Ils ont bonne mine ceux qui présentaient Macron comme un « antifasciste », un « centriste modéré », un « moderne » : en réalité, Macron est l’abatteur en série du Code du travail, des statuts, des services publics, du bac national, du lycée et de l’Université à la française, de l’emploi industriel. C’est l’homme qui écrase les libertés syndicales, banalise l’état d’urgence, « flique » l’internet et traque les migrants: un exécutant impitoyable du MEDEF et d’une Union européenne (UE) acharnée à araser les acquis sociaux en France et ailleurs.
- Sur le plan éducatif, la contre-réforme Blanquer du lycée associée à la réforme Vidal (« parcoursup ») et à la généralisation de l’apprentissage patronal détruit le bac comme 1er grade universitaire et sape les conventions collectives salariales gagées sur les diplômes nationaux délivrés par l’école publique et l’Université. Désormais, augmentations des droits d’inscription à la clé (on en prend le pari), le tri social va s’accentuer, les disciplines et les séries scolaires « modularisées » vont s’affaiblir encore davantage, les LP et la voie techno risquent de sombrer, et le MEDEF va contrôler formations et compétences en dénationalisant les qualifis. De manière à baisser fortement les salaires (l’éducation devenant un grand marché à l’anglo-saxonne) ;
- Cette casse éducative est cohérente avec la casse thatchérienne du modèle social français. Celle-ci est orchestrée par l’UE, dont les « directives » enjoignent sans détour de casser les « rigidités » françaises : en clair les conquêtes chèrement gagnées de 1905, de 1936 et du CNR, Sécu, statuts, retraites par répartition, SNCF, EDF, etc.
- Pour rendre la casse irréversible, Macron veut imposer ce que le peuple français a refusé en rejetant la constitution européenne : la mise à mort de la souveraineté nationale remplacée par la « souveraineté européenne » (confisquée par Berlin !), la « défense européenne » intégrée à l’OTAN, le « gouvernement de la zone euro » piloté depuis Francfort. Car aux antipodes d’une Europe des peuples échangeant sur la base du mieux-disant social, l’UE est une dictature supranationale du grand capital en marche vers le Traité transatlantique et sa logique globalitaire (économie, politique, langue et idéologie uniques : et ils nomment ça l’ « ouverture » !).
Face à Attila Macron, le Pôle de Renaissance Communiste en France (PRCF) appelle donc à…
- se mobiliser avant ET APRÈS le 22 mars qui doit être une énorme journée nationale de lutte lançant le « tous ensemble en même temps », non seulement pour la Fonction publique, l’Éducation nationale, l’Université, les diplômes nationaux, mais pour les salaires, l’emploi, les services publics, le refus du nouvel esclavage ! À la veille du 50ème anniversaire de la grève ouvrière et étudiante de mai 68, l’alliance de combat des travailleurs et de la jeunesse peut stopper le capital et rouvrir la perspective d’un vrai changement !
- Lier le combat social et scolaire à la lutte pour l’indépendance de la France et pour une véritable coopération internationale. Par le FREXIT PROGRESSISTE, sortons notre pays de l’euro, cette austérité perpétuelle faite monnaie, de l’UE, ce broyeur de peuples, de l’OTAN, cette machine à mondialiser les guerres US, de manière à rompre avec le capitalisme, pollueur, régressif et prédateur !
- Reconstruire un vrai parti communiste en France : tant que le PCF répondait à cette définition, notre peuple se projetait sur une autre société et faisait reculer le capital. Aidons le PRCF à reconstruire un grand parti de classe et de combat pour qu’émerge au plus tôt une France Franchement Insoumise au capital, une France osant dire « dégagez ! » à Macron-MEDEF et à leur UE de malheur !
La commission Éducation du PRCF
MACRON est inspecteur des finances. Cela me rappelle quelque chose des leçons d’histoire de Mme LACROIX RIZ sur l’histoire des années 1925 à 1945. Troublant non, cette répétition? Que tout change pour que rien ne change