Face à Macron et toute sa bande de vendus au capital, il est très important de ne pas perdre ce que nos aïeux ont obtenu par leurs luttes et même de reconquérir ce que nous avons perdu ou que nous sommes en train de perdre ! Rien n’a jamais été octroyé ni par les seigneurs, ni par les rois, ni par les actionnaires capitalistes qui regorgent de richesses alors qu’il il y a dans le peuple des gens qui ont besoin des restos du cœur, du Secours populaire, de la banque alimentaire et du Samu social. Quelle honte pour ces capitalistes qui se disent démocrates tandis qu’ils ouvrent grandes les portes du goulag du chômage, de la précarité et de la misère sociale !
Dressons-nous contre ceux qui veulent toujours plus de privilèges pour mieux nous exploiter et nous rendre encore et toujours plus corvéables à merci. D’un seul et même élan, tous ensemble exigeons le retour à la dignité et la satisfaction du travail accompli par chacun pour répondre aux besoins de tous ! Cela passe nécessairement par la poursuite de l’objectif communiste. Rassembler les mécontents n’est pas suffisant, il nous faut aussi et dans le même temps ouvrir une nouvelle perspective politique et économique qui réponde prioritairement aux besoins fondamentaux humains. Mais pas seulement, il nous faut aussi permettre à chacun de s’affirmer et de s’accomplir en tant que citoyen dans une société où l’on ose condamner des syndicalistes quand ils défendent leur outil de travail ! C’est en quelque sorte la méthode moderne d’intimidation contre les rebelles qui a remplacé le fouet que l’on utilisait autrefois contre l’esclave ! Ne nous laissons pas faire et luttons !
André Riera pour la commission luttes du PRCF
Les grèves en cours :
- des éboueurs d’Ardenne Métropole dès le 11 décembre 2017
- à la SNCF en Centre-Val de Loire du 7 au 11 décembre 2017
- au journal L’Alsace à Mulhouse depuis le 6 décembre 2017
- de la pédopsychiatrie au CHU de Toulouse depuis le 6 décembre 2017
- au centre de La Poste à Brest Kergaradec depuis le 6 décembre 2017
- Depuis le 05/12/2017 : Grève des éboueurs de Limoges depuis le 5 décembre 2017
- des hôpitaux de Neufchâteau et Vittel depuis le 5 décembre 2017
- chez Friatec à Darvault dès le 4 décembre 2017
- des centrales électriques de La Réunion depuis le 28 novembre 2017
- illimitée des avocats de Pau depuis le 28 novembre 2017
Les grèves à venir :
- des RER A et B les 12 et 13 décembre 2017
- chez France Télévisions le 13 décembre 2017
Revue de presse des luttes
1 – Les luttes gagnantes
Succès chez le charcutier Jean Caby à Comines (59)
Source : La CGT ensemble
A l’issue de trois jours de grève, non seulement tous les emplois sont sauvegardés mais, surtout la CGT a obtenue l’embauche de 20 salariés suplémentaires en CDI sur le nouveau site de fabication de charcuterie, à Comines (59). Un nouvel accord sur le temps de travail, prévoyant notamment un passage aux 32 heures hebdomadaires, a aussi été négocié.
PSA Rennes et Sochaux
Source : CGT ensemble
Bravant le chantage à l’emploi, une centaine d’intérimaires a débrayé en octobre dernier dans les usines de PSA, à Rennes et à Sochaux. Ils entendaient dénoncer l’inégalité de traitement avec les salariés à statut, notament en matière de rémunération. A Sochaux, qui emploi facilement 2500 intérimaires pour 8000 salariés en CDI et CDD, la grogne est partie des équipes de peinture et de montage travaillant les vendredis, samedis et dimanches (VSD). Elles se sont aperçues que leur paie ne correspondait pas aux engagements de la direction. « En septembre, les intérimaires n’ont touché qu’entre 1367 euros et 1 400 euros net, contre les 1 850 euros net promis par la direction ». calcule Jérôme Boussard, secrétaire de la CGT chez PSA à Sochaux, où une vingtaine d’intérimaires a débrayé une journée.
