par Manon PRCF 75 – commission luttes du PRCF – La purge inter-capitaliste en-cours à la faveur de la crise sanitaire et la concentration capitalistique qu’elle entraîne durcit toujours plus l’exploitation des travailleurs. Ainsi, s’accentue le mouvement de tenaille qui les oppresse : ils seront soit surexploités, soit mis à la porte et ce au gré des stratégies employée par le capital pour maintenir son taux de profit.
Quid alors de la résolution d’une crise entrainées par un choc épidémique exogène (pour une fois) dont la résolution est indispensable au maintien du consensus de plus en plus précaire de la démocratie bourgeoise et qui nécessite précisément la contribution immédiate des travailleurs ?
La résolution de cette contradiction se déploie dans une dichotomie totale du discours bourgeois et un machiavélisme avancé de ses représentant, à commencer par celui de son ambassadeur permanent Emmanuel Macron :
« Je veux ici remercier les étudiants en médecine, les retraités, le service de santé des armées, tous les volontaires de la réserve sanitaire » il faut vraiment avoir la foi chevillée au corps pour prononcer ces mots en regardant la nation dans les yeux lorsqu’on est soi-même l’artisan du dépérissement du service public, de l’incurie des services hospitaliers et de la stagnation du nombre de lits de réanimation.
Détecter le mensonge et le cynisme dans la bouche de notre président, est un exercice de pure routine pour les travailleurs dont l’oreille aguerrie saura en reconnaître les déclinaisons dans les déclarations des enseignes de distribution que les travailleurs, en première ligne pendant la première période de la pandémie, ont fait fonctionné :
Anne Broches, directrice exécutive des ressources humaines de l’enseigne LIDL déclarait en mars 2020 : « Dans le contexte actuel, nous avons voulu marquer le message de remerciement et d’encouragement auprès de nos salariés » et promettait une prime de 1000 euros « à l’ensemble des salariés mobilisés en front office durant la crise sanitaire » pour finalement mettre tout en œuvre pour n’en payer qu’une partie.
Dès mars 2020, Auchan avait annoncé « une prime forfaitaire de 1 000 euros » pour « l’ensemble de ses collaborateurs des magasins ». Mais la récompense a finalement été indexée sur le temps de travail effectif, certains postes ont été exclue des critères d’allocation de la prime, et 1500 emplois ont été supprimés.
En avril 2020, le P-DG de Carrefour promettait une prime de 1 000 euros pour tous les salariés de Carrefour… sans préciser que les enseignes franchisées n’étaient pas concernées.
Alimentée par le dépit et le dégoût, la colère des travailleurs s’organise peu à peu. A la sidération devant le mépris qui leurs est opposé, succède lentement la conscience qu’ils sont eux même les meilleurs gardiens de leurs intérêts. Partout dans le pays, gronde la fureur d’un peuple enchaîné qui bientôt se rendra à nouveau maître de son destin en frappant TOUS ENSEMBLE ET EN MEME TEMPS.
Revue de presse
Hérault – Quatorze salariés de Mediapro en grève contre le PSE
Source : La Marseillaise
Basée à Saint-Georges-d’Orques, l’antenne du groupe sino-espagnol dans le sud de l’Hexagone et ses 14 salariés sont concernés par le plan de licenciements touchant l’ensemble du personnel en France. Sauf son directeur général.
Bretagne – Le 8 avril journée « fonderie morte » Lutter, résister pour ne pas disparaitre
La restructuration de des milliers d’emplois sont salariés des fonderies, la filière fonderie menacés dans les fonderies SAM, MBF, fonderie du orchestrée par les intégrées et les sous- Poitou, FDB, s’organisent donneurs d’ordres traitants. et se mobilisent pour et l’Etat est d’ores et Ce rapport n’a pas été défendre leur emploi face
déjà lancée, l’étude fataliste commandité dans le but de aux décisions que les
réalisée par le cabinet Roland Berger sur la filière fonderie prétextant une surcapacité de production en France met à mal de nombreuses fonderies. Cette étude illustre pleinement les conséquences des stratégies menées ces dernières décennies par les choix de délocaliser les activités dans les pays low cost dans le but d’augmenter les profits. Dans ce contexte sanitaire difficile où la psychologie et le moral des salariés sont au plus bas, mis à dure épreuve quotidiennement, la casse des fonderies, de l’emploi et des territoires s’amplifie,
ne pas être utilisé !!
Le matraquage effectué sur la fin du diesel ou plus largement sur le moteur thermique n’est que stratégique, ceci afin de délocaliser la production et améliorer la rentabilité financière.
