRCF aux universitaires et aux autres chercheurs en lutte !
Des manifestations, actions et votes de motion ont lieu partout en France.
Les liste des facs, des labos, des centres et institutions de recherches mobilisés contre la LPPR et la réforme des retraites
37 facs : Aix Marseille, ALbi, AMiens, Bordeaux, Caen, Lille, Grenoble, Lyon la doua, Marne La vallée, Montpellier, Nancy, Orléans, Paris 1, Paris 3, Paris 5, Paris 6, Paris 7, Paris 8, Paris 9, Paris 10, Paris 13, paris Lumière, EHESS, Paris Est, Poitiers, Rennes, Rouen, Saint Etienne, Strasbourg, Toulouse, Tours ….
la liste détaillée en cliquant ici : https://universiteouverte.org/2020/01/14/liste-des-facs-et-labos-en-lutte/
Quelques exemples
Manifestation le 21 janvier des facs et labos en lutte au Trocadéro à Paris
La Fac de Nanterre en résistance tient meeting le 22/01
Nous sommes de plus en plus nombreux et nombreuses à faire le lien entre la réforme des retraites et la loi de programmation pluriannuelle de la recherche, comme en témoigne le nombre croissant de motions produites sur notre université (https://nanterre-univ-en-lutte.frama.site/ rubrique : motions UPN).
Dans le cadre de la mobilisation nationale pour le retrait de la réforme des retraites et de contestation de la LPPR, nous vous invitons demain 21.01 à l’AG des personnels à 12H30 en amphi C1 et à la « conférence + meeting » du mercredi 22.01 en amphi C2 à 12H30 (courte conférence de l’économiste Michaël Zemmour sur la réforme des retraites suivie d’un meeting de lutte avec des représentants de secteurs en lutte : sncf, ratp, éducation nationale, enseignement supérieur, étudiant-es. Ce meeting sera l’occasion de faire un état des lieux de la mobilisation contre la réforme des retraites dans ces différents secteurs et de montrer comment celle-ci s’articule à la mobilisation contre d’autres réformes en cours (Loi de Programmation Pluriannuelle de la Recherche, réforme « Blanquer » etc).
Enfin, nous avons toutes et tous rendez-vous vendredi 24.01 dans la rue pour la manifestation nationale sous les couleurs de nos banderoles « Nanterre Université » et aux cotés de notre néo-fanfare burlesque. Le point de rendez-vous vous sera communiqué sur le site de la mobilisation (https://nanterre-univ-en-lutte.frama.site/ rubrique: actualités).
Pour les sections FSU de l’université, le collectif des précaires du CECPN et les personnels mobilisé.e.s
Thibaut Brouillet, Fanny Bugeja, Hugo Dumoulin, Julie Robert
À la Sorbonne aussi, l’assemblée générale appelle à l’action contre la LPPR et la réforme des retraites
Motion de l’UFR de philosophie de Paris 1 Panthéon-Sorbonne réunie en assemblée générale le 20 janvier 2020
Les membres de l’UFR de philosophie de l’Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne, réunis en assemblée générale ce jour, le 20 janvier 2020, s’alarment de la simultanéité et de la coordination des attaques portées contre le système de retraite de toutes et de tous, contre la fonction publique et ses agents, et contre le service public d’enseignement supérieur et de recherche. Ils s’opposent aux orientations contenues dans les rapports préparatoires à la loi de programmation pluriannuelle de la recherche :
_ désolidarisation de l’enseignement et de la recherche, et dévaluation de l’enseignement,
_ démantèlement du statut national des enseignants-chercheurs et fin du référentiel de 192h,
_ liquidation du corps des maîtres de conférences, remplacé par des contrats aggravant la précarisation des jeunes chercheurs,
_ alourdissement de la charge de travail déjà intolérable des personnels enseignants et administratifs,
_ mise en concurrence des individus au nom de « l’excellence »,
_ attaque contre la vocation critique des sciences humaines et sociales.
