LE PRCF, un outil pour les travailleurs !
Partout sur terre, le capitalisme exploite les travailleurs pour en tirer un maximum de profits afin d’engraisser toujours plus quelques individus. Dans le monde 1 % de la population détient la moitié des richesses et aux États-Unis, les 1 % les plus riches ont confisqué plus de 95 % de la croissance depuis 2009, tandis que les 90 % des moins riches se sont appauvris.
Quant à la France, elle ne fait évidemment pas exception, puisque l’Hexagone concentre 3,2 % des « ultrariches » riches, soit 4 151 individus, et abrite 2 444 000 millionnaires. Le patrimoine total s’élève à 15,3 milliards de dollars. Tout cela alors que le chômage atteint un niveau record – en août, le Pôle emploi recensait 3 413 millions demandeurs d’emploi qui n’avaient exercé aucune activité – et que le pouvoir d’achat est en berne. Visiblement, les efforts exigés par le gouvernement ne s’appliquent pas à tout le monde.
Dans le monde, les travailleurs créateurs de richesses qui font la fortune de quelques-uns, doivent lutter au quotidien pour vivre et beaucoup d’entre eux pour survivre, alors que d’autres se gavent et que certains individus ne connaissent même pas le montant de leur fortune tellement ils en ont.
C’est pourquoi, aux quatre coins de notre planète, les luttes se développent et même dans certains pays l’injustice, la colère, la pauvreté font tomber des pouvoirs en place depuis des décennies ( Égypte, Tunisie), d’autres élisent à leur tête des révolutionnaires, des syndicalistes, des opposants de toujours à la politique capitaliste (Venezuela, Équateur, Bolivie, Nicaragua… ).
C’est dans les luttes que le niveau de conscience des masses évolue, c’est dans le combat de classe contre le capital que se trace le chemin des révolutions. Mais les travailleurs ont besoin d’un outil politique pour tracer le chemin qui mène à la victoire finale ( disparition du capitalisme remplacé par une société où les richesses créées appartiendront aux travailleurs). Nous militant(e)s du PRCF nous mettons à disposition des travailleurs cet outil indispensable pour en finir avec l’exploitation capitaliste.
Le PRCF qui tiendra sa Conférence Nationale les 14 et 15 mars 2015, va pendant deux jours travailler à améliorer cet outil, le rendre plus offensif, le tourner au maximum vers l’extérieur et vers l’avenir ; le but est d’unir les communistes de notre pays, qu’ils soient dans le PCF ou en dehors, pourvu qu’ils soit sur des positions révolutionnaires, pour la sortie de L’Union Européenne, de l’Euro, de l’OTAN et du capitalisme, qui veulent en finir avec ses pouvoirs de fausse gauche et de droite qui nous gouvernent depuis des années et ne font qu’engraisser les grands patrons du CAC 40, les actionnaires et la finance, qui par leur politique sont incapables de juguler le chômage car c’est un moyen de pression pour mieux exploiter les travailleurs. Le FN organisation en trompe l’œil et fascisante mène une politique de haine et tente d’opposer les travailleurs entre eux, pour mieux les exploiter une fois au pouvoir. Il faut combattre le FN pied à pied et l’outil que nous vous proposons aidera les travailleurs attirés par les « sirènes » du FN à comprendre le danger que représente cette organisation pour la démocratie, pour la solidarité, pour la paix et même, pour la France et pour sa dignité nationale.
Jo Hernandez – Secrétaire du secteur entreprise/luttes du PRCF
Les luttes dans le monde – Février 2015
Algérie
L’EPLA de Béjaïa paralysée par une grève des employés
Le Temps d’Algérie, 1 février 2015 :
Les travailleurs de l’Entreprise de préfabrication légère d’aluminium (EPLA), ont entamé, hier, une grève d’une journée renouvelable pour dénoncer «le marasme qui règne au sein de leur unité de production et attirer par la même l’attention de la PDG de l’usine sur les problèmes qui les rongent», lit-on dans la déclaration des employés au nombre de soixante. «Nous avons décidé de recourir à cette grève d’une journée renouvelable jusqu’à l’aboutissement et l’écoute de nos doléances par la présidente directrice générale de l’entreprise dont le siège se trouve à Alger», a-t-on affirmé.