En France, la fin du moteur thermique a été annoncée pour 2040. Qui accompagnera la fin de vie des moteurs thermiques ? Malheureusement, ce ne seront pas des entreprises françaises… Au nom de la fin du diesel, les entreprises sont menacées et de nombreux
donneurs d’ordres veulent leur imposer. Or, la fonderie de Bretagne ne travaille pas uniquement pour le diesel mais pour les modèles thermiques, électriques
et hybrides, ou encore la fonderie Liberty Wells à Diors (36), la seule fonderie française produisant des jantes aluminium et force est de constater qu’elles sont également menacées. Partout le même refrain, nous serions trop chers, pas compétitifs, les performances industrielles seraient mauvaises. La crise sanitaire sert de prétexte au capitalisme pour se restructurer, au patronat pour licencier et délocaliser.
Plus d’investissements, suppressions d’emplois massives, objectifs de gains de productivité délirants, sous-effectif récurrent, intensification et désorganisation du travail… voilà le quotidien des salariés des fonderies et de l’automobile en général. La pression est toujours plus forte sur les salariés, les conditions
de travail continuent de se dégrader, dans le seul but d’augmenter toujours davantage les profits pour une minorité.
C’est la raison pour laquelle, nous exigeons un plan de rupture avec les politiques industrielles et les choix stratégiques menés jusqu’à maintenant.
La Fédération des Travailleurs de la métallurgie CGT constate que la filière se trouve malgré tout toujours plus fragilisée, en attestent tous
les PSE et délocalisations depuis l’annonce du dernier plan de relance.
Ces aides publiques allouées à la relance du secteur sont détournées par les Constructeurs, pour assurer, soit des dividendes plus importants aux actionnaires ou pour la spéculation qui participe à la financiarisation au détriment de l’industrie.
Pour la FTM-CGT, leur but premier devrait être de rendre plus accessible les véhicules en terme de prix et de pérenniser la filière sur l’hexagone.
L’urgence serait de travailler à un rééquilibrage des volumes et ainsi gommer des non sens.
Comme par exemple pour la Clio et la 208, les 2 modèles de voitures les plus vendues en France alors que pas une seule n’est produite ici, idem pour les 208 électriques.
Toutes les aides publiques octroyées aux entreprises doivent être conditionnées au maintien de l’emploi, des salaires, au gel des dividendes et doivent garantir les investissements.
Le collectif fonderies de la FTM-CGT a décidé d’une journée d’action nationale dans les fonderies le 8 avril.
Celle-ci s’inscrit après les mobilisations du 21 janvier devant la fonderie du Poitou, du 23 mars devant la fonderie de Bretagne ou encore les mobilisations de la SAM comme celle du 22 février.
LE 8 AVRIL 2021 LES FONDERIES FRANCAISES SERONT A L’ARRET !
Tarn : les éboueurs de la communauté des communes Carmausin Ségala en grève
Source : La Dépêche du midi
« On en a ras le bol », confie un des agents éboueurs de la 3C (communauté des communes Carmausin Ségala). « Hier nous étions des héros et aujourd’hui on est méprisé ! » : c’est sous ce slogan qu’à l’initiative du syndicat CGT, les agents ont entamé hier un mouvement de grève.
« Le problème se situe au niveau du rattrapage des horaires, explique l’un des agents. On travaille sur 4 jours, si dans cette période il y a un jour férié, nous devons rattraper ce jour bénévolement, ce qui est aberrant, nous ne réclamons pas d’argent mais une prime. »
La problématique se pose également sur la dangerosité du métier d’éboueur. « Nous avons perdu un copain de travail, lors de l’accident du 25 août 2020 à Mirandol, souligne un agent. Nous sommes encore sous le choc, cela n’a rien changé. Oui, notre métier est dangereux, il nous faut être vigilant en permanence, nous sommes toujours sur les routes, ce qui requiert une double attention, car, nous effectuons des arrêts fréquents, dangerosité et pénibilité sont notre lot quotidien. »
En févier dernier, un des agents à failli être happé par une semi-remorque. Les éboueurs avaient alors exercé leur droit de retrait. « Le président s’était déplacé avec promesse de nous recevoir, continue ce même agent. Nous avions rédigé un cahier de doléances, nous avions été reçus et obtenu la certitude que nos revendications allaient être examinées point par point, pas de réponse à ce jour… » Les agents ont donc décidé d’arrêter le travail et demandent une prime de dangerosité.
Le manque d’effectif est également dénoncé. « Nous sommes 17, poursuit un autre agent. Et, dès que l’un d’entre nous est absent, cela devient problématique. On souhaite qu’il y ait de l’embauche pour pallier ce problème d’effectif.
Lyon : la direction régionale de Pôle Emploi occupée pour protester contre la réforme de l’assurance chômage
Source : Lyon capitale
Un groupe de manifestant venu du Théâtre National Populaire de Villeurbanne a investi ce jeudi 1er avril la direction régionale de Pôle Emploi, dans le 7e arrondissement de Lyon. Ils demandent notamment le retrait de la réforme de l’assurance chômage.