Toutes ces évolutions font peser des menaces graves sur la qualité de la recherche et la formation des étudiants. Elles compromettent l’exercice futur des missions de l’Université.
Le même attachement à un service public de qualité et aux libertés académiques conduit l’assemblée générale de l’UFR de philosophie à s’opposer résolument à la réforme du lycée, de la formation des enseignants du secondaire et spécialement du concours du CAPES, définitivement vidé de ses exigences et de son contenu disciplinaire.
L’assemblée générale de l’UFR de philosophie soutient les luttes en cours et appelle la communauté universitaire dans son ensemble (étudiants, personnels administratifs, enseignants, chercheurs et enseignants-chercheurs) à se mobiliser pour empêcher la mise en œuvre de ces « réformes ».
Les Arts et Métiers appellent à la mobilisation
Le comité de mobilisation du Centre d’études de l’emploi et du travail (CEET/Cnam) rejoint le mouvement de contestation en cours qui dénonce le projet de loi sur les retraites et le projet de loi de programmation pluriannuelle de la recherche (LPPR).
Pour la retraite, ce projet remet en cause notre système de protection sociale et contribue à creuser les inégalités sociales. Pour l’université et la recherche, la LPPR accroit la marchandisation de la connaissance et plus largement des services publics. De plus, elle aggrave la précarisation du personnel de l’enseignement supérieur et de la recherche (ESR), des jeunes docteur.e.s et des étudiant.e.s, déjà affecté par la réforme récente de l’assurance chômage et les conditions de travail actuelles à l’Université.
En tant que chercheur.euse.s spécialistes des questions du travail et de l’emploi et personnels administratifs de l’ESR, nous appelons au soutien à la mobilisation et dès à présent à :
– Se déclarer mobilisé.e.s dans les différents espaces de travail, au Cnam et en dehors, et rejoindre les autres secteurs engagés ;
– Annuler, reporter ou aménager des espaces d’information et de réflexion sur les réformes en cours lors des activités scientifiques prévues ;
– Participer aux événements, manifestations et grèves interprofessionnelles, dont celle prévue le vendredi 24 janvier ;
– Apporter sa contribution aux caisses de grèves ;
Le comité de mobilisation du CEET, le 21/01/2020
Loi de Programmation pour la Recherche et réforme des retraites, un appel à l’action à l’Université de Caen
Les enseignantes et enseignants du département de sociologie réuni·e·s en assemblée générale expriment leur soutien au mouvement social en cours contre la réforme des retraites. Elles·ils appellent à la mobilisation et à toute action de solidarité avec les travailleurs et travailleuses mobilisé·e·s.
Ils.elles dénoncent aussi les orientations figurant dans les rapports préparatoires à la loi de programmation pluriannuelle de la recherche, qui constitue une nouvelle étape dans le démantèlement du service public de l’enseignement supérieur et de la recherche. Dans cette logique, ils ·elles s’opposent catégoriquement à la réforme de la formation des enseignant·e·s et du concours du CAPES externe.
Ils.elles s’inquiètent de la précarisation de certains de leurs étudiant·e·s face à la question du logement, de la satisfaction des besoins quotidiens et de l’importance grandissante de la part consacré au travail salarié dans leur emploi du temps.
Ils.elles s’opposent aux conditions de travail et de précarisation dans lesquelles sont plongé.es les enseignant-e-s non-titulaires qui interviennent en grand nombre dans les formations du fait du gel et de la non-ouverture de postes pérennes dans le département.Ils·elles soulignent la nécessité de sortir de la logique de destruction systématique du modèle social et des statuts de la fonction publique d’Etat et demandent que des moyens soient alloués d’urgence aux universités et aux unités de recherche pour endiguer la précarité qui touche toutes les catégories de personnels de l’enseignement supérieur et la recherche ainsi que les étudiantes et les étudiants.
Ils·elles déplorent le désintérêt de la Présidence d’Université pour la fragilisation d’un enseignement supérieur public et pour la précarisation des personnels dans ce contexte et invitent les candidat.es à la future Présidence à se positionner sur ces questions, en particulier sur la loi de programmation pluriannuelle de la recherche.
