Alors que le FN – parti antinational du système – essaye de salir en l’utilisant la mémoire des fussilés de Chateaubriant, Léon Landini – résistant FTP MOI – a fait parvenir à www.initiative.communiste.fr cette mise au point. A lire, faire lire et diffuser partout pour stopper l’ascension de la Bête Immonde.
Permettre au FN d’honorer les vingt sept fusillés de Châteaubriant, ce serait permettre qu’ils soient assassinés une deuxième fois.
Au moment où Hollande impose une politique antisociale d’une rare violence, dans le but de détruire tout l’héritage du programme du Conseil National de la Résistance, voici que le FN et la famille Le Pen, héritiers de Pétain et de ses sbires, prenant exemple sur Sarkozy, cherche à utiliser les Fusillés de Châteaubriant afin de blanchir un passé tout noir, passé fait de collaboration avec l’occupant.
Ils instrumentalisent à des fins bassement politicienne la mémoire de ces fusillés en utilisant le symbole de leur jeunesse et de leur aura, en gommant leur engagement et leurs convictions de jeune communiste, ils cherchent ainsi à justifier leurs attaques contre tous les acquis populaires, ils cherchent également à se valoriser en faisant semblant de rendre hommage aux fusillés de Châteaubriant et en utilisant le terme de Résistance.
Que le FN ose se servir des fusillés de Châteaubriant est proprement scandaleux, alors qu’il tend à effacer les valeurs et les conquêtes anti raciales, républicaines, laïques, sociales, progressistes qui de 1789 à la commune, des lois de 1905 à 1936 et de la libération aux luttes de la moitié du XXè siècle, marquèrent notre pays.
En mettant en évidence la mémoire de Guy Môquet et de ses camarades il cherche à utiliser la mort de 27 de nos compagnons à d’autres fins que celles pour lesquelles ils ont accepté de faire le sacrifice de leurs vies. Il est certain que s’ils pouvaient répondre, ils leur auraient dit : « non ! Pas ça, pas vous ! Militants communistes nous sommes morts pour la France, contrairement à vous et à vos acolytes pétainistes qui collaboriez avec l’occupant, nous étions animés par un idéal qui avait été notre raison de vivre et de combattre ».
A Châteaubriant nos amis, nos frères sont morts pour que la France devienne un pays libre, fort, indépendant, démocratique et souverain.
Le FN, Le Pen, ainsi que sa fille Marine sont des individus d’extrême- droite, à l’idéologie plus que fascisante, ce sont les héritiers de tous ceux, que les fusillés de Châteaubriant avaient combattu avant de mourir.
Ancien FTP-MOI, Président de mon Amicale, au nom de mes camarades anciens résistants, je trouve offensant et refuse avec force, que le sacrifice de mes camarades puisse servir à valoriser le FN Parti d’extrême droite.
Jean Marie Le Pen (fondateur du FN) n’a-t-il pas été chaleureusement félicité par des fascistes notoires pour sa politique violemment anti-immigrée ?
C’est Gianfranco Fini, le chef du parti post-fasciste italien « Alleanza nationale » qui a préfacé la traduction italienne de son livre « témoignage », avec l’aide d’Alessandra Mussolini.
C’est également le sieur Gianfranco Fini qui demande, depuis longtemps l’interdiction de tous les partis communistes d’Europe, dont certains, notamment en Europe de l’Est, sont déjà réprimés, persécutés ou interdits par les pouvoirs qui ont le culot de se prétendre « antitotalitaire.
C’est pour cela, que nous, les frères de combat des 27 fusillés de Châteaubriant, interdisons à Le Pen et aux siens, d’exploiter le nom de nos camarades au profit d’une politique raciste, antinationale, antisociale et fascisante.
Il est utile de mettre en évidence, que de plus en plus souvent, ceux qui massacrent les acquis du CNR cherchent à se cacher derrière la Résistance afin de tromper le peuple de notre pays.
Il n’y qu’à regarder avec attention le film de Gilles Perret, intitulé « Les Jours Heureux » dans lequel vous pourrez entendre entre autres Sarkozy déclarer : « Pourquoi nous aussi ne serions nous pas les héritiers du programme du CNR ».
Ou bien encore Jean-François Copé dire en évoquant les acquis du CNR : « après la Libération les ouvriers français travaillaient dur, alors que maintenant ce qu’ils cherchent c’est à savoir comment faire pour ne pas payer une boite de doliprane ».
François Hollande se ridiculiser en disant : « Je suis au pouvoir, pour pouvoir » mais il n’a pas dit pour pouvoir quoi.
Que tous ces domestiques de la grande finance internationale, qui aujourd’hui, afin de mieux tromper le peuple de notre pays, sachent bien, que nous ne laisserons pas détruire tous les bienfaits de la Libération sans réagir.
Tous ces bienfaits liés à l’œuvre des ministres communistes, qui de 1944 à 1947 donnèrent à la France, la Sécurité Sociale, les conventions collectives, les comités d’entreprises, le statut des mineurs et le statut des fonctionnaires, la nationalisation des charbonnages de France, la nationalisation des grandes banques, etc…
Il est utile de rappeler que c’est le gouvernement de Pétain et de ses sbires (dont Le Pen défend toujours avec acharnement la mémoire) qui pourchassant les communistes les ont arrêtés et que se sont des gendarmes français, agissant sous les ordres de Pétain qui les gardaient et qui les ont remis aux nazis pour être fusillés.
Fait exceptionnel (et probablement unique) les otages de Châteaubriant ont été nominativement désignés par Pucheux Ministre de la justice de Pétain.
Ce choix n’était pas bénin, il s’agissait bien de faire disparaître les principaux responsables communistes et syndicalistes qui se trouvaient emprisonnés en ces lieux.
Lorsque Touya lieutenant de la gendarmerie française a fait l’appel des condamnés à mort, le docteur Ténine, condamné lui aussi à être fusillé, est intervenu en disant : « Vous devriez avoir honte de fusiller un garçon si jeune » c’est alors que Guy Môquet a répondu : « Mais je suis aussi communiste que toi ! »
Pour conclure je voudrais vous citer quelques lignes de la dernière lettre que Gabriel Pèri à écrite le 15 décembre 1941 quelques heures avant d’être fusillé.
Cette lettre aurait très bien pu être écrite par toutes celles et par tous ceux qui ont perdu leur vie en lutant pour que la France soit un pays Libre, Indépendant, Démocratique et Souverain.
- Léon Landini, président du PRCF, résistant FTP-MOI président de l’amical des bataillons FTP-MOI carmagnole liberté
Léon Landini vient de faire paraître aux éditions Delga un nouveau livre « Réponse à Michel Onfray et autres textes sur la résistance et l’engagement »
« Que mes amis sachent que je suis resté fidèle à l’idéal de toute ma vie.
Que mes compatriotes sachent que je vais mourir pour que la France vive.
Je fais une dernière fois mon examen de conscience. Il est très positif.
C’est cela que je voudrais que vous répétiez autour de vous.
J’irai dans la même voie si j’avais à recommencer
Je vais préparer tout à l’heure des lendemains qui chantent.
Je me sens très fort pour affronter la mort. Adieu et que vive la France. »