Il n’y a pas une semaine sans l’annonce d’une mesure anti sociale de la part de ce gouvernement prétendu de gauche….
Mais aujourd’hui, avec la loi Macron qui passe par le 49 ter, plus rien ne nous étonne de la part de ce pouvoir qui est aux ordres de l’Union Européenne : réduire les dépenses publiques, s’attaquer aux services publics notamment aux hôpitaux de proximité, s’en prendre aux prud’hommes, alléger les cotisations sociales des entreprises….et j’en passe.
Le dernier cadeau fait aux entreprises, mais il y en aura d’autres consiste à diminuer le « versement transport » des entreprises.
Le 09 juin dernier le premier ministre a fait part de sa volonté de modifier le seuil qui passerait de 9 à 11 salariés pour le déclenchement du versement transport des entreprises.Le versement transport est une des ressources principale et essentielle au financement des infrastructures et services de transports en commun public.
La suppression du versement transport c’est – 500 millions d’euros au niveau national, et -235 millions pour l’Ile de France !
Quand on connaît le sous-investissement chronique – qui a oublié la catastrophe de Brétigny ? – et les besoins importants, cela est proprement scandaleux. la conséquence d’une telle décision ne peut être que la diminution de l’offre de transport en commun et l’augmentation des tarifs pour tous les usagers, dans la droite ligne de l’augmentation de la TVA dans les transports à 10% et de la libéralisation des transports par autocars mise en œuvre par la Loi macron pour démanteler le transport ferroviaire. Le gouvernement Valls démontre une foi de plus qu’il n’est que le valet servile du MEDEF, des multinationales, un gouvernement de classe déployant une politique clairement établie à droite.
Au moment où la ministre de l’écologie gesticule sur la soit disant transition énergétique et s’agitte pour la conférence COP21 qui ne sert que de prétexte à la privatisation des barrages hydroélectriques et à remplir les poches des banquiers et du BTP (lire ici), affaiblir le financement des transports en commun ne répond en rien aux exigences et enjeux de notre époque. Pour un développement durable pour tous, pour réduire la pollution mais également au moment où les salaires de millions de nos concitoyens sont de faits réduits par l’augmentation du coûts des transports et l’explosion des frais liés au transports individuels automobiles, cette décision est innaceptable.
Il ne s’agit par ailleurs ni plus ni moins que de supprimer une partie du salaire mutualisé de chacun, en commençant par les petites entreprises mais chacun sait que cela ne s’arrêtera pas là.