Communiqué de la commission lutte du PRCF
En Bretagne, le gâchis industriel se poursuit avec l’annonce de la fermeture de l’abattoir Gad de Josselin dans le Morbihan. Déjà en 2013, suite à une décision du tribunal de commerce de Rennes, un plan de continuation avait entériné la suppression de plus de 889 emplois avec la fermeture de l’abattoir Gad de Lampaul-Guimillau.
A cette époque, la direction avait divisé les travailleurs entre ceux qui perdaient leur emploi et qui avaient engagé l’action et ceux qui craignaient que le blocage ne mette en péril leur poste. Les salariés des deux sites en étaient alors venus aux mains. Ce qui fait dire aujourd’hui aux responsables syndicaux « On s’est fait bien berner par la fermeture de Lampau, et puis, maintenant, c’est nous ».
Pour le PRCF,jamais les travailleurs ne doivent se diviser ! Seule la solidarité et l’unité de lutte peut faire reculer le patronat.
Face à ce gâchis humain et industriel, les travailleurs de Josselin on manifesté leur colère lors du festival inter-celtique de Lorient. La direction justifie cette fermeture à cause de problèmes de trésorerie et surtout du remboursement de l’échéance d’une dette, s’élevant à 4,5 millions €, à payer le 10 octobre.
Les organisations syndicales en appellent aux Pouvoirs Publics et leur demandent « la mise en place, dans les plus brefs délais, d’une cellule de crise où les organisations syndicales auront toute leur place« , requête déjà effectuée en juin, auprès du gouvernement et du conseil Régional, qui est restée lettre morte.
Pour le PRCF, il faut d’urgence arrêter l’hémorragie des emplois. En 2013, ce sont près de 5000 emplois qui ont été supprimés en Bretagne. Chaque jour, l’horizon des salariés créateurs de richesses est menacé, au nom des seuls critères du marché ; les entreprises se livrent, au cœur de la crise, à la plus farouche concurrence. Seuls les actionnaires s’engraissent, alors que des milliers de salariés sont jetés à la rue. De son côté, le gouvernement « socialiste », sous couvert de relance de l’emploi, offre sans contrepartie sérieuse des milliards aux patrons du CAC 40. Toujours sous couvert de plus de liberté d’entreprendre, il vide de son contenu le code du travail, donnant plus de souplesse aux patrons pour licencier, baisser les salaires et sanctionner les travailleurs et syndicalistes qui résistent ….
Malgré cette chape de plomb sur les consciences, chaque jour dans notre pays, les travailleurs avec leurs syndicats de base les plus engagés et dans l’unité, nous montrent le chemin : ouvriers de Florange, de Michelin, de GoodYear, de Renault, mais aussi, et on en parle moins dans les médias, ouvriers de ces centaines de petites entreprises où les salariés, avec leurs organisations syndicales, luttent pour l’augmentation des salaires, pour de meilleures conditions de travail, pour l’augmentation des effectifs etc. … Leur détermination et, souvent, leur colère sont héroïques face à la guerre de classe menée par le grand patronat contre l’emploi industriel, contre le pouvoir d’achat, contre les conditions de travail, pour le profit maximal des milliardaires qui pillent notre pays et déménagent ensuite à l’étranger avec l’argent.
Face au gouvernement « socialiste », menaçant de répression policière, non pas les actionnaires qui détruisent l’industrie française, mais les ouvriers qui défendent leur outil de travail et, par-delà, l’intérêt national, le PRCF affirme que la « violence » ne vient pas des salariés en état de légitime défense : elle vient des actionnaires-voyous, aidés par la Droite, par l’U.E. et par le gouvernement PS prosterné devant les patrons. C’est le MEDEF qui, aidé par les gouvernements successifs depuis 40 ans a détruit les mines, la sidérurgie, le textile et, maintenant, la filière porcine.
Ils ont également privatisé partiellement EDF-GDF, Air France etc. C’est bien le patronat qui ruine la nation, plombe la balance commerciale de la France et prive de débouchés des millions de jeunes qui voudraient succéder à leurs parents comme ouvriers qualifiés, techniciens ou ingénieurs !
Pour le PRCF, la politique immédiate de gauche qui doit être mise en œuvre passe par la sortie de l’euro et de l’Union européenne.
Elle passe par les luttes :
- pour faire abroger l’accord de facilitation des licenciements (ANI) et du crédit d’impôt « compétitivité » aux entreprises (CICE),
- pour revenir aux 37,5 annuités pour une retraite pleine,
- pour refuser toute augmentation de la CSG,
- pour exiger le remboursement des 30 milliards d’euros annuels d’exonération de cotisations sociales patronales,
- pour obtenir la baisse des tarifs du gaz et de l’électricité et de l’ensemble des Services Publics acquis à la Libération, grâce à la mise en place du programme du CNR (Les Jours Heureux) par les ministres communistes,
- pour mettre en œuvre un vaste programme de nationalisations incluant l’automobile, la sidérurgie, l’énergie, le secteur bancaire et la grande distribution.
Pour le PRCF, l’heure est aux luttes pour faire échec à la politique mise en œuvre par HOLLANDE, serviteur zélé du MEDEF et de l’Union Européenne du grand capital.
tant que nous serons pas sortie de l’ue de l’euro et de l’otan par l’article 50 du tue nous continuerons a perdre des usines
prochaine sur la liste psa rennes la janais
Il faut sortir de l’UE, de l’euro de l’OTAN et du capitalisme.
Sortie unilatérale et reposant sur la souveraineté populaire. sur l’illusion de la sortie par l’article 50 : lire ceci