Ces ouvriers dénoncent essentiellement «l’arrêt des projets existants, la désorganisation et la déstructuration des services existants, l’injuste et non équitable application de la convention collective, notamment en matière de salaires». En outre, les grévistes de l’Epla protestent contre «le dégarnissement de l’unité en matière d’effectifs», puisque, selon eux, «il n’y a eu aucun recrutement depuis septembre 2013 à ce jour».
Par ailleurs, les travailleurs de l’Epla, qui «refusent d’admettre et d’accepter la déroute et la faillite de leur entreprise», dénoncent l’attitude rancunière de leur PDG. «En septembre 2013, nous avons refusé le transfert de l’outil de production de notre unité vers Alger. Depuis, la PDG nous tient rancune», a-t-on déploré.
Allemagne
Les pilotes de Germanwings en grève pour deux jours
Air Journal, 11 février 2015 :
Le syndicat de pilotes Vereinigung Cockpit (VC) a déposé hier soir un préavis de grève pour jeudi et vendredi chez la compagnie aérienne low cost Germanwings, qui pourrait affecter l’ensemble de son programme de vol.
L’arrêt de travail des pilotes de la filiale low cost de Lufthansa durera de ce 11 février 2015 à 23h59 jusqu’à vendredi à la même heure, a précisé hier le syndicat qui fournit toujours les mêmes raisons au conflit : les changements annoncés par la compagnie nationale allemande dans les conditions de départ en préretraite. Mais VC précise dans son dernier communiqué que les dernières propositions de Lufthansa « prévoient une détérioration substantielle, voire l’abolition du support à la transition pour les jeunes pilotes », une position « inacceptable » pour le syndicat.
Ces derniers, incluant les nouvelles embauches, perdraient toute possibilité de partir en préretraite, la compagnie essayant d’autre part de repousser l’âge auquel cela est possible pour les pilotes en activité. Le système actuel permet aux pilotes d’arrêter de travailler à partir de 55 ans tout en conservant 60% de leur salaire jusqu’au premier versement de leur pension de retraite.
Le syndicat a prévenu hier que cette grève, déclenchée après un nouvel échec des négociations, se fera ressentir dans tous les aéroports allemands accueillant des vols de Germanwings ; l’impact réel devrait être connu dans la journée. Lufthansa a déjà fait face à dix grèves de ce type en 2014, dont deux pendant le mois de décembre, qui auraient coûté au moins 160 millions d’euros à la compagnie de Star Alliance.
Canada
Grève des chauffeurs d’autobus de Transdev en Montérégie
24 h Montréal,
SAINT-CONSTANT (Canada) – Une grève des employés de la compagnie Transdev, qui a commencé mercredi à 4 h du matin, a entraîné quelques perturbations dans le service de transport en commun sur la Rive-Sud, touchant les résidents de Delson, Saint-Constant, Sainte-Catherine et Sainte-Julie.
Certains circuits ont été annulés, d’autres ont été seulement ralentis. Tôt en matinée, une présence policière était assurée et des cadres se trouvaient sur place pour tenter de minimiser les impacts sur le service aux usagers. La Ville de Sainte-Julie a retenu les services d’un autre transporteur.
Mardi en fin de soirée, le syndicat représentant les quelque 72 travailleurs de la compagnie Veolia, un sous-traitant de Transdev, a annoncé qu’aucune entente n’avait été conclue, malgré la présence de conciliateurs.
«Nous sommes désolés des inconvénients que cela cause aux usagers, a fait savoir Jean Chartrand, président de la Section locale 106 des Teamsters qui représente les travailleurs de Veolia. Mais il faut se rendre à l’évidence: l’employeur ne veut tout simplement pas traiter équitablement ses travailleurs.»
Selon le syndicat, les négociations achoppent principalement sur la question des salaires. «Les salariés visent la parité avec les chauffeurs des autres divisions ainsi qu’une prime d’amplitude», indiquait le communiqué.