Après l’occupation du TNP de Villeurbanne et de l’opéra de Lyon, des manifestants ont décidé d’occuper la direction régionale de Pôle Emploi ce jeudi, en fin de matinée. Plusieurs dizaines de manifestants, travailleurs précaires, chômeurs, étudiants, intermittents du spectacle, participent à cette action contre la réforme de l’assurance chômage.
Un décret publié au Journal officiel le 31 mars acte l’entrée en vigueur de la réforme le 1er juillet. La réforme a été repoussée par deux fois à cause de la crise sanitaire. Très critiquée depuis sa présentation par le gouvernement, elle devrait aboutir à une baisse des allocations chômages mensuelles pour un certain nombre de personnes qui en bénéficient.
Les manifestants, qui sont entrés pacifiquement dans le bâtiment de Pôle Emploi, demandent le retrait pur et simple de la réforme, mais aussi le prolongement de l’année blanche pour tous les intermittents du spectacle et une entrée facilitée dans le régime d’assurance chômage des intermittents.
Val-d’Oise – TUI
Source : Actu Ile de france
Coup dur pour les salariés de TUI France. Le tribunal administratif de Cergy-Pontoise (Val-d’Oise) a rejeté, dans un jugement du 18 mars 2021, le recours déposé par le comité social et économique (CSE) et 13 salariés de l’entreprise de voyages, dont le siège se trouve à Levallois-Perret (Hauts-de-Seine), pour conserver leurs emplois.
Dordogne – Repetto
Source : Sud Ouest
L’étau se resserre autour de l’usine Repetto de Saint-Médard-d’Exideuil, en Dordogne. Mardi 2 mars, la Direction régionale de la concurrence, de la consommation, du travail et de l’emploi (Direccte) a validé le plan de sauvegarde de l’emploi (PSE) déposé vendredi 26 février en seconde intention par la direction de l’entreprise française de chaussures et de ballerines. Si tant est que les conditions de reclassement aient été revues à la hausse pour satisfaire aux critères de l’administration, le nouveau plan social, comme celui rejeté précédemment par la Direccte, prévoit toujours la suppression de 50 postes, dont 31 sur le seul site de production périgourdin.
Printemps
Source : CGT Paris
Rassemblement des salarié•es. du #Printemps.
La direction entend fermer les magasins Centre Commercial Italie Deux, Le Havre, Strasbourg et Metz, et supprimer des emplois au siège du boulevard Haussmann.
Le plan de « sauvegarde des emplois » est non seulement très insuffisant, mais aussi une aubaine pour poursuivre les restructurations capitalistiques.
CGT cheminots
Source : La dépêche.fr
Un déploiement massif des militant.e.s CGT va s’opérer sur les mois d’Avril Mai afin d’aller au-devant des cheminot-e-s de tous collèges, pour écouter, analyser et proposer. Au-delà du déploiement des forces militantes de la CGT, la direction doit prendre ses responsabilités et prendre en compte l’alerte lancée par ses salarié-e-s et la CGT.
Créteil – Lycée Gutenberg
Source : page facebook
Réunis en AG ce midi, les professeurs du lycée Gutenberg de Créteil ont décidé de faire cours dans la cour ce mardi après-midi, pour protester contre plusieurs mesures comme la fin des secondes à 20 élèves et la fin de la rotation en septaine dans le cadre de l’enseignement hybride.
CHS Fondation Vallée (hopital psy) – Gentilly Rassemblement à la Fondation Vallée ce matin pour interpeller la CME. La présence de l’USD 94 et de l’Union Locale de Gentilly a permis de coordonner les prochaines actions, le 1er avril, le 08 et le 16 avril. Les intersyndicales des trois établissements concernés se sont prononcés contre cette fusion. Non, la pedopsychiatrie ne doit pas disparaître. Nous travaillons ici, nous restons ici
Ivry – Sennheiser
Source : page facebook
Entreprise leader dans le domaine de l’équipement audio, Sennheiser prévoit à l’horizon 2022 de supprimer 650 emplois dans le monde entier. En France, 28 des 52 salariés rattachés au site d’Ivry-sur-Seine ont appris qu’ils seraient licenciés cet été. Une intersyndicale CGT et CFE-CGC dénonce un PSE (plan de sauvegarde de l’emploi) au rabais. Grève et rassemblement ont démarré ce mercredi devant le site ivryen.
