VIGILANCE DE CLASSE face au « CONTRAT NOUVEL EMBAUCHE » BIS préparé par VALLS-MEDEF !
Toujours attentif aux aspirations du MEDEF et de l’U.E., Valls charge France 2 et Pujadas de lancer de multiples ballons d’essai à propos d’un nouveau contrat de travail qui donnerait plus de moyens aux patrons pour licencier sans motifs sérieux. Bien entendu, Parisot, Macron et Rebsamen nous expliquent, comme ce franc homme de droite qu’est le maire de Lyon, qu’en disposant d’un tel contrat, les patrons vont embaucher frénétiquement puisqu’ils n’auront plus peur de licencier en cas de baisse d’activité. La commission européenne et l’OSCE ne pressent elle pas la France de « libéraliser » son « marché du travail » ?
Cette chanson-là, on l’entend depuis trente ans : il faudrait toujours plus de précarité pour faire baisser le chômage. La réalité, c’est que la précarité, la flexibilité, les cadeaux fiscaux géants (pacte dit de responsabilité…) au patronat ne cessent d’augmenter… ET LE CHÔMAGE AUSSI !
Dans les faits, le patronat marque des points dans son combat de classe permanent contre la classe des travailleurs salariés et le précaire ne peut que baisser la tête et accepter n’importe quoi, bas salaires, conditions de travail indignes, HS non payées, humiliations et parfois harcèlement, dès lors qu’il n’a plus pour le protéger un statut public (la précarisation gangrène aussi la Fonction publique !), un CDI digne de ce nom et un code du travail lui permettant d’aller aux Prud’hommes, une instance jugée trop favorable aux travailleurs que la pseudo-« gauche » au pouvoir veut aussi supprimer (pendant qu’on y est…).
En 2006, les jeunes de France, notamment les futurs salariés que sont les lycéens et les étudiants dans leur majorité, ont refusé le Contrat Première Embauche de Villepin et celui-ci a dû démissionner. Et si le nouveau brûlot anti-salarié et anti-jeunes du gouvernement Valls-MEDEF était une occasion pour les jeunes, les salariés en CDI et sous statut qu’on veut déstabiliser, et les futurs salariés qu’on veut précariser à vie et à l’anglo-saxonne, de contre-attaquer « tous ensemble et en même temps » ?
Et si c’étaient nous, les travailleurs salariés, qui décidions A NOTRE TOUR de précariser le grand patronat et de congédier ces super-assistés vivant aux crochets du travail vivant, que sont les actionnaires capitalistes, les hauts fonctionnaires bruxellois et ces pseudo-socialistes hollandiens qui insultent chaque jour un peu plus la mémoire de Jean Jaurès et d’Ambroise Croizat ?
www.initiative-communiste.fr – @PRCF_
Les socialistes mènent une politique pire que la Droite, après cela on nous demande de voter socialiste, on n’est pas maso!!