En conséquence, cette AG appelle dès à présent à :
* la grève reconductible jusqu’à la prochaine AG des personnels de l’Université de Caen, le mercredi 22 janvier et à la participation à la caisse de grève des personnels afin de permettre aux enseignant.es non titulaires et autres personnels qui le souhaitent de rejoindre le mouvement.
* la libération systématique des cours durant les créneaux de manifestation nationale et d’assemblées générales.
* la rétention administrative des notes du premier semestre
* la non tenue des jurys d’examen
A Caen, le 17 janvier 2019
L’université de Tours partiellement bloquée
le site « Tanneurs » de l’Université de Tours est occupé depuis le 12 janvier par des étudiant.es mobilisé.es. Le président de l’université, Philippe Vendrix, a demandé l’intervention de la police ce matin pour les déloger.Les messages de soutien peuvent être adressés sur les réseaux sociaux.
https://www.facebook.com/permalink.php?story_fbid=133293058146500&id=100365284772611&__tn__=K-R
Les derniers jours ont été compliqués: attaque d’extrême-droite,
communication anti-blocage agressive, pression au vote électronique pour
diviser les étudiant-es, trollage pénible en ligne, etc. Voir l’article
suivant concernant l’évacuation de 22 janvier
https://larotative.info/gros-deploiement-policier-pour-3623.html?fbclid=IwAR2xu4avN4Vn6Le4cRxqelmxyaVIuu5iyeJfscIAxYF-LLpxz1277GEZKGQ
Que cela plaise ou non (l’occupation/blocage), ces étudiant-es ont
localement fait bouger les choses et en ont réveillé plus d’un.es!
Les personnels mobilisé.es de l’université de Tours se rencontrent
aujourd’hui à 14h pour discuter non de la suite mais du début de leur
mouvement et des actions à entreprendre aussi bien autour de la réforme
des retraites que de la LPPR. Il semble toujours plus clair que ce n’est
pas à coup de motion qu’on se protègera des tonfas et des attaques de la
CPU (ce qui ne veut pas dire qu’on ne peut pas en faire, mais on ne peut
plus s’y réduire …).
L’école d’urbanisme de Paris appelle à l’action
motion de l’Assemblée générale du laboratoire Lab’Urba, réunie le 21 janvier 2020.
Nous, membres du laboratoire Lab’Urba, réuni.e.s en Assemblée générale extraordinaire le 21 janvier 2020, affirmons notre opposition au programme concerté de destruction de nos conditions d’emploi, de travail et de vie par les contre-réformes voulues par le gouvernement Philippe, en particulier le projet de réforme des retraites et la future loi de programmation pluriannuelle de la recherche (LPPR).
La précarité structurelle et la dégradation des conditions de travail affectent d’ores et déjà l’ensemble du monde universitaire. Titulaires en surcharge de travail permanente, précaires assurant une part croissante de l’enseignement et du travail administratif, jeunes chercheur.se.s alternant entre contrats ponctuels et périodes de chômage pour produire des recherches, étudiant.e.s en voie de paupérisation. Le recours aux vacations se fait parfois hors de tout cadre légal. Les structures de démocratie universitaire comme le Conseil National des Universités et le Comité national du CNRS sont progressivement dépouillés de leurs prérogatives.
Loin de proposer un plan massif de recrutement et la pérennisation des crédits de recherche, les rapports préparatoires à la LPPR prévoient ainsi pour les enseignant-e-s et chercheu.se.s :
– le renforcement de la logique managériale dans l’ESR : multiplication des primes variables, primat de la logique d’appels à projets comme mode de financement de la recherche, augmentation de la concurrence entre unités de recherche avec des dotations aux laboratoires en fonction de l’évaluation HCERES.