Sanofi
Source : Boursorama.com
Sanofi a annoncé mercredi la construction, pour un investissement de plus de 600 millions d’euros, d’une nouvelle usine à Toronto, au Canada, afin d’accroître la disponibilité mondiale de son vaccin à haute dose contre la grippe. Le vaccin Fluzone High-Dose est pour l’heure fabriqué exclusivement par Sanofi Pasteur, l’entité commerciale globale vaccins de Sanofi, sur son site de Swiftwater, en Pennsylvanie, aux États-Unis. Deux nouvelles installations, à Swiftwater et à Val-de-Reuil, dans l’Eure, en France, doivent être mises en service dans les prochaines années, précise Sanofi.
Alfortville- Chronopost
Source : Citoyen 94
Le Collectif des travailleurs sans papiers de Vitry-sur-Seine, Sud et Solidaires 94 annoncent organiser une manifestation de travailleurs sans papiers ce vendredi 26 mars. Les manifestants réclament la régularisation de 83 travailleurs sans papiers, dans le prolongement de la mobilisation de plusieurs mois qui s’était organisée pour défendre des employés de sous-traitants de Chronopost, devant l’agence d’Alfortville en 2019. Symboliquement, la manifestation partira d’Alfortville à 15 heures pour se rendre à la préfecture de Créteil.
Corbeil-Essonne – Lycée Robert Doisneau
Le lycée a été bloqué par un barrage très filtrant, le vendredi 26 mars, lundi 30 et mardi 31, par des professeurs et des élèves. Aucune réaction de la part de l’académie ou du responsable départementale. Les collègues ont prévus une action de manifestation mercredi et jeudi matin, et une réunion avec d’autres lycées du coin, afin d’étendre le mouvement, jeudi midi. Affaire à suivre donc
Renault Lardy
Source : Page facebook .com
Mardi 30 mars 2021, à 10h, RDV devant le Centre Technique de Lardy, il faut frapper un grand coup contre l’externalisation de la maintenance.Tous les sites de l’ingénierie appellent à la grève
Se rassembler, échanger, exprimer notre colère et construire les suites de la mobilisation
Paris – Enedis
Source : Page facebook
Aujourd’hui à Paris, les 5 agences Enedis sont en grève à plus de 60% et les agents réunis sur le siège à Batignolles. L’agence est bloquée et occupée à l’etage de la direction contre les projets Hercule et Clamadieu, contre les NR à 0,1% et pour un service public de l’énergie 100% public avec le pouvoir de décision exclusif aux représentants des agents et usagers.Vive la lutte de classe ️
Paris – Théâtre de l’Odéon
Source : Libération
Intermittents, précaires et étudiants sont toujours installés dans le théâtre parisien, et quelque 70 autres en France. Si le Conseil national des professions du spectacle a été repoussé pour cause de Covid de la ministre de la Culture, la prochaine édition est attendue de pied ferme par les occupants.
Paris – Agent de maintenance SNCF Gare du Nord
Source : Sud rail paris Nord
Le 06 avril, grève reconductible des ASCT et ADC des TER Hauts de France et Paris Nord Rail, préavis déposé par Sud Rail.
Paris – Hôtel Westin Vendôme
Source : Google.com
Un plan de sauvegarde de l’emploi au sein du Westin Vendôme, prestigieux hôtel parisien de la galaxie Marriott, menace 168 des quelques 350 salariés, rassemblés pour le troisième jeudi d’affilée devant l’établissement pour manifester contre une direction accusée de faire la sourde oreille. « Depuis l’annonce du PSE le 7 janvier, il n’y a aucune avancée. Nous n’avons eu aucune rencontre avec la direction », regrette David Kharoubi, délégué syndical suppléant (HCRCT-FO).
Biocoop
Source : Révolution permanente
Le 30 mars, c’est la première étape de la bataille aux prud’hommes pour Laetitia, Konstantin et Tiphaine, ex-salariés de Biocoop – Le Retour à la Terre, qui ont été licenciés après une grève de plusieurs mois contre la dégradation des conditions de travail. Un nouvel exemple des attaques patronales qui ne cessent de pleuvoir dans un contexte de crise ainsi que d’une volonté de museler celles et ceux qui relèvent la tête. « Dans le climat actuel, on a besoin d’un déconfinement des colères, mais on ne pourra pas le faire si on est dans l’incapacité de relever la tête dans nos entreprises. Pour ça, il faudra se battre contre cette répression généralisée dans le monde du travail et soutenir les militants syndicaux combatifs qui subissent l’acharnement des patrons, leur montrer que ça ne sert à rien de réprimer car notre classe est soudée derrière nous » déclare Konstantin, l’un des grévistes convoqué le 31 mars aux prud’hommes.
