Grève SNCF, blocage des raffineries, occupations des sites de productions d’énergie, indignation face à la selection à l’Université avec Parcoursup et refus de la destruction du service public avec Action Publique 2022, la colère gronde dans tous les secteurs du pays.
Ce 12 juin les cheminots seront massivement en grève. La grève SNCF sera très suivie.
Les chiffres : mobilisation élevée
les chiffres publiés par la direction de la SNCF avec les déclaration d’intention de faire grève font état d’une mobilisation importante ce 12 juillet, alors que les cheminots ont déjà mené près de 30 jours de grève ! Si on tient compte de l’ensemble de la mobilisation, 90 % des cheminots a fait grève au moins un jour. Témoignant du désacord total des cheminots avec le démantèlement du service public.
- 32, c’est le pourcentage global de Déclarations Individuelles d’Intention déposées pour le 12 juin prochain ;
- 55, c’est le pourcentage de DII chez les TB ;
- 45,5, c’est le pourcentage de DII chez les ASCT ;
- 21,3, c’est le pourcentage de DII chez les Aiguilleurs ;
- 23,5, c’est le pourcentage de DII au Matériel ;
- 20, c’est le pourcentage de DII au Transport/Escale.
D’après nos informations près de la moitié des trains resteront donc à quai le 12 juin.
Commission Mixte Paritaire : bleus bonnets et bonnets bleus LR EM
Le Sénat n’a rien changé de la réforme ferroviaire. Il n’en a pas les pouvoirs. En effet cette réforme est la transcription zélée de la 4e directive européenne imposant l’ouverture à la concurrence du rail et organisant la privatisation des services publics ferroviaire dans toutes l’europe. En commission mixte paritaire, tombant les masques, les sénateurs LR et EM ont adopté comme un même parti politique qu’ils sont en réalité – et le sigle LREM du parti de Macron veut bien dire ce qu’il veut dire – cette traduction des ordres via Bruxelles des multinationales.