– la précarisation accrue des acteur.trice.s de la recherche avec le recrutement de personnels via des CDI-chantier (un CDI prenant fin avec le financement du projet de recherche) et des titularisations encore plus rares et tardives (« tenure track »),
– l’évaluation des services d’enseignement en crédits ECTS (European Credits Transfer System) et non plus en volume horaire (fin des 192h de service),
– le non-paiement des heures complémentaires,
– la modulation de service obligatoire en fonction des besoins de chaque UFR
– l’instauration d’un système de régulation collectif des charges d’enseignement au niveau de la composante (UFR, faculté, département) en y intégrant les laboratoires (les « excellents » en recherche ayant moins de charges d’enseignement au détriment des « moins excellents »),
– l’introduction de la possibilité de recruter sans la qualification par le CNU.
Ce projet de réforme s’inscrit dans la lignée directe des transformations de l’ESR amorcées par la Loi de responsabilité des Universités (LRU) de 2007, poursuivie par la loi Fioraso de l’enseignement supérieur et de la recherche de 2013, la loi ORE (2018) et, plus récemment, par la Loi de transformation de la fonction publique (2019). Il ne s’agit rien de moins que du plus grand plan social déguisé de l’histoire de l’ESR !
Sur un de nos sites d’acitivité, la création de l’Université Gustave Eiffel, en fait « Etablissement Public à caractère scientifique, culturel et professionnel expérimental » et cité comme modèle par la ministre de l’ESR, s’inscrit entièrement dans ces transformations et fait peser de très grands risques sur la gouvernance collégiale de l’Université.
Au-delà de la LPPR, la logique qui préside à ces politiques est non seulement la même que celle de la contre-réforme des retraites ou encore celle de l’assurance chômage, mais leurs effets délétères se conjuguent. À titre d’exemples :
– Dans un secteur où l’entrée en poste se fait entre 30 et 35 ans au minimum, avec des carrières en pointillés avant cette tranche d’âge, la réforme des retraites va directement nous affecter en nous faisant perdre a minima plusieurs centaines d’euros par mois à l’âge de la retraite.
– Dans un secteur où de nombreux précaires pâtissent de carrières hachées, la réforme de l’assurance-chômage va rendre encore plus difficiles les conditions de vie de nombreux.ses travailleurs et travailleuses de l’ESR.
Enfin, ces transformations de l’ESR vont de pair avec les pratiques accrues de sélection des étudiant.e.s via Parcoursup ou via les frais d’inscriptions (étudiant.e.s étrangers) qui portent atteinte à l’accès de tou.te.s à des études gratuites de qualité. Aussi, nous affirmons notre soutien plein et entier aux mouvements étudiants qui s’organisent contre les conditions de vie précaires qu’elles et ils subissent et appelons à ne pas sanctionner celles et ceux qui se mobilisent.REVENDICATIONS
L’Assemblée générale du Lab’Urba porte les revendications suivantes :
1- Retrait du projet de réforme des retraites ;
2- Pour une université gratuite et accessible à tou.te.s et une recherche scientifique publique au service de tou.te.s
o financée de façon pérenne et non par projet,
o contre la précarisation et la mise en concurrence des personnels et des organisations ;
3- Pour des mesures efficaces de lutte contre la pauvreté et la précarité étudiantes
(revalorisation des bourses, création de logements étudiants salubres et à faible loyer, amélioration de l’accès à la médecine universitaire) ;
4- Pour la dignité des conditions de travail : revalorisation du point d’indice de l’ensemble des titulaires de l’ESR (Ingénieur.e.s, personnels administratifs, enseignant.e.s, chercheu.se.s, etc.) ; respect du temps de travail légal des personnels de l’ESR, ce qui implique de mettre fin à l’accumulation et au morcellement des tâches ; reconnaissance, rémunération et revalorisation des tâches administratives et des activités invisibles ;
5- Fin du travail gratuit effectué par les non-titulaires tel que la surveillance d’examens et correction de copies, heures supplémentaires non payées, vacations et activités de recherche non rémunérées, recours abusif aux stages, etc.) et rémunération de toutes ces activités invisibles. Pour la mensualisation des paiements des vacations et le respect du droit du travail ;
6- Pour la création de postes de titulaires en nombre suffisant pour couvrir les missions assurées par des précaires et la surcharge de travail des titulaires ;
7- Pour une véritable démocratie universitaire, contre l’augmentation du pouvoir gestionnaire des directions des universités et des établissements de recherche, à l’image de ce qui se concrétise avec les Établissements publics expérimentaux (Université Gustave Eiffel, Université Paris Saclay, Université de Paris, Université Grenoble Alpes, Université Côte d’Azur, etc.) ;
8- Pour la suppression des outils de management par la performance, individuelle et collective, de l’Université et de la recherche.ACTIONS
L’Assemblée Générale s’engage, et appelle les collègues et les autres laboratoires, à :
– Solliciter la direction du laboratoire pour qu’elle signe le moratoire sur la LPPR,
– Pratiquer la grève, pour participer au mouvement social :
o annuler les séminaires du laboratoire, colloques et journées d’étude,
o suspendre le travail d’expertise et d’évaluation,
o ne pas répondre aux demandes de reporting.