Paris – Ibis – Batignolles
Source : facebook
Rassemblement de soutien aux femmes de chambre d’Ibis Batignolles devant le Conseil de Prud’hommes de Paris 27 rue Louis Blanc, 75010 Paris Paris Paris 10e Arrondissement , 7 avril 2021 à 8h30. Métro ligne 7, Louis Blanc. Soyons nombreuses et nombreux. Elles sont à leur 20ème mois de lutte contre la sous-traitance et la maltraitance chez le groupe ACCOR! Soyons solidaires !
Guyancourt – Renault Technocentre
Source : Pro Largus
Concrètement, Renault envisage de vendre, d’ici à fin 2022, 80 % des parts de la SCI Plateau de Guyancourt, filiale à 100 % du groupe Renault qui est propriétaire des locaux depuis son installation en 1998. L’argent récupéré servirait à rénover le site dans le cadre du programme « Re-TCR ». En complément, la généralisation du télétravail et du principe de « flex office » permettrait de libérer environ un quart des locaux pour les louer à d’autres entreprises et ainsi créer un Campus Technocentre. Seul le « cœur TCR », soit les bâtiments Ruche, Diapason, Labo ou CRP, resterait utilisé par le constructeur.
Écoles Guyancourt
Source : La Gazette
Grandes banderoles bien tendues, ils sont une quarantaine à manifester devant la Direction des services départementaux de l’Éducation nationale des Yvelines (DSDEN). Le 10 mars, une intersyndicale – composée de la CGT éduc’action, du Snes-FSU, Snep-FSU, Snuep-FSU, et de Sud éducation – s’est mobilisée à Guyancourt contre le nombre de suppressions de postes, bien que provisoire, dans le second degré.
Roissy- Aeroport
Source : Francebleu
Entre 20.000 et 30.000 emplois risquent de disparaître sur la zone de Roissy-Charles-de-Gaulle, le premier aéroport français, à cause de la crise du Covid-19. Ces chiffres avancés par les syndicats et par certains spécialistes du secteur font craindre une catastrophe dans le secteur qui constitue l’un des poumons économiques de la région Île-de-France.
Bibliothèques du 93
Plusieurs bibliothèques ce sont mise en grève le vendredi 26 mars 2021 dans le 93
Strasbourg – Leclerc
Source : Révolution permanente
Leclerc licencie une caissière pour avoir acheté une patate douce et du pain pendant sa pause. Au Leclerc de Strasbourg, une caissière a été licenciée pour faute grave pour avoir acheté une patate douce et une baguette de pain pendant sa pause. Une répression ignoble, symbole du mépris extrême des entreprises pour nos vies.
Sarcelles – Korian
Source : Révolution permanente
Les salariés de l’EHPAD Korian Les Merlettes tiennent un piquet de grève tous les jours jusqu’à vendredi cette semaine devant leur établissement : 206 Avenue de la Division Leclerc à Sarcelles. Grève contre le sous-effectif chronique entretenu par la direction.
Gard – Une centaine de retraités devant la CPAM pour manifester
Source : Midi Libre
En ce 31 mars, un appel national a été lancé aux branches retraités des syndicats et associations.
Ce mercredi 31 mars, une centaine de retraités se sont rassemblés devant la Caisse Primaire d’Assurance Maladie du Gard. Une action nationale a été lancée par 9 associations et syndicats, dont la CGT, FO ou encore la FSU. Les retraités souhaitent avant tout l’augmentation des pensions et ainsi que la prise en charge de la perte d’autonomie dans la branche maladie de la Sécurité Sociale.
Les manifestants souhaitent aussi la vaccination ouverte à toutes et à tous, ainsi qu’une production massive, et la levée de la propriété privée sur les brevets de vaccin.
Châteauneuf-les-Martigues – Fabien Cros (CGT) : « C’est Total qui devrait sortir l’argent… »
Source : La Marseillaise
Délégué CGT de la raffinerie Total La Mède, Fabien Cros note l’écart des investissements du groupe en France et à l’international, accusant le géant pétrolier de continuer à conditionner ici tous ses projets aux aides publiques.
Marseille – Droit d’alerte des profs du lycée pro de l’Estaque
Source : La Marseillaise
Les enseignants du lycée professionnel de l’Estaque ont exercé ce lundi matin leur droit de retrait, après des faits de violence au sein de l’établissement.
Marseille – Alain Audier (CGT) : « Que l’état prenne des parts d’Arcelor »
Source : La Marseillaise
Alain Audier est délégué CGT au CSE central d’ArcelorMéditerranée. Ciblant la course aux aides menée par les entreprises, son syndicat réclame un contrôle de celles-ci pour au moins pouvoir les tracer.
