Le gouvernement et son allié le MEDEF attaquent et détruisent les conditions de vie des travailleurs : avec la contre-réforme des retraites, la destruction du régime de sécurité sociale et des régimes spéciaux de maladie, le plan de santé, les nouveaux rythmes scolaires, la hausse des impôts et des taxes pour les retraités et les bas revenus, la mise en place des métropoles et la réduction des budgets, la réduction des allocations familiales etc. etc.
Faut-il renoncer à se défendre sous prétexte que nous avons un Président et un gouvernement qui se disent de « gauche » alors que nous savons pertinemment qu’ils obéissent comme un seul homme aux directives Européenne et au capital financier ? Les confédérations syndicales réformistes et les partis de gauche qui font copain copain avec le PS prennent une lourde responsabilité que de vouloir enfermer les besoins de la population dans la subordination à un gouvernement présenté comme « différent » puisque « de gauche », alors que, chacun le constate, il se contente d’appliquer une politique libérale.
Certains disent : « la gauche et la droite, ce n’est pas pareil et s’attaquer au gouvernement, c’est faire le jeu du front national » Alors, au non de la lutte contre le front national faudrait-il renoncer à défendre les revendications, à accepter la disparition des acquis du CNR et des grandes luttes ouvrières du front populaire et de 1968, et accompagner les plans d’austérités ?
La question qui se pose aujourd’hui est celle de la préparation de l’action unie des travailleurs, qui tous les jours, avec leur organisations syndicales, luttent pour de meilleures conditions de travail, pour de meilleurs salaires, pour l’augmentation des effectifs, contre la destruction de leur outil de travail…. Oui ! il y à urgence d’unir toutes ces luttes au niveau national pour bloquer le gouvernement et sa politique dictée par l’Union Européenne.
Jo Hernandez Secrétaire de la Commission Lutte du PRCF
Ceux qui vivent sont ceux qui luttent ! V Hugo
Temps de travail : les internes en grève en novembre
De 50-60h en moyenne par semaine.
À bout de patience après un an de discussions avec le gouvernement, les internes ont déposé un préavis de grève de 24h pour le lundi 17 novembre. En cause : le temps de travail « illégal » à l’hôpital.
Romans-sur-Isère : Le personnel de l’hôpital en grève
Le mouvement de grève était annoncé depuis plusieurs jours déjà, et hier, à l’appel de la CGT, de nombreux syndicats, représentants du corps médical et infirmiers, élus et citoyens, ont manifesté devant l’hôpital Drôme Nord (HDN) de Romans, pour dénoncer la situation dans laquelle se trouvent les HDN et lutter contre la suppression de 65 lits et celle de près de 90 emplois (70 équivalent temps plein).
Conditions de travail : les salariés de SFR en grève
Jeudi 16 octobre, les salariés de SFD étaient en grèves partout en France pour revendiquer une augmentation des salaires et des contrats, et le maintien des boutiques.
Salon de l’Automobile : manifestation des travailleurs de l’automobile « Sans nous, pas de bagnoles ! »
Plusieurs centaines de travailleurs du secteurs de l’automobile ont manifesté aux portes du salon de l’Auto à Paris, contre les plans de licensiements, les fermetures d’usines, et le gel des salaires au nom des soit disant « accord » de compétitivité. Depuis 2007 c’est plus de 50 000 emplois qui ont été supprimés, permettant d’alimenter la croissance des dividendes des actionnaires. Des métallos du Nord, des salariés de Renault, de PSA mais aussi d’ArcelorMittal et Altia ont pris part à ce rassemblement organisé par la fédération CGT métallurgie