Pour faire passer la contre réforme des retraites le régime Macron veut utiliser un projet de loi interdisant le débat au parlement en renvoyant l’écriture de la loi à des décrets et ordonnances. Les travailleurs ne doivent rien pouvoir connaitre le contenu détaillé et désastreux de cette retraite à points synonyme de point de retraites !
A défaut donc de pouvoir convaincre sur le contenu de cette loi, le seul argument du régime Macron c’est la matraque. Avec une répression tout azimut et dans une escalade de la violence fascisant visant les grévistes, le mouvement social et avec des conséquences terribles en termes de violences policières qui se font sentir bien au delà des cortèges. De ces enfants gazés dans un parc à Toulouse à ce livreur assassiné à Paris. En passant par la répression ultra violente qui vient d’avoir lieu à Fort de France alors que le régime Macron poursuit dans ses tribunaux ceux qui se défendent contre les ravages du Chloredécone.
#retweetez Ne vous taisez pas, faites circuler ces images qui démontre la barbarie de ce régime #macron #étatpolicier #fascisant qui balance des grenades lacrymogènes sur des enfants qui jouent dans un parc.#Toulouse #ViolencesPolicieres #reformesdesretraites https://t.co/7qOyheI1WI
— PRCF (@PRCF_) January 12, 2020
A #lille la #police de #macron et #castaner tabasse des manifestants au sol.#LREM c'est pas seulement #LaRetraiteEnMoins c'est aussi #LibéralisationRépressionEtMatraquage#ViolencesPolicieres #greve14janvier #GreveGenerale #RetraitDeLaRéforme #reformedesretraites https://t.co/nUChkQ2TML
— PRCF (@PRCF_) January 14, 2020
Après les violences ignobles commises à Lille, à Paris, à Toulouse et ailleurs, qui peut encore oser nier la fascisation qui s’accélère dangereusement en France et contre laquelle ne cessent d’alerter les communistes du PRCF.
Communiqué du PRCF : Escalade de la violence et fascisation : le PRCF solidaire des grévistes du dépôt de bus d’Ivry sur Seine
Les grévistes du dépôt de bus des quais de Seine d’Ivry viennent de faire l’objet d’une attaque violente. Un individu armé d’une carabine à plombs a en effet ouvert le feu, ce lundi 13 janvier, sur la foule des grévistes rassemblés sur leur piquet de grève. On dénombre pour l’instant un blessé à la tête. Ses collègues ont dès à présent déclaré exercer leur droit de retrait, en solidarité avec leur camarade.
Le gouvernement Macron et les media à sa solde ont beau dépeindre les manifestants, et plus particulièrement les membres de la CGT, comme des individus violents et des quasi-terroristes, cette attaque inadmissible achève de nous montrer que la violence ne se situe pas du côté des grévistes, qui ne font que s’opposer à une contre-réforme réactionnaire injuste, mais bien du côté de leurs opposants.
Le conflit social semble désormais dépasser le simple affrontement verbal, la lutte des classes prenant plus que jamais une tournure musclée. Sont-ils privilégiés ceux qui, non seulement participent depuis plus d’un mois au mouvement au prix de leur salaire, mais en plus risquent désormais leur peau pour exercer leur droit constitutionnel à faire grève ? Dans quel climat d’impunité les partisans du bloc bourgeois réactionnaire doivent-ils se sentir pour oser ouvrir le feu sur des grévistes en pleine rue ? Il est vrai que la police, ces derniers temps, ne s’est pas montrée avare en termes de violence dans la répression du mouvement de grève, comme nous l’ont confirmé les dernières images des manifestations de Rouen qui ont choqué l’opinion.
La défense des privilèges de la bourgeoisie et de ses affidés et la crainte que leur inspire la résistance héroïque des syndicalistes de classe et du prolétariat en lutte pousse de plus en plus de prétendus « libéraux » à l’escalade fascisante, à l’intimidation violente et, on le voit ici, à la tentative de meurtre.
Cela n’est malheureusement que trop cohérent dans une Union Européenne où la répression antisyndicale et anti-communiste sévit de plus en plus ouvertement, comme on a pu l’observer dans la Pologne de Droit et Justice ou dans la Hongrie d’Orban. Cette situation porte un nom que nous n’avons pas peur d’employer et qui se développe depuis des années, celui de fascisation.
L’heure est grave pour tous les militants syndicaux et politiques progressistes, mais aussi pour tous ceux qui désirent simplement exercer leur droit à manifester pour défendre notre système social. Il en va visiblement désormais de leur vie. Que le gouvernement et le patronat ne crient pas victoire trop vite, cependant : nous ne baisserons pas les bras et continueront la lutte.
Le PRCF désire donc accorder tout son soutien aux grévistes en butte à la violence réactionnaire des véritables terroristes que sont leurs agresseurs.
En fait la direction actuelle de la CGT liquidatrice de tout le passé révolutionnaire et disons-le, le grand passé communiste, marxiste de lutte des classes du Syndicat (36, Résistance, CNR, luttes anticoloniales, 68, etc..) engoncée au sein de la mafieuse ultralibérale hyperatlantiste CES, ne veut pas dire la vérité sur ce que veut faire le mafieux en Chef pétainiste Macron: casser tout ce qui a été gagné par a lutte des classes et le CNR, et pour les retraites, la retraite par point c’est la casse de la retraite par répartition et l’instauration de la retraite par capitalisation sous la Houlette du mafieux Blackrock et du mafieux Delevoye, et dont la chute massive du niveau des retraites, de tous les retraités, sauf celles de la milice pétainiste à Macron (Flics, Gendarmes, militaires).
Déjà les retraites complémentaires à points (Agirc, Arco, Ircantec, etc.) baissent lourdement (je le vois sur mes relevés de futur retraite).
Car en disant cela la direction actuelle de la CGT serait obligée d’appeler à une grève générale illimitée comme en 1936, 1944 et 1968.
Or la lutte contre le capitalisme et pour l’instauration du socialisme et le communisme par la lutte des classes n’est plus dans les statuts de la CGT, afin d’être accepté par la CES pro-capitaliste.
De même que Martinez ne qualifie pas la police, gendarmerie et armée du Pétain des années 2000, Macron, comme étant sa milice. Tout se tient.