Albi – Grève ce jeudi 23/03/2021 à la cité scolaire Bellevue
Source : La dépêche du midi
Vent de colère à la cité scolaire de Bellevue, où une assemblée générale s’est tenue entre les personnels pour défendre le second poste d’infirmière. En effet, à la rentrée de septembre 2021, exit le second poste d’infirmière, malgré les 900 élèves au lycée et les 800 au collège, déplore l’équipe éducative. Du coup, il a été décidé de se mettre en grève à l’issue de l’assemblée d’hier, ce jeudi. « Au départ, nous devions décider d’une grève dès ce mardi, mais il a été décidé de repousser notre action à jeudi, pour se joindre à la mobilisation des assistants d’éducation », expliquait Frédéric Royer, représentant FSU à la cité Bellevue.
Mercredi, une délégation du personnel avait été reçue par la Dasen sur ce sujet. En pleine crise sanitaire, les personnels de l’établissement et les syndicats déploraient cette décision. « Le service infirmerie est un maillon essentiel du bon fonctionnement de la cité scolaire, il est absolument nécessaire que le deuxième poste soit préservé . »
Une décision du rectorat devrait d’ailleurs être prise aujourd’hui, ce qui pourrait mettre fin à cette grève.
La CGT de Cargill Haubourdin lance un site qui répertorie tous les plans sociaux de France
Source : La Voix du Nord.Fr
Les délégués CGT de Cargill Haubourdin viennent de lancer le site Internet stop licenciements.fr. On y trouve notamment une carte de France avec tous les plans sociaux en cours et le texte d’un projet de loi facilitant la possibilité, pour les salariés, de contester un plan social.
Depuis plusieurs mois, les syndicats CGT de plusieurs sociétés visées par des plans sociaux partout en France se sont rapprochés pour mettre en place un certain nombre d’actions communes, notamment des pétitions en ligne. Parmi ces syndicats figurent ceux de Michelin La Roche-sur-Yon (619 salariés ; fermeture programmée) ; Luxfer Gerzat (136 salariés ; seule usine où l’on fabriquait des bouteilles d’oxygène et qui a fermé l’an dernier) ; General Electric Villeurbanne (500 salariés menacés par une restructuration) ; Bosch Rodez (1 540 salariés ; menace de fermeture d’usine) ; FAMAR Lyon (usine pharmaceutique ; 250 salariés) ; Agfa Pont-à-Marcq (fermeture d’usine ; 175 emplois ; fabrication de plaques pour l’imprimerie). Les Bridgestone (fermeture d’usine à Béthune ; 983 salariés) devraient évidemment rejoindre ce groupement de syndicats. Et c’est plus ou moins le syndicat CGT de Cargill Haubourdin (amidonnerie ; 183 suppressions d’emploi) qui assure le rôle de fédérateur de ce groupe et qui vient de lancer stoplicenciements.fr.
« Pour donner une idée de l’ampleur des dégâts. »
« Nous avons voulu relancer ce site que nos camarades de Good Year avaient imaginé il y a quelques années mais qui ne fonctionnait plus, avec une carte de France des licenciements, nous a indiqué Dorian Valois, le délégué syndical CGT de Cargill, pour répertorier tous les endroits de France où il y a actuellement des plans sociaux. Pour donner une idée de l’ampleur des dégâts. Mais ce n’est pas facile d’avoir les infos, notamment dans les entreprises où la CGT n’est pas présente, dans les petites entreprises, notamment. Alors, on a demandé à celui qui nous a conçu le site de prévoir un bouton « Alertez-nous » destiné à ces salariés ». Et ce sont les syndicalistes CGT d’Haubourdin qui, pour l’instant, alimentent cette carte qui, déjà, est assez impressionnante !
Projet de loi
Sur le site figure aussi un projet de loi dont les signataires souhaitent l’adoption par le Parlement : « Les salariés sont condamnés à attendre d’avoir reçu leurs lettres de licenciement et d’avoir perdu leur emploi avant de pouvoir contester en justice le motif économique de leur licenciement. Lorsqu’ils obtiennent gain de cause, ils ont été licenciés depuis longtemps et leur site a été rasé ». Pour changer les choses, les animateurs du site stoplicenciements.fr souhaitent que les salariés puissent contester avant l’envoi des lettres de licenciement le fondement d’un plan social devant le tribunal judiciaire si le motif économique n’est pas démontré.
Enfin, ce site accueille aussi une cagnotte en ligne « parce que seul un professionnel de l’informatique pouvait nous apporter satisfaction dans sa création, mais cela à un coût. À ce jour, il nous manque 1 500 € pour honorer l’intégralité des frais ».