A Rennes, où environ un milliers d’intérimaires triment aux côtés des 2 400 salariés (en CDI, CDD) et en alternance) sur la chaîne d’assemblage de la 508 et de 5008, la colère gronde depuis un an. Les accords de compétitivité ont accru la flexibilité du temps de travail, avec des périodes de chômage technique. Les intérimaires, censées être embauchés face à un surcroît d’activité, sont les premiers à trinquer :
2 – Les grèves et manifestations
Paris : la grève des éboueurs reconduite mardi
Source : Franceinfo
La grève des éboueurs de Paris, qui demandent des augmentations de salaires, a été reconduite pour mardi. Lundi 4 décembre, 900 agents, soit 30% des effectifs, ont suivi le mouvement et l’impact a été « moyen », selon la Ville. « Toutes les ordures n’ont pas pu être collectées. »
Des éboueurs, mais également des égoutiers, fossoyeurs, agents techniques ou encadrants des directions de la propreté ou des espaces verts, ont répondu à l’appel à la grève, lancé par la CGT-FTDNEEA (Filière Traitement des Déchets Eaux Egouts Assainissement).
Dix arrondissement sur vingt affectés
Les grévistes ont bloqué quatre garages de bennes sur six et trois usines de retraitement de déchets, à Ivry-sur-Seine (Val-de-Marne), Romainville et Saint-Ouen (Seine-Saint-Denis). Ces trois derniers sites, ainsi qu’un garage, ont été débloqués dans l’après-midi par les forces de l’ordre.
La grève affecte les dix arrondissements de la capitale où la collecte est assurée par les 4 900 agents municipaux : les 2e, 5e, 6e, 8e, 9e, 12e, 14e, 16e, 17e et 20e arrondissement. Les dix autres sont sous la responsabilité de sociétés prestataires extérieures.
Étrelles : mouvement de grève à la plateforme Webhelp
Source : FR3 Bretagne
Les salariés de l’entreprise Webhelp se sont mobilisés ce vendredi 8 décembre. Ils protestent contre la baisse soudaine de leurs primes et contre la suppression d’une augmentation liée à l’ancienneté, alors qu’ils touchent le SMIC. « Aujourd’hui, on est sous-payé par rapport à l’activité, c’est clair !« , lance un salarié. « Quand on ne touche que 1 153 euros et qu’on a un loyer de 600 euros, c’est compliqué de faire les courses, l’essence, etc.« , renchérit Noémie.
Parmi les 680 salariés du site brétilien, certains prévoient de quitter l’entreprise. « Sur la période de la rentrée, une dizaine de salariés sont venus me voir pour des abandons de poste. Ils me disent qu’ils n’en peuvent plus, qu’ils en ont marre, qu’ils n’ont pas de reconnaissance de leur responsable« , alerte Abdel Benchrif, délégué du personnel Sud à Webhelp.
Bruno Paravisini, directeur, se montre fataliste : « Économiquement, l’entreprise ne peut pas tout. Elle aimerait bien tout pouvoir, mais elle est dans un monde ouvert, un monde concurrentiel. »
« Le dialogue est permanent avec les salariés et avec les organisations syndicales, dans le cadre d’un dialogue social qui est continu. »
L’entreprise Webhelp emploie 36 000 salariés dans le monde et possède des centres d’appel en Afrique du Nord et en Europe de l’Est.
Saint-Malo. Dockers en grève, les ferries restent à quai
Source : Ouest France
Comme le week-end dernier, un mouvement de grève des dockers interdit toute liaison trans-Manche et à destination des îles anglo-normandes, probablement jusqu’à dimanche soir.
Pour le deuxième week-end consécutif, un mouvement de grève des dockers du port de Saint-Malo bloque les liaisons transmanche ainsi que vers les îles anglo-normandes.
Démarré vendredi soir, « il devrait durer tout le week-end », déplore un touriste, venu se renseigner au guichet de Condor Ferries, à la gare maritime du Naye.
« Ce matin, les dockers était tous regroupés près du bateau. D’habitude on ne les voit pas. D’après la sécurité, ils devraient bloquer l’embarquement du Brittany Ferries, ce soir », note un employé au nettoyage du ferry.
À l’origine de ce mouvement de grève, des négociations, en cours, sur les salaires et les conditions de travail des dockers.