– Mandater des représentant.e.s du laboratoire pour participer aux états généraux de l’ESR ;
– Soutenir la mobilisation de l’ensemble des personnels du laboratoire, quel que soit leur statut ;
– Interpeller les collègues qui participent aux dispositifs d’évaluation comme l’HCERES pour demander leur démission et rendre publiques leurs positions ;
– Organiser des actions dans les différentes instances de l’ESR, interpeller les responsables de nos tutelles, etc. ;
– Se déclarer mobilisé.e.s dans leurs signatures électroniques et/ou réponses automatiques d’absence (selon la suggestion ci-après) : « J’accuse réception de votre message. Étant mobilisé.e contre le projet de loi de programmation pluriannuelle de la recherche et contre le projet de réforme des retraites, j’ai strictement réduit mes activités de recherche et ne suis pas en mesure de vous répondre dans l’immédiat » ;
– Relayer à l’échelle des composantes et du site la mobilisation sous la forme de différentes actions (réunions d’information auprès des étudiant.e.s, grève des enseignements en les remplaçant par des débats, informations et discussions sur les réformes en cours, etc.) ;
– Participer aux caisses de grèves, aux AG interprofessionnelles et intersyndicales et aux manifestations des semaines à venir contre la réforme des retraites en constituant des cortèges de l’Enseignement supérieur et de la recherche en lutte ;
– Intervenir dans l’espace public pour faire connaître nos positions et relayer les informations (médias, réseaux sociaux, conférences, universités populaires, etc.) ;– Interpeller les élu.e.s et les candidat.e.s aux prochaines élections en adressant un courrier type demandant le retrait de ces contre-réformes et de se positionner publiquement sur celles-ci.
Notre motion s’inspire largement de celle votée par le Laboratoire Triangle, que nous remercions pour ce travail de rédaction.
Texte adopté par l’AG du laboratoire Lab’Urba à la majorité des présent.e.s. (0 contre, 5 abstensions
AG de l’Institut des Mondes Africains
Les membres de l’Institut des mondes africains (IMAF, UMR 8171) réuni.e.s en assemblée générale le lundi 20 janvier 2020 déclarent le laboratoire mobilisé dans le cadre de la lutte contre la réforme des retraites, contre le projet de loi de programmation pluri-annuelle de la recherche (LPPR) et contre les réformes de l’éducation en cours de la maternelle à l’Université. Conscient.e.s de la précarité déjà existante au sein de l’enseignement supérieur et de la recherche, nous nous opposons à son aggravation à travers ces lois.
Nous appelons à suspendre nos activités habituelles et à dégager du temps pour pouvoir nous investir dans les luttes en cours et proposer des formats alternatifs pour nos séminaires.
Nous appelons à participer aux actions et assemblées générales locales et à soutenir les grévistes d’autres secteurs en lutte.
Nous condamnons l’attitude répressive du gouvernement et les violences policières.
L’assemblée générale de l’IMAF prend la décision de boycotter les sollicitations des tutelles (évaluations, participation à des conseils scientifiques, réponse à des audits etc.).