Cargill : dividendes records, licenciements massifs à l’usine d’Haubourdin
Source : CGT Le Meux
Les syndicats de Cargill Haubourdin, concernés eux par un plan social économique, étaient venus en soutien aux Agfa qui rencontraient le préfet du Nord sur la fermeture de l’usine de Pont-à-Marcq, le 11 septembre 2020. Le 21 novembre 2019 était brutalement annoncée la suppression de 183 postes sur 314 à l’usine Cargill d’Haubourdin (Nord), spécialisée dans les produits à base d’amidon. Les salariés de l’usine font les frais d’une réorganisation à l’échelle du groupe. Démarré il y a presque un an, leur combat continue. Absence d’évaluation de la charge et des conditions de travail pour ceux qui resteront, insuffisance du plan de prévention des risques… Le 29 septembre, le tribunal de grande instance de Lille s’est à nouveau penché sur le plan de licenciement de l’usine Cargill à Haubourdin (Nord), spécialisée dans les produits à base d’amidon.
Avant le confinement, les salariés et leur avocat, Fiodor Rilov, avaient d’abord attaqué le contenu lui-même du PSE. Action retoquée par le tribunal, qui s’est déclaré incompétent. Désormais, c’est l’homologation du PSE par la Direccte, intervenue mi-août, qui est contestée.
« Une surcharge de travail »
Dorian Vallois, délégué syndical CGT à l’usine, prend un exemple précis, les « tournées de vigilance des opérateurs ». Imposées dans la nouvelle organisation de travail, elles consistent à relever un certain nombre de paramètres sur les machines. La direction assure que le processus existait déjà, mais qu’il est tombé en désuétude.
« Cela n’a plus rien à voir, rétorque Dorian Vallois. Désormais, cela prend deux fois une demi-heure à une heure, au début et à la fin de chaque poste. Sur un poste de huit heures, cela entraîne une surcharge de travail, alors que certains salariés n’arrivent même pas à prendre une pause casse-croûte d’une demi-heure. »
Alors que les premières lettres de licenciement pourraient partir dès la mi-octobre, le tribunal a fixé son délibéré au 3 novembre. Mais à Cargill Haubourdin, la lutte a démarré depuis longtemps, il y a presque un an. Le 21 novembre 2019 exactement, jour de l’annonce brutale de 183 suppressions de postes sur 314.
Au nom de la « nécessaire sauvegarde de (sa) compétitivité » et « des difficultés du secteur de l’amidonnerie de Cargill en France », la direction de l’usine explique alors qu’il faut fermer la ligne de production d’amidon d’Haubourdin… Laquelle devait faire l’objet d’un investissement de 15 millions d’euros venant juste d’être bouclé. Dans le même temps, le géant américain Cargill (155 000 salariés dans 70 pays) vient de servir à ses actionnaires un dividende de 1,13 milliard de dollars, en hausse de 76 %.
« C’est la pérennité industrielle même du site qui est interrogée »
L’argument des « difficultés » de Cargill a d’ailleurs été balayé par une expertise du cabinet Progexa, qui évalue à 5,9 millions d’euros le résultat du site d’Haubourdin en 2019. « Où sont les pertes abyssales ? », interroge le cabinet, qui ajoute : « Au final, c’est la pérennité industrielle même du site qui est interrogée. […] S’agit-il d’un plan européen [du groupe Cargill] supporté par le seul site d’Haubourdin ? »
Et le groupe est pressé. Il préfère ainsi laisser au chômage partiel la quarantaine de salariés de l’amidonnerie et acheter l’amidon dont il a besoin à son concurrent Roquette, à Lestrem (Pas-de-Calais). Quant aux silos de stockage du maïs qui servait à produire l’amidon, ils sont presque vides. « Le contenu a été vendu à d’autres sites Cargill », assure Dorian Vallois, qui prédit que la destruction de ces silos ne devrait pas tarder.
Albi – Les personnels du lycée Bellevue veulent garder leurs deux infirmières
Source : La Dépêche du midi
Ce lundi 22 mars 2021, les personnels de la cité scolaire Bellevue d’Albi se réuniront en assemblée générale pour décider s’ils se mettent en grève. Ils contestent la suppression du second poste d’infirmière.
Licenciements au groupe Printemps : Il est temps de se faire entendre
Source : Change. Org
CGT UGICT-CGT SCID SAPP CFDT CFE-CGC UNSA-PRINTEMPS
LICENCIEMENTS AU GROUPE PRINTEMPS : Il EST TEMPS DE SE FAIRE ENTENDRE !
Après plusieurs réunions de négociation, alors que les mesures initiales sont très faibles et loin des besoins, la direction a fait des propositions 2 mois après le début des négociations.
Ces nouvelles mesures sont tout simplement inacceptables. Elles ne visent pas à aider les salariés à trouver des solutions durables. Elles ne changent rien au fond pour des salariés qui perdront leur emploi.
La direction mène une tactique d’usure et de marchandage dans ces négociations. Les salariés et leurs emplois ne sont pas des produits d’étals de fin de marché !
