49-3, chantage au chômage, précarité généralisée, réquisition des raffineurs, répression des électriciens en lutte, casse sociale généralisée, etc. : cela doit cesser ! Et l’annonce par Macron et le gouvernement Borne de dynamiter les retraites par répartition, sur injonction du MEDEF et de la mortifère Union européenne (UE), qui veut reporter l’âge de départ à la retraite à 67 ans, est la provocation de trop. Une véritable déclaration de guerre de classe alors que les prix flambent (nourriture, logement, énergies, etc.), que le salaire de base a baissé de 2% en 2022… et que la rémunération moyenne des dirigeants du CAC 40 est 100 fois supérieure à celle des salariés. Pour Carlos Tavares de Stellantis (66,7 millions d’euros de revenus), l’avenir est assuré !
Comble du cynisme : pour justifier le report de l’âge de départ de la retraite à au moins 65 ans (car le vrai objectif est 67 ans, comme l’exige Bruxelles) et le projet d’allonger le temps de cotisation, Macron explique que la France n’a pas d’argent. Qui peut croire de telles inepties alors que les actionnaires du CAC 40, gavés d’argent public, ont obtenu des dividendes records de 44,3 milliards d’euros au 2e semestre 2022 ?! Et qui peut croire un tel mensonge alors que les députés de la fausse « gauche » PS-EELV-P« C »F ont adopté une résolution finançant la guerre en Ukraine et dissolvant définitivement la France dans l’ordre capitaliste UE-OTAN ?!
De l’argent, il y en a pour les salaires et les retraites ! Aussi bien dans les caisses du grand patronat qu’au sein de l’UE, dont l’objectif est de démanteler définit-vement toutes les conquêtes sociales arrachées de longue lutte par les travailleurs et les syndicalistes de combat qui refusaient le prétendu « dialogue social ». C’est la CGT-U, opposée au « réformiste » Jouhaux, qui a permis la victoire du Front populaire. C’est la puissante CGT de Benoît Frachon et d’Henri Krasucki, composante centrale du Conseil national de la Résistance (CNR), qui a obtenu les grandes conquêtes que Macron, après Sarkozy et Hollande, tente de casser. C’est une CGT de lutte qui gagna en Mai 1968 avec un vrai « Tous ensemble, en même temps ! ».
Face à l’état de guerre que Macron veut imposer aux travailleurs de France, répliquons par l’offensive généralisée et unitaire ! Assez des journées de mobilisation sans lendemain, conduisant à l’impuissance et à la démoralisation des travailleurs ! Assez des directions confédérales bureaucratiques et euro – « réformistes » de la CGT, de FO, de la FSU et de Solidaires, et surtout de la jaune CFDT collaborant avec l’ennemi de classe, qui désarment le monde du travail ! Assez également de la CES, organe de collaboration de classe qui a affaibli le syndicalisme de classe que porte la FSM !
Et l’offensive généralisée est d’autant plus possible que dans les entreprises publiques et privées, les luttes se multiplient : souvent locales, elles doivent s’agréger autour d’une stratégie syndicale unifiée, claire et radicale. Car face au recul de civilisation que promettent Macron, le MEDEF et l’UE avec la contre- « réforme » des retraites, après avoir démoli le code du travail et renversé la hiérarchie des normes sociales, l’heure n’est plus au « syndicalisme d’accompagnement » mais au syndicalisme de combat bloquant les profits du grand capital.
Tous ensemble en même temps, face aux parasites et aux fainéants du grand capital qui s’engraissent du travail d’autrui, fédérons les luttes pour empêcher la liquidation des retraites et du modèle social hérité de 1945, et pour obtenir de nouveaux droits ! Et face à Macron-MEDEF et l’Axe UE-OTAN qui entraînent les travailleurs de France dans une mortifère confrontation nucléaire, reconstruisons un vrai Parti communiste pour rompre avec l’euro, l’UE, l’OTAN et le capitalisme exterministe et, ainsi, construire le socialisme-communisme dont nous avons urgemment besoin !
Pour de nouveaux jours heureux, le PRCF propose :
- La retraite à 58 ans à taux plein, avec possibilité de départ dès 55 ans pour les travailleurs ayant commencé plus tôt.
- Le retour à 37,5 annuités de cotisation pour tous, incluant les périodes de chômage, les stages et la formation dans le calcul de la durée de cotisation.
- L’abrogation de toutes les contre-« réformes » depuis 40 ans, visant à démanteler les retraites par répartition, la Sécurité sociale, le Code du travail, etc.
- Le SMIG à 2.000 euros nets, soit le minimum vital pour vivre dignement et qui doit être Garanti pour tous sans dépendre de la Croissance capitaliste.
- Le rétablissement de l’échelle mobile des salaires, pour de véritables hausses de salaires au moins égales à l’inflation.
- Le dégel de l’indice de traitement des fonctionnaires gelé depuis 2010 et la fin de la contractualisation visant à détruire le statut de la fonction publique instauré par Maurice Thorez en 1945.
Mais pour cela, il est indispensable de :
- Lutter pour un syndicalisme de combat de classe et de masse, nécessitant d’en finir avec la Confédération européenne des syndicats (CES) et de rejoindre la FSM.
- Reconstruire un vrai Parti communiste, assumant l’héritage marxiste-léniniste et qui ne trahit pas comme lors du vote de l’infâme résolution du 30 novembre 2022 par les députés dits « communistes » du P« C »F – Fabien Roussel en tête.
- OEuvrer à une Alternative Rouge et Tricolore, associant le drapeau rouge du combat internationaliste et le drapeau tricolore de la Révolution française, celui des Jacobins et des sans-culottes, pour porter le Frexit progressiste sans lequel rien n’est possible !
Pour mener ce combat de classe, le PRCF appelle à :
- Sortir de l’UE du Capital, qui vise depuis toujours à démanteler toutes les conquêtes sociales et qui qui empêche la nationalisation des secteurs-clés de l’économie au service des travailleurs.
- Sortir de l’OTAN, véritable machine de guerre poussant à l’apocalypse nucléaire contre la Russie et la Chine en détournant l’argent des travailleurs (salaires et retraites).
- Sortir du capitalisme à toutes les échelles (nationale, européenne et mondiale), car ce der-nier épuise les sources de toutes richesses que sont la Terre et les travailleurs (Marx).