par les jeunes militants communistes des JRCF, sur leur site internet – http://jrcf.over-blog.org/2021/09/eco-anxiete-le-remede-s-appelle-socialisme.html
Une récente étude de plusieurs universités, menée par l’université de Bath, montre que la jeunesse occidentale et celle de pays en développement comme le Brésil, le Nigeria ou les Philippines, sont inquiètes voire très inquiètes, jusqu’à développer une anxiété profonde, de constater les périls climatiques qui menacent l’avenir de leurs pays et celui de l’humanité toute entière.
Les jeunes Français et Françaises ne sont pas les plus touchés par ce fléau mais ce phénomène gagne tout de même en ampleur.
Le désarroi face à l’inaction politique explique en partie ce phénomène. Mais pas seulement.
En France comme dans une grande partie du monde, les politiques et intérêts capitalistes qui, comme l’expliquaient déjà Karl Marx et Friedrich Engels en leur temps, « épuisent la terre et les Hommes », ont atteint aujourd’hui le stade de l’exterminisme. On constate en effet que les conséquences de la mondialisation capitaliste prédatrice des peuples, des nations, des ressources et de la force de travail, portée activement par l’UE, le FMI ou encore l’OMC et militairement par l’OTAN, tendent à accélérer très fortement tant le changement climatique de notre environnement que la destruction pure et simple et proprement humaine de notre biotope.
Face au scandale, la déresponsabilisation de l’oligarchie capitaliste va bon train, rejetant jour après jour la culpabilité sur les individus et la responsabilité sur les « gestes du quotidien » et sur « l’action collective et individuelle à son échelle de tout un chacun »…
Comment tenir mentalement, notamment quand on est jeune et que l’avenir s’assombrit, quand pèse ainsi sur nos épaules l’avenir du monde mais que nos « gestes du quotidien » ne font objectivement pas la différence face aux monopoles capitalistes prédateurs ?
La prise de conscience de classe et le combat concret pour construire le socialisme en France et le communisme pour le monde sont les clefs de la reprise en main de soi et du destin de l’humanité.
En somme, comprendre que l’avenir repose bien sur nos épaules, notamment celles des jeunes travailleurs qui sont l’avenir de ce pays, mais que les défis qui nous sont contemporains imposent des mesures planifiés à grande échelle, concertées et décidées démocratiquement, appliquées avec fermeté et rigueur, et donc qu’il n’y a rien à attendre des classes exploiteuses mais tout des classes exploitées, si tant est qu’elles sachent faire front pour agir toutes ensemble et en même temps, en mettant le monde du travail au centre de ce front, et être dirigées par la plus exploitée de toute : le prolétariat.
La reconstruction d’une avant-garde révolutionnaire et d’un parti franchement communiste et léniniste pour la France devient donc plus que nécessaire pour orienter les classes exploitées, le prolétariat et le peuple dans ce combat. C’est ce à quoi travaillent le PRCF et les JRCF et auxquels nous vous appelons à adhérer !
D’ors et déjà, nous avançons que la sortie progressiste des expressions mondiales et continentales de la mondialisation capitaliste, telles que l’UE, l’euro, le FMI, l’OMC et l’OTAN, est une priorité pour que notre pays retrouve sa pleine souveraineté nationale et populaire et le pouvoir d’appliquer une politique environnementale puissante et efficace.
Ces sorties sont inévitables si nous voulons, voire si nous engageons tout court les nationalisations nécessaires pour tenir les secteur économiques nécessaires à cette indépendance.
La confrontation avec ces institutions est également inévitable pour entamer une réindustrialisation écologique du pays, la relance puissante du fret ferroviaire, la fin de la concurrence « libre et non faussée » prédatrice et du dogme euro-capitaliste de la « libre circulation des biens des capitaux et des hommes (entendez de leurs forces de travail) » du marché unique.
Enfin la relance d’un secteur public efficace de l’écologie, notamment dans la défense de la mer et des forêt françaises redevient primordial alors que la macronie détruit en ce moment même l’ONF qu’elle plonge vers la privatisation et tout ce qui s’en suit.
L’avenir est certes sombre, mais les solutions concrètes et applicables existent. Elles impliquent de renouveler le combat de classe et populaire que menait jadis le PCF de Duclos, Frachon et Thorez pour construire le socialisme dans notre pays. Elles impliquent de sortir du piège individualiste tendu par les monopoles capitalistes et leurs laquais politiques sans pour autant tomber dans celui des EELV euro-compatible qui livrent la nation aux appétits prédateurs de ces monopoles, ni dans celui des mouvements « alter-mondialistes » qui exclus de toute réflexion la contradiction principale de notre temps, celle entre le Capital et le Travail.