Quelques exemples de ce que les mesures de la direction vont entraîner :
Empêcher les salariés licenciés de se reconvertir dans un nouveau métier porteur plutôt que poursuivre dans une voie de garage grâce à une formation vraiment diplômante, suffisamment longue et reconnue. Les salariés ont le droit de se former pour changer de métier ! La loi le prévoit !
Obliger les salariés à accepter un contrat précaire CDD ou intérim comme solution de reclassement, avec un salaire équivalent à l’indemnité de chômage partiel perçue au groupe Printemps. La précarité n’est pas une solution de reclassement !
Dissuader les salariés de partir en retraite dans un plan de départ volontaire alors en prenant le risque de perdre une part de leur pension sans compensation. Le plan de départ volontaire de la direction sauvera peu d’emplois dans les faits… Il n’existe que pour donner le change !
Le versement d’une indemnité « additionnelle » faible et inversement proportionnelle au nombre d’années d’ancienneté des salariés licenciés. Les salariés méritent que le préjudice subi et leurs années d’engagement soient reconnus !
Les exemples des effets pervers de ces mesures inacceptables sont encore nombreux.
Après avoir refusé des solutions pour sauver des emplois, décidé de fermer des magasins et des services entiers, la direction et son actionnaire restent dans la logique d’un PSE au rabais, alors même qu’ils ont fait appel à l’appui d’une garantie de l’Etat et des contribuables que nous sommes pour préserver leurs chances de revenus futurs.
Belfort – General Electrics, débrayage pour l’emploi et les salaires
Depuis 3 jours, une grève a débuté sur le site de Belfort de General Electric, notamment pour défendre les salaires, et les emplois, qui sont aujourd’hui remis en cause avec la crise.
Lyon – contre la précarité des jeunes, nouvelle manifestation des étudiants ce mardi
Plusieurs organisations syndicales et politiques se mobilisent ce mardi dans toute la France. Elles réclament notamment un plan d’urgence contre la précarité des jeunes.
Les jeunes sont touchés de plein fouet par la crise actuelle. Une mobilisation est prévue en France ce mardi pour réclamer notamment un plan d’urgence contre la précarité des jeunes. Les organisations réclament aussi l’accès au RSA pour les moins de 25 ans, une augmentation des bourses et des APL et la réouverture à 50 % des universités.
Dijon – Mobilisation du personnel du bloc opératoire : la lutte continue !
Source :.révolution permanente.fr
Cela fait déjà plusieurs mois que les infirmiers des blocs opératoires sont en grève pour demander plus de moyens. Aujourd’hui les personnels du bloc opératoire se sont réunis devant l’ARS de Dijon pour se faire entendre !..
Rennes – Manifestants étudiants et intermittents convergent contre la précarité et le mépris
Source : révolutionpermanente
Ce mardi 16 mars à Rennes, comme dans la majorité des villes de France, les étudiants et jeunes précaires sont descendus manifester dans la rue avec un éventail de revendications communes. Particularité rennaise : la manifestation s’est terminée à l’Opéra de Rennes occupé depuis plusieurs jours par des intermittents, et devenu depuis un symbole de la contestation dans le secteur de la culture.
Toulouse – Chronodrive. Grève historique et 200 soutiens présents pour exiger la réintégration de Roanne
Source : révolutionpermanente
Face au licenciement de Rozenn, après une importante lutte menée contre les violences sexistes et sexuelles dans l’entreprise, les salariés de Chronodrive de Toulouse se sont mis en grève pour la première fois de l’histoire de l’entreprise. 200 personnes se sont rassemblées devant le magasin de Basso Cambo pour soutenir ce combat ! Ce samedi, autour de 200 personnes se sont rassemblées devant le Chronodrive de Basso Cambo pour exiger la réintégration de Rozenn. Un important arc était représenté, allant de sections syndicales de l’éducation, de l’aéronautique, du commerce, des organisations féministes . De nombreux étudiants, qui vivent les mêmes conditions de travail que les salariés de Chronodrive dans des emplois précaires, se sont aussi mobilisés !
Bordeaux – Semaine de vie scolaire morte, les AED s’organisent
Source : révolutionpermanente
Jeudi 25 mars, le collectif AED et AP de Bordeaux s’est réuni dans un premier temps devant le rectorat de Bordeaux pour manifester pour de meilleures conditions de travail et notamment la création d’un statut d’éducateur
Victoire ! Le licenciement des salariés protégés de GM&S annulé par le tribunal administratif
Après 4 ans de lutte acharnée contre le « plan de sauvegarde de l’emploi » (PSE) à l’encontre des employés de GM&S, sous-traitants de Renault et PSA, le tribunal administratif de Limoges vient d’annuler le licenciement des quatre salariés protégés de l’usine.