Emmanuel Macron, né le 21 décembre 1977 à Amiens, est un haut fonctionnaire et homme politique français.
Affecté à sa sortie de l’ENA (classé 5e de sa promotion) en 2004 à l’Inspection des Finances, il poursuit sa carrière en tant que banquier d’affaires chez Rothschild de 2008 à 2012, puis occupe de mai 2012 à juin 2014 les fonctions de secrétaire général adjoint de la présidence de la République3
Comme haut fonctionnaire, il est rapporteur de la Commission pour la libération de la croissance française (« commission Attali ») en 2007. Puis en 2008, recruté par François Henrot15, il rejoint le privé en tant que banquier d’affaires chez Rothschild.
En 2010, il est rapporteur sur la mondialisation à la fondation Jean Jaures 16.
Proche des États-Unis, il est membre de la promotion 2012 des « Young Leaders » de la French-American Foundation17.
Début 2012, il est nommé gérant, et pilote l’une des plus grosses négociations de l’année (le rachat par Nestlé d’une filiale de Pfizer). Cette transaction évaluée à plus de 9 milliards d’euros lui permet de devenir millionnaire14,18
Perçu comme appartenant à l’aile droite du Parti socialiste, il est en faveur du rétablissement de l’équilibre des finances publiques et du libre jeu du marché14. En octobre 2013, il déclare à Mediapart :
- « On ne peut plus présenter la gauche comme l’extension infinie des droits. […] L’idéologie de gauche classique ne permet pas de penser le réel tel qu’il est. Il nous manque des outils – il faut le reconnaître. La gauche n’a pas assez repensé ses objets. […] Ce qu’on appelle de manière un peu vieillotte le « socialisme de l’offre », c’est faire attention à la répartition de la charge entre les différents acteurs de l’économie. […] Ce « socialisme de l’offre » suppose donc de revisiter un des réflexes de la gauche, selon lequel l’entreprise est le lieu de la lutte des classes et d’un désalignement profond d’intérêts. […] La gauche moderne est celle qui donne la possibilité aux individus de faire face, même aux coups durs. Elle ne peut plus raisonner en termes de statuts. La société statutaire où tout sera prévu va inexorablement disparaître »25.
Qu’attend la « gauche de la gauche » pour annoncer dès maintenant une grande manifestation populaire pour l’emploi, les services publics, les salaires, les acquis sociaux, CONTRE le gouvernement de Hollande-Maastricht et de Valls-Gattaz ?
Vendredi 29 août 2014 :
Professions réglementées, travail du dimanche : le gouvernement va réformer par ordonnances.
C’est une nouvelle confirmation que l’Elysée et Matignon sont bien décidés à accélérer les réformes. De gré ou de force. Selon nos informations, le gouvernement se prépare, pour lever les freins de la croissance, à légiférer par ordonnances.
Le projet de loi sur la croissance, initialement préparé par Arnaud Montebourg et qu’il revient désormais à Emmanuel Macron de porter, prendra ainsi la forme d’une « loi d’habilitation à procéder par ordonnances », qui devrait être présentée en Conseil des ministres début octobre – et non plus en septembre, comme initialement envisagé – puis au Parlement dans la foulée. « On a dit qu’on allait accélérer, on accélère », résume un proche du dossier.
Aller vite au nom de l’urgence de relancer la croissance n’est pas l’unique motivation de l’exécutif. Via une loi d’habilitation, le gouvernement va se contenter de présenter à l’Assemblée les grands chapitres de la future loi tout en renvoyant à des ordonnances le détail des mesures. Une manière de faire qui a déjà été utilisée au début de l’été avec la loi d’habilitation sur la simplification de la vie des entreprises, un sujet plutôt consensuel.
Cette fois-ci, avec un texte dont le cœur sera constitué par la déréglementation de certaines professions (notaires, huissiers, éventuellement pharmaciens, etc.) et, comme l’a confirmé la semaine dernière François Hollande, l’assouplissement du travail dominical, c’est clairement une manière pour Bercy et Matignon de garder les coudées franches. Et de s’épargner de longs et potentiellement explosifs débats dans les hémicycles, en particulier sur le travail dominical, réforme qui pourrait faire grincer des dents une partie des députés de gauche. Le risque, naturellement, est de s’attirer les foudres de ces derniers, que la démarche revient à exclure du débat.
C’est, après la déclaration d’amour aux entreprises de Manuel Valls mercredi, un nouveau point qui devrait électriser l’ambiance à l’université d’été du PS, qui a débuté ce vendredi à La Rochelle.
http://www.lesechos.fr/economie-france/social/0203734574171-professions-reglementees-travail-du-dimanche-le-gouvernement-va-reformer-par-ordonnances-1037260.php