La Ville de Sainte-Julie a confirmé que la grève commençait mercredi matin. «Aucune entente intervenue entre le transporteur et les chauffeurs», lit-on sur sa page Twitter.
CHILI
Au Chili, les syndicats mobilisent contre le code du travail hérité de Pinochet
Le Monde,
A l’appel de la Centrale unitaire des travailleurs (CUT), la principale confédération syndicale du Chili, qui compte près de 800 000 adhérents, des milliers de personnes ont manifesté dans le centre de Santiago et d’autres villes du pays, jeudi 4 septembre, pour exiger une réforme du code du travail hérité de la dictature du général Augusto Pinochet (1973-1990). C’est le premier défi qu’affronte la présidente socialiste Michelle Bachelet, depuis son retour au pouvoir en mars, à la tête d’une coalition de centre gauche. La réforme du code du travail est un engagement de Mme Bachelet – qui avait gouverné le pays entre 2006 et 2010 – pour son second mandat.
Parmi les manifestants, brandissant des drapeaux chiliens, figurent des étudiants rappelant leurs revendications pour une éducation gratuite et de qualité, des travailleurs du cuivre, la principale richesse du Chili, des Indiens Mapuche qui réclament la terre de leurs ancêtres, en Araucanie.
Le Chili est le seul pays d’Amérique latine où le droit de grève n’est pas reconnu dans la Constitution, promulguée en 1980 par les militaires. Le code du travail admet la légalité de la grève seulement dans le cadre de la négociation de conventions collectives. Les salariés ont un droit de grève restreint.
Grande Bretagne
Grève à la National Gallery
Le Monde, 9 février 2015 :
Rubens, Rembrandt, Turner et Monet sont restés invisibles à la National Gallery, du 3 au 7 février inclus, en raison de la grève observée par quelque 250 des 400 employés chargés d’assurer la sécurité de leurs chefs-d’œuvre. Le célèbre musée de Trafalgar Square, dont le documentaire de Frederick Wiseman National Gallery (2014) a récemment révélé la vie cachée, est resté ouvert, mais le public n’avait accès qu’à une petite partie des salles.
Le mouvement était dirigé contre la privatisation des fonctions d’accueil et de surveillance du musée, décidée par le directeur, Nicholas Penny. Une société de sécurité privée, CIS, déjà utilisée pour certaines expositions et pour la surveillance de l’aile Sainsbury, doit reprendre l’ensemble du personnel et mettre en place une nouvelle organisation du travail et des horaires étendus.
« Le plan de privatisation est irresponsable et risque d’entacher la réputation mondiale d’un des plus grands atouts culturels du Royaume-Uni, estime le syndicat PCS, organisateur de la grève. Nous sommes déterminés à l’arrêter. »
États-Unis
Grève dans deux raffineries de plus aux États-Unis
Associated Press, 8 février 2015 :
Le premier mouvement de grève à l’échelle nationale dans les raffineries de pétrole aux États-Unis depuis 1980 s’étend à deux usines de BP dans le Midwest.
Le Syndicat des Métallos a prévenu BP que les employés dans les raffineries en Ohio et en Indiana seraient en arrêt de travail à partir de samedi soir, joignant un mouvement ayant débuté cette semaine dans neuf autres raffineries
Un porte-parole de BP a affirmé que l’entreprise prévoyait continuer ses activités avec des travailleurs de remplacement, et qu’elle ne s’attendait pas à un impact significatif sur la production.
Environ 3800 métallurgistes ont amorcé une grève le 1er février dans des raffineries de la Californie au Kentucky, affirmant que les négociations avec Shell Oil étaient rompues. Shell négocie les contrats de travail à l’échelle du pays au nom d’autres sociétés pétrolières.
La porte-parole du syndicat Lynne Hancock a affirmé que les travailleurs réclamaient un meilleur régime sur les soins de santé et des limites à l’utilisation de sous-traitants pour remplacer les syndiqués dans des tâches de maintenance. Elle a indiqué que les salaires ne représentaient pas un enjeu central.