Alors que Hollande, Valls et l’ensemble de ce gouvernement de droite complexée continue d’essayer de faire passer en force sa réforme ferroviaire qui n’est que la traduction zélée de la libéralisation / privatisation du rail décidée par l’UE du capital, la campagne médiatique contre le droit de grève se poursuit. Alimenté par un gouvernement qui, fauteur de trouble, tente d’instrumentaliser les épreuves du bac et les lycéens pour essayer de rendre le mouvement impopulaire.
Force est de constater que cela ne prend pas auprès des lycéens, comme en témoigne ce communiqué du syndicat lycéen UNL, pourtant réputé très proche du PS
Le PRCF réaffirme son soutien aux cheminots en lutte. Oui il nous faut rétablir un service public unifié du transport ferrovaire. Pour défendre notre SNCF, cette SNCF qui appartient à tous, il faut refuser les diktats de la Commission Européenne, il faut sortir de l’UE par la voie progressiste.
BAC 2014 ET GRÉVE SNCF : LES LYCÉENS REFUSENT D’ÊTRE PRIS EN OTAGE PAR LE GOUVERNEMENT
Le 17 juin prochain sera débattu par le Parlement le projet de réforme ferroviaire. Les principaux syndicats de cheminots sont, depuis le début de la semaine dernière, rentrés en grève pour dénoncer la réforme.
Le gouvernement n’a pas su apporter de réponse à cette crise sociale, celle-ci se poursuivra ainsi dans le début de la semaine prochaine, et risque de perturber fortement les épreuves du baccalauréat qui démarrent dès lundi.
Les lycéens refusent d’être instrumentalisés
Le gouvernement a d’ores et déjà commencé à faire pression sur les cheminots en les accusant de prendre en otage les lycéens.
L’UNL, en tant qu’acteur du mouvement social, est attaché au droit de grève et refuse que les lycéens soient utilisés pour écraser la contestation sociale.
Nous ne servirons pas de prétexte à François Hollande pour se dérober à son obligation de dialoguer avec les syndicats professionnels.
Nous comprenons les cheminots qui se battent et demandons à ce qu’ils soient entendus au plus vite : nos examens n’ont pas à pâtir de l’incapacité du gouvernement à dialoguer avec le camp social.
L’UNL au côté de tous les lycéens avec SOS bac
Pour les centaines de milliers de lycéens qui révisent le baccalauréat depuis plusieurs semaines déjà, les perturbations des réseaux ferroviaires sont un stress supplémentaire à gérer.
Le gouvernement a annoncé des mesures pour les lycéens touchés par le mouvement de grève : les candidats qui auront jusqu’à une heure de retard pourront bénéficier d’une heure de composition supplémentaire. L’UNL se réjouit de cette mesure permettant aux lycéens d’aborder leurs épreuves avec davantage de sérénité mais reste vigilant sur sa réelle application.
Dans ce contexte où des difficultés organisationnelles s’ajoute au stress des révisions, l’UNL sera aux côtés des lycéens dès demain avec la campagne SOS bac qui permettra, en partenariat avec l’UNEF, de mettre à disposition des candidats au BAC une ligne téléphonique pour répondre à toutes leurs questions et les aider à faire face aux difficultés liées au déroulement